Pourquoi tombons-nous dans le piège de cet univers, de ce rêve, qui nous fait oublier le plus important, ce que nous sommes de toute éternité ?
En fait, dès que nous prenons connaissance de ce monde, de cet univers de formes et de voiles, on devient en sorte l’observateur du temps, de l’espace, d’une dimension, tout en observant tout ce qui compose cette réalité, tout ce qui se présente dans ce perpétuel changement, où tout bouge. De la même façon que nous observons et essayons de comprendre ce qui se passe dans ce corps, d’être à l’écoute de ce véhicule de lumière, ayant toute une programmation, des programmes afin que ce corps puisse se régénérer, s’alimenter, se nourrir, penser et autres. Comme nous faisons corps avec ce véhicule, à la fois nous l’observons et nous essayons de comprendre, d’apporter à ce véhicule tous les éléments nécessaires à son évolution. Mais le plus drôle dans ce rôle d’observateur, on observe tout, en oubliant le vrai soi, au détriment d’être cet observateur qui s’observe et qui observe, se faisant sa propre vérité de ce qu’il vit en tant qu’expérience et apprentissage. Tout en observant ce qui est, on est aussi observé par tout ce qui est. On a juste à penser comment un être vivant peut concevoir ce qu’il observe de son coté autant de ce qui lui sert de véhicule, ayant sa propre programmation et programmes de ce qu’il perçoit comme réalité, du temps, de l’espace et d’une dimension, faisant l’expérience de celle-ci, comme il le fait pour son propre véhicule et de tout ce qui se présente comme formes et voiles. En fait, tout observe tout en étant observé, les uns dans les autres à essayer de comprendre, de se familiariser avec toutes ces programmations, de tous ces programmes qui composent ce monde, cet univers. Quelle que soit la manifestation de la vie, tout est régit par une programmation, des programmes dans des programmes qui maintiennent un équilibre parfait.
Ceci dit, le fait d’observer, de penser, d’avoir sa propre perception, de manifester à tout ce qui est sa propre vibration, émanation, comme il en est pour tout ce qui compose cet univers de formes et de voiles, dans cet espace, dans les dimensions, dans ce déroulement du temps. En fait, le temps n’existe pas, ce sont les programmations, les programmes qui donnent cette impression que le temps existe, puisqu’il y a identification, au jour, à la nuit, la terre qui tourne sur elle-même, changeant ainsi sa luminosité, comme il en est pour toute manifestation de la vie, qui avance avec le temps, qui change et selon sa programmation croit jusqu’à maturation. Le corps humain, suit la cadence du temps, des cycles, jusqu’à atteindre la vieillesse, pour la simple raison que la programmation et les programmes n’ont plus la même performance, vivant une lente détérioration, jusqu’à ce que le corps n’est plus en mesure de vivre. Quoi qu’il en soit, cela fait partie du cycle de la vie, rien n’est éternel, tout change, tout se recycle, le temps passe, même le positionnement de cette galaxie, dans une perpétuelle danse du mouvement. Le fait d’observer, le fait d’être observé. nous fait oublier l’essentiel, car la grand majorité reste identifiée à ces formes et ces voiles, ainsi en est-il pour la conscience, l’âme, la pensée. Dans cet univers de formes et de voiles, où tout bouge, tout change, tout évolue, l’observateur qui observe, qui à son tour se fait observer, croyant vivre, des expériences, des apprentissages, vivant les fruits de son regard, de sa perception, de ses pensées. Il croit qu’il bouge, tout bouge, tout se recycle, il ne se rend pas compte que tout ce qu’il perçoit n’est qu’un rêve. Car cet univers de formes et de voiles, nous fait croire que nous avançons, que nous évoluons, que nous changeons de dimensions, qu’après la mort, la possibilité de vivre autre chose, une autre réalité, un autre monde. De la même façon que l’on croit avoir besoin de ce corps pour évoluer, d’acquérir des connaissances, des enseignements, des leçons de vie.
Tant que nous restons dans le rôle d’observateur, on s’identifie à tout ce qui se déroule dans le temps, l’espace et les dimensions, en s’identifiant aux pensées, aux émotions, croyant être une conscience, un être qui cherche à comprendre le pourquoi et le comment et de faire sa place au soleil, d’atteindre l’illumination. Ne se rendant pas compte qu’il joue le jeu de cet univers, qui n’est qu’un rêve, en d’autres mots, une programmation et des programmes pour oublier l’essentiel, son vrai soi qui en fait est déjà accompli, qui n’a pas besoin d’expérience, d’apprentissage pour être, pour vivre le parfait bonheur, la paix, la joie et l’amour absolu, le silence, libre de toute attente, libre du temps, de cet univers de formes et de voiles.
