On peut faire des formations pour exister à travers un diplôme.
Suivre un enseignement pour exister à traver lui
Voir des copains et accumuler rencontres discussion pour exister à travers le bruit, l’autre et l’amitié.
Ajouter les activités les unes aux autres pour se persuader de son utilité.
On peut justifier ses choix par milles raisons pour ne pas disparaître face à cette ultime certitudes, rien ne justifie une action réel. Mais le monde demande des traces, des papiers, des preuves de l utilité de sa vie. Si tu lui en donne tout va bien si tu disparaît de ces radar il te rappel à l’ordre te disant que tu prend un chemin dangereux . Oui la mort est un passage obligatoire à celui qui veut réellement être libre. Nul autre solution nul triche possible.
…Une action réelle dans le réel…
La seule question qui se pose pourquoi me suis-je incarné ? personne ne t’y a obligé, que tu ne sois pas content de ton sort ça peut être compréhensible mais c’est toi qui en est responsable : c’est à la fois le fait d’un choix et aussi la conséquence de choix antérieurs ( autres incarnations ) . Et si tu voulais volontairement interrompre le processus, tu t’en rajouterai une couche par rupture de contrat passé avec toi-même ,mais soir rassuré ? , personne d’autre que toi ne te jugera .
Pourquoi attendre que la mort nous libère, alors que de toute éternité nous sommes libres du temps, d’espace et de dimensions, dans tout ce qui est manifesté au non-manifesté. Pourquoi l’être ne se sent-il pas libre, c’est parce qu’il est tellement identifié à ce qu’il croit être, qu’il reste identifié à cette forme humaine, à ce corps. Depuis sa venue au monde, il porte une étiquette, de sorte pour savoir sa descendance, qu’il est l’enfant, d’une telle famille. Ce qui entrave sa liberté d’être, sans doute les pensées, l’appartenance à un monde soumis au temps, qui se croit prisonnier d’un corps, d’un monde qui lui reflète constamment ce qui veut fuir. Pourquoi cette fuite, pour la simple raison que tout lui ramène dans son propre temple ce qui n’a pas été accepté, accueilli, accompagné et aimé. Point besoin de chercher la cause première de la souffrance, il suffit d’analyser ses propres pensées. Pourquoi tant de personnes vivent avec une telle souffrance intérieure, sans comprendre pourquoi cela leur tombe dessus. Il n’y a pas de hasard, tout est synchronisé, chaque action provoque une réaction. Le fait que la plupart restent identifiés à leur forme humaine, et ne prennent pas conscience du pourquoi, du comment, vivent les conséquences de leurs actions. Ils ne se rendent pas compte que tout forme un tout, que tout est animé par la même intelligence de la lumière, qui orchestre tout. L’homme en fait partie, il ne peut en être exempté, comme c’est le cas pour tout ce qui est manifesté au non-manifesté.
En fait, que cela nous plaise ou non, nous ne sommes pas seulement cette forme humaine, ce qui nous permet d’en faire l’usage est en tout ce qui est. L’homme récolte en fait le fruit de ses pensées, de ses actions, de son manque de clairvoyance, de son manque de sagesse. Il ne faut pas être divin pour se rendre compte que ce monde sous la dictature de cette humanité, que tôt ou tard nous allons payer pour les pots cassés, pour le manque de respect, le manque d’amour envers la mère nature et toute sa diversité. Comme nous payons tous pour la souffrance causée par notre propre enfermement, la cécité à ne pas reconnaître que tout est un, que tout est lié. Cela a des conséquences sur le corps humain, qui sert d’ancrage à ce monde et dans notre mental. En profanant ce monde par nos pensées, par notre besoin de satisfaire tous nos moindres désirs, au détriment de la mère nature. Le but de ce message n’est pas de faire un procès à l’humanité, mais de réaliser l’enfermement auquel nous sommes tous confrontés.
