Bon, j’ai copié Jpv pour la vidéo !
.
.

D’où vient l’origine nécessaire et première de toute idée de divinité :

-Est-ce la grandeur du ciel perdu entre deux terres ?

-Est-ce l’absence d’une témoignage unanime de tous les hommes sur qui il est vraiment ?

-Est-ce l’effet de connaissance qui a dérivé hors de sa prérogative, celle qui borne les besoins autres que ceux engendrés par la créativité que nous offre la nature ?

-Est-ce une malformation mentale dégénérative spécifiquement humaine ?

-Est-ce les facultés extraordinaires que certains hommes possèdent qui se partagent un sixième sens.

.
.
Qui suis-je ?

Si de naissance, un peu décalée, un peu ailleurs, devançant l’instant ou suivant son cours avec peine, me rappellant souvent aux fragments de l’espace et du temps, ce qui a le goût d’une présence (mon ange), une mémoire qui gardent les jouissances infimes et la complétude qui se nourrissent de tous les matériaux et échappent à toutes les limites, aiguisant à la fois mon humilité et ma prétention. M’interdisant d’oublier ce que j’ai, mais m’interdisant aussi de n’en pas profiter pleinement…
.
.
.

M’INTERDISANT D’OUBLIER CE QUE J’AI, MAIS M’INTERDISANT AUSSI DE N’EN PAS PROFITER PLEINEMENT
.
.
Cette dernière phrase explose en profondeur mon être dans son absolu que j’ai effacé pour ne pas souffrir du regard des autres, de leur jalousie, de leur mal être, de leur limite, de leur incapacité à se comprendre..

Comme un miroir sale où je ne pouvais me regarder à cause des empreintes de toutes ces mains qui voulaient m’arracher à ma véritable image.

Je me souviens au combien ce début d’histoire sur Narcisse m’avait marquée car lourde de sens..

« Narcisse fut le seul enfant aimé des nymphes dès sa naissance. Sa mère consulta un devin sur l’avenir de son fils qui lui répondit, qu’il ne parviendrait pas à un grand âge s’il voyait son image…

Alors Narcisse privé de celle-ci, alla de par les chemins sans comprendre les autres et le jour où il se vit son reflet en tomba follement.. »
.
.


.
.
.

Nous sommes tous des narcisses en quête de notre image perdue dans les milliers de miroirs que nous avons créés toute à notre frayeur de ne pas savoir à qui nous ressemblons.

Alors de nos questionnement incessants comme une pluie d’orage, cherchant dans le regard d’en face, notre reflet en éclairci..
.
.
Si je vous disais que j’avais mon reflet en cadeau de naissance comme donné par les bonnes fées du conte de la Belle au bois dormant.
Ce reflet qu’il a fallu, étouffé, caché pour qu’il ne soit pas balafré, défiguré.

Le voilà aujourd’hui, de nouveau, étincelant, sur le monde entier. Comme la lune qui éclaire la nuit de sa lumière luminescente. Comme un phare dans la nuit, perçant les brumes épaisses des brouillards…
.
.

Aujourd’hui, rien ne m’arrête, ni les grincements de dents, ni les attaques sournoises, ni les regards hypocrites et jaloux…
.
.
Mon égo est mon meilleur allié dans cette bataille d’effets qui est avant tout la mienne.

Alors oui, mes dons médiumniques et mes dons de guérisseur sont immenses. Je les avais tellement recouverts de choses pour les dissimuler que je les avais perdus de vue.
Les voilà, de nouveau, s’ouvrant comme les fleurs au soleil.

De nouveau, je le laisse me pénétrer, accéder à mes sens, libérer mes peurs, m’offrir une vision mulitiple des temps et de l’espace.

Et toute cette multitude de petits êtres que nous ne voyons pas et qui vivent autour de nous, et toutes ces voies dans l’espace qui chantent…
.
.

Bonjour, me revoilà !

.
.

.
.
(dédicace pour toutes les femmes recouvertes)
.
.
Canaux bleu topaze en détour

S’enivrent et se perdent

Dans les dédales de ruelles étroites

Aux croisées des portes lourdes

Et de jardins fleuris

Veine bleutée d’un bras de mer

Qui enlace la lagune

Sienne de l’homme contre son gré

Embruns salés qui jouent d’arcs-en-ciel

Lumières d’étoile dans mes yeux

Comme bijoux qui s’ennuie

Et se meurt dans son écrin de velours

Doucement

Tout Doucement !
.
.
.

Caravansérail

Ds Ya