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Sommes-nous vraiment des guérisseurs ou la lumière éternelle ?

Qui, avant même d’être manifesté, a tout orchestré, apportant la lumière appropriée à toute expérience et tout apprentissage dans cet univers de formes et de voiles, de temps, d’espace et de dimension, en passant par la conscience, l’âme et l’esprit qui ne sont que des voiles, des formes, des identifications, qui en réalité n’est qu’illusion.

Le mot « guérisseur » est souvent utilisé pour désigner la personne qui peut réaliser une sorte de guérison, à l’aide de rituels, avec l’aide des anges, entités de lumière, ou pour faire appel à la lumière éternelle, source de toute vie. Est–ce que le guérisseur apporte une vraie guérison ou ne fait qu’alimenter l’illusion, continuant à être identifié aux voiles et aux formes ?

En ce qui me concerne, quelle que soit la manifestation de la vie, elle a le pouvoir de se guérir, la lumière éternelle de la vie a déjà tout pour vivre éternellement et n’a point besoin d’une manifestation quelconque. L’homme se donne le non de guérisseur, celui qui apporte ou facilite la guérison, en fait il n’est que l’intermédiaire d’une force qui est la source de toute vie, ce qui est spécial c’est que la vie elle-même a tout ce qu’il faut pour se guérir. Ce qui me vient en ce moment, mais pourquoi avons-nous ce besoin d’être guéri d’une quelconque malaise, d’un symptôme gênant, d’une inflammation, d’une sensation de brûlure ou autre. Une chose est sûre, l’être qui veut guérir est confronté à une situation qu’il ne peut pas contrôler, un malaise, un mal-être, il y a toutes sortes de raisons de demander de l’aide. Pourquoi demandons-nous de l’aide ? C’est que nous avons oublié qui nous sommes de toute éternité, qui est antérieur à tout ce qui est et qui ne peut être altéré par rien ni personne. En fait nous souffrons de savoir qui nous sommes de toute éternité, une maladie de l’être, de la conscience, de l’âme et de l’esprit.

En fait, tout ce qui sert de véhicule de lumière, de forme de vie pour la lumière éternelle, se trouve en faire l’expérience, l’utiliser pour accomplir ce qu’elle est venue faire en tant qu’expérience et apprentissage. L’intelligence absolue de cette dernière pourvoit à tout, avant même que cela ne se manifeste. L’être ne peut concevoir une force d’une telle ampleur qu’elle se manifeste dans tout ce qui est, dispense tout et est dans l’apprentissage de tout, tout est lié, l’un dans l’autre, tout est expérimenté au même instant par la lumière éternelle de la vie. Cela n’est pas concevable pour celui qui reste identifié au temps, à sa conscience, à son âme et à son esprit, car il ne peut pas concevoir que ce qu’il vit est illusoire, qu’il est cette lumière éternelle de la vie. L’être humain, qui ne sait pas qu’il est cette lumière éternelle se trouve confronté à son propre corps, qui envoie parfois des signaux, des symptômes, qui peuvent être inconfortables, voire douloureux, n’ayant pas la connaissance, il cherche ce qui l’aidera à retrouver la santé, qui mettra fin à cette souffrance. Il a le pouvoir de se guérir lui-même, mais n’ayant pas cette connaissance, il cherche de l’aide pour sa demande de guérison.

Nous devons comprendre que tout est lié, que tout a un but et ne jamais oublier que ce n’est pas le guérisseur qui a le dernier mot, même celui qui demande à être guéri. Très souvent, à travers ce que nous pourrions appeler la maladie, ou d’autres symptômes qui demandent de l’aide, la guérison est lente à venir, pourquoi en est-il ainsi ? C’est que cela a un sens, à travers cette épreuve de la maladie ou d’autres souffrances, tout a son but, si la guérison n’est pas immédiate, c’est que le sujet doit comprendre à travers cette expérience de vie, des révélations, des processus de changement à faire. Le fait d’être malade ouvre d’autres horizons. L’être fait face à la maladie et à la vie, dans le seul but de comprendre le pourquoi et le comment de sa raison d’être dans ce monde.