Pourtant, la vérité saute aux yeux. Qu’est-ce qui ne change jamais, qui est totalement libre, qui n’est pas altéré par quoi ou qui que ce soit, par aucune programmation? Notre véritable nature divine, le soi, ne peut être identifié, observé, il ne change jamais, il est éternel. Nous croyons avoir besoin d’un corps, de cet univers de formes et de voiles pour être. En restant identifié à cet univers, à toutes ces dimensions, de conscience, d’âmes et de toute manifestation de vie, nous jouons à l’observateur qui s’observe tout en observant tout, tout en étant observé de ce tout. Cela nous détourne de ce que nous sommes de toute éternité. Dépouillons-nous de toutes formes, de tous voiles, que reste-t-il ? Le vide absolu, le néant, ce qui ne change jamais, ce qui ne peut être altéré, ce qui est de toute éternité, voilà notre vrai soi. Il n’y a aucune peur à avoir, aucune crainte, nous sommes la lumière éternelle, la vie éternelle, l’intelligence absolue. Toute identification que l’on croit être et pense être, nous empêche de nous révéler à qui nous sommes de toute éternité. Qu’est-ce qui change jamais, qui n’est pas à l’épreuve du temps, de l’espace et des dimensions et qui est complètement libre? Qu’est-ce qui n’a aucune programmation, qui se trouve être à la fois l’amour absolu, la paix, la joie, le silence et qui accompagne, accueille, accepte et aime tout d’un même amour, sans attente, sans aucune obligation? C’est ce que nous sommes, le soi éternel, le vide absolu, le paradis blanc. Tant qu’on se pose pas la question de qui nous sommes vraiment, nous restons l’observateur qui s’observe et qui observe tout, tout en étant observé par ce tout, croyant être une conscience, une âme, qui a besoin de cet univers pour être.
Cet univers, nous fait croire que nous sommes vivants, en nous faisant vivre éternellement le rôle de l’observateur. Celui qui s’observe, tout en étant observé par son propre rêve. Rien n’est réel, voilà le plus grand piège. En fait ce que nous voyons est notre propre reflet illusoire, puisque nous sommes avant tout, libre de toutes formes et voiles, Ne cherchez pas la cause de votre souffrance, de votre incompréhension, de votre aveuglement, de votre confinement, c’est juste que vous avez oublié, le vrai soi, le vide absolu, le paradis blanc. J’ai compris ce qu’est notre vrai soi, j’accompagne, j’accueille, j’accepte et j’aime tout d’un même amour, en ne donnant plus aucune importance à cet univers de formes et de voiles, en mettant fin à toute identification de ce rêve et en révélant cette vérité, qui ne peut être observée, pour la simple raison que cela n’existe pas dans le rêve. De toute éternité, on n’a jamais quitté notre soi, en le vide absolu, le paradis blanc, qui n’a aucune forme, aucun voile, aucune identification, ni de temps, ni d’espace, ni dimension, que la lumière, que l’intelligence absolue, ainsi que l’amour, la paix, la joie et le silence. Nous sommes la vie éternelle.
Par Régis Raphaël Violette
Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)
Non,nous ne sommes pas dans un piège. Nous avons choisi l’incarnation, pour justement retrouver QUI nous sommes.
Il faut savoir que des milliards d’âmes nous « envient » ! Toutes celles qui attendent l’incarnation pour pouvoir évoluer….Celles -entre autres-, qui gravissent la pyramide des Règnes.
Et bien sûr que nous sommes la vie éternelle ! La VIE…
Tu as écouté Michel Berger récemment ??? J’aime beaucoup sa chanson Paradis Blanc ».
@ Karen
CQATDGA ( Régis ) est dans une couche stratosphérique , comme beaucoup de conscience éveillée il nage dans des eaux béatifiques , il n’a pas encore vu que cela est une étape, primordiale certes, mais qu’une étape, la plus exigeante et intense est à venir , que le corps humain s’embrase de sa lumière .
Pour le but ultime de l’incarnation ,le témoignage de Ramana Maharshi :
www.choix-realite.org
Slam TOI LA BELLE ÂME de Mikanaka
youtube.com
Superbe texte Jacques, merci !
✨Il n’y a rien d’autre à faire que de reconnaître notre véritable nature divine, qui est à l’origine de tout, qui ne peut être altérée, qui ne connaît ni fin ni début pour la simple raison qu’elle est lumière absolue, le soi éternel, la vie éternelle. Alors, que faire ? Continuer à essayer de croire que notre amour va changer ce monde, en tant que conscience s’identifiant à cet univers. C’est une utopie de le croire. C’est en vivant le retour à notre propre source, que nous prenons conscience qu’il n’y a que le soi éternel et que cet univers n’est qu’un rêve, où chacun pense être une conscience, une âme, ou s’identifie à une quelconque forme ou voile de cet univers, de ce rêve. C’est en prenant conscience de qui nous sommes, que tout est consumé par notre soi éternel, dans une lumière absolue et amour.
Par Régis Raphaël Violette
Tout est parfait, car tout ce qui est, vit ce qu’il doit expérimenter pour que la lumière lui soit révélée. Réaliser que tout vient de la même source originelle et éternelle, libre de toute identification et en étant en tout.
✨ Quel masque allez-vous porter aujourd’hui ? En fait, le port d’un masque ne fait que révéler votre peur de vous montrer. Alors que celui qui n’a pas de masque ne vit pas dans la peur, il se montre tel qu’il est, sans aucune identification, accompagnant tout, dans l’accueil, dans l’acceptation et dans l’amour absolu. En fait, que vous en soyez conscient ou non, le masque est l’image de ce qui émane de votre conscience. Alors que celui, qui n’a plus d’identification, est l’émanation de la lumière, de l’amour absolu et de son intelligence. Mais il suffit de se dépouiller de la conscience et de toutes ces identifications. Chacun est libre, de porter un masque ou plusieurs ou non, cela n’enlève rien à ce que nous sommes, en le vide absolu, le paradis blanc, le soi éternel , la lumière éternelle, la paix, la joie et le silence, puisqu’il n’y a plus de masques, que la lumière de l’amour.
Par Régis Raphaël Violette