Nous pouvons voir qu’un virus peut, en un temps record, bouleverser ce monde, le plonger dans un confinement. Y a-t-il autre chose derrière tout cela ? L’avenir nous le révélera au fil du temps. Ce que l’on nous dit pas, est encore plus destructeur, car celui qui par ses pensées, n’est pas capable de tout accompagner, de tout accueillir, de tout accepter et de tout aimer du même amour, cet être est lui-même ravagé par ses propres pensées, tout en partageant ces vibrations avec ceux qui s’en nourrissent. Oubliant même sa véritable nature divine, pour n’être que l’instrument de ce non-amour. Si vous ne changez pas vos pensées, vous êtes à leur image. Tant que l’homme ne se rend pas compte qu’il fait partie intégrante de ce tout-en-un, il reste dans cet enfermement. Condamné à vivre dans un monde qui ne reflète que sa propre dualité intérieure, puisqu’il est à l’image de ses propres pensées. Que faire, pour réaliser que nous ne sommes pas seulement ce corps humain, changer sa façon de voir le monde, non pas par le regard de la pensée mais par le regard de l’amour absolu. Comprendre notre lien unificateur avec le tout manifesté au non-manifesté, nous partageons des vibrations de paix, d’amour et de joie, accompagner tout, accueillir tout, accepter tout et aimer tout avec le même amour. C’est ainsi que nous libérons notre corps humain de la souffrance, en bénéficiant de cet amour absolu et incommensurable. Ne cherchons pas la cause de l’enfermement, de l’aveuglement, nous ne sommes pas les pensées, ni rien qui vienne du manifesté au non-manifesté, ce que nous percevons sont les expériences et les apprentissages de ce que nous voulons vivre, afin d’en tirer des leçons, des leçons de vie.
Ainsi, lorsque vous quitterez ce monde, ce ne sera pas par la fuite mais par un amour absolu, n’ayant plus le besoin d’en faire usage pour comprendre qu’en fait nous n’avons jamais quitté la source originelle, c’est seulement notre identification avec ce monde, nous croyant être une personne, une conscience, une âme qui nous a fait oublier ce que nous sommes de toute éternité. C’est à vous de le croire ou non, mais vivez-le et vous verrez un grand changement bénéfique, non seulement pour l’usage de cette forme humaine qui sert d’ancre, pour cette paix, cette joie et cet amour absolu, qui n’est que notre nature divine en action, d’aimer tout à partir de la même source.
Par Régis Raphaël Violette
Par Régis Raphaël Violette
11 avril 2020 à 13:18
Et si tu voulais volontairement interrompre le processus, tu t’en rajouterai une couche par rupture de contrat passé avec toi-même ,
Je pense comme toi Jacques. La mort volontaire ne va pas rendre réellement libre. La mort est une « étape » de la vie nécessaire au recyclage du corps (véhicule d’incarnation) mais pour l’Être que nous sommes (la Vie qui anime ce corps), s’il se croit toujours un « personnage », l’aventure continue sur d’autres plans correspondants à sa « vibration ».
La Vraie Liberté (déjà dite et redite) c’est de ne plus s’identifier au personnage et de continuer à gouter « l’aventure » (dans quelque dimension que ce soit) mais sans jamais Être dupe, dans la Joie et l’Acceptation de Ce qui EST !
« Le fanâ’ (arabe :فَناء [fanā’], littéralement anéantissement ; évanouissement) est un terme soufi du vocabulaire de l’islam. Il désigne l’élévation de l’esprit dans la contemplation des choses divines, qui détache une personne des objets sensibles jusqu’à ce que s’anéantissent ses attributs humains au profit des attributs divins »
Peut-être l’équivalent de l’éveil alors ?
A chacun son interprétation du soufisme celle que je préfère :
» L’autre voie du soufisme est celle de l’Andalou Moheïddine Ibn Arabî, mort à Damas en 1240. Dans sa tradition, l’amour ne consiste plus dans la disparition en Dieu, mais dans l’idée de survivance en Dieu. Cela repose sur une conception théophanique : en tout être se manifeste la divinité révélée. Dieu a désiré être connu. Il apparaît dans toutes les créatures. Cette conception configure une toute nouvelle voie pour l’amour : la quête des miroitements en des figures de beauté qui suscitent l’amour de la présence de Dieu. Ces figures de beauté exigent l’amour humain.
« Le livre de L’extinction dans pa contemplation » Ibn Arabi.
@L’extinction dans la contemplation
» l’ « unité » à laquelle on veut arriver entre l’être relatif et l’Etre absolu est consommée de toute éternité, car l’essence de tous les êtres est une seule, et elle est l’Essence de l’Etre Pur même. Il y a virtuellement Identité Suprême entre chaque être et l’Etre Suprême, dont il n’est jamais séparé sous le rapport essentiel. La réalisation métaphysique n’est que la Vision effective de cette Réalité oubliée et cachée dans le mystère profond de l’être. C’est ainsi également que cette réalisation ne s’appliquera au fond qu’à la suppression des caractères contingents et limitatifs de l’être pour aboutir à ce qui est en soi absolu et illimité. »
dinul-qayyim.over-blog.com
Autrement dit : pour aboutir à l’éveil de notre véritable nature !