N’oublions pas que la maladie n’est pas un mal en soi, il n’y a rien d’aléatoire, tout a sa raison d’être et cela en fait partie. N’oublions jamais qu’il n’y a aucun mérite à s’approprier une quelconque guérison, en réalisant que tout est la manifestation d’une source unique de lumière, qui se trouve en toute chose, en vivant toute expérience et en apprenant à travers toute cette projection dans l’espace-temps et les dimensions. Croire être une conscience, une âme et un esprit, cela fait partie de l’apprentissage, de la maladie, chercher à comprendre le pourquoi et le comment de ce qui constitue ce monde, cet univers de formes et de voiles, de temps, d’espace et de dimensions .

Pourquoi la maladie se manifeste-t-elle ? La raison est très simple, celui ou celle qui ne se connaît pas, qui ne connaît pas sa véritable nature divine, cet être est en recherche, il est malade, il cherche la cause, la raison, il n’est pas centré, il s’identifie à quelque chose d’autre, oubliant ce qu’il est de toute éternité. Sous la domination des pensées, des croyances et des peurs car celui qui demande de l’aide, ne connaît pas son pouvoir réel, restant identifié avec des voiles, des formes, au temps, à l’espace et aux dimensions sans réaliser qu’il est le créateur de cette grande pièce pour vivre des expériences, des apprentissages qui n’ont qu’un seul but, lui faire découvrir ce qu’il a besoin de savoir pour réaliser qu’il n’est rien. Quoi qu’il arrive, sa nature divine en la lumière éternelle de la vie pourvoit à tout. Celui qui devient un avec la lumière éternelle de la vie ne se préoccupe plus de rien, laissant l’intelligence absolue agir dans tout ce qui est, la maladie est l’ignorance de soi. Comprendre qu’il n’y a que la manifestation de la lumière éternelle et que ce qui est manifesté, est représenté par l’univers des formes et des voiles, du temps, de l’espace et de la dimension, l’instabilité. Pourquoi cela semble-t-il si réel ? C’est que l’on se laisse prendre au jeu de l’identification, de l’instabilité qu’est cet univers de formes et de voiles, de temps, d’espace et de dimension au détriment de ce qui est antérieur à tout et qui est dans la stabilité éternelle.

Alors celui qui se sait à la fois cette stabilité éternelle, cette lumière éternelle de la vie, n’accorde plus aucune importance à cette instabilité des voiles et des formes, du temps, de l’espace et des dimensions, à la conscience, à l’âme et à l’esprit. Ne demande aucune aide de guérison puisqu’il sait que rien ne peut altérer son essence éternelle et qu’il n’y a que la lumière, la paix, l’amour, la joie et le silence. Et que cela orchestre tout et cela avant même que cela ne se manifeste dans ce qui est instable, apportant la lumière appropriée dans cet univers de voiles et de formes, à la conscience, à l’âme et à l’esprit qui ne sont que des voiles, il en est ainsi pour ce monde, pour tout ce qui est, ou tout est relié, un tout en un. Alors que celui qui vit cette renaissance, qui vit cette dissolution, ce dépouillement de toute identification, réalise que de toute éternité il n’y a que la stabilité éternelle, l’éternel présent libre de toute identification.

Pourquoi ce message ? Pour réaliser que nous ne sommes pas la conscience, l’âme et ni l’esprit, ni la forme, ni les expériences, ni les apprentissages que nous sommes antérieurs à tout cela et que c’est à travers cet univers de formes et de voiles que nous révélons notre véritable nature divine, en accompagnant, accueillant, acceptant et aimant tout avec le même amour. En sachant que notre véritable nature divine apporte la lumière appropriée à chaque instant. Car celui qui est réalisé, qui a pris conscience de sa véritable nature divine, sait que tout est accompli, qu’il n’y a que la lumière éternelle de la vie et l’amour absolu. Alors que celui qui ne le sait pas, fait l’expérience de la maladie, de l’oubli, s’identifiant à ce qui est instable au détriment de la stabilité éternelle qui l’accompagne de tout son amour.

Par Régis Raphaël Violette

Lorsque nous sommes dans l’acceptation et l’accueil de toute expression de la vie, ne donnant pas d’importance aux expériences et à l’apprentissage en aimant tout avec le même amour, c’est ainsi que nous accompagnons tout dans la lumière, tout en reconnaissant la lumière éternelle dans tout ce qui est, sans jugement, sans attente. En fait, nous ne faisons qu’un avec la lumière éternelle. Faire autrement, c’est ne pas reconnaître sa vraie nature divine, qui provoque la maladie, celle de l’oubli, qui manifeste ce manque d’amour et de respect.

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)

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