En cet automne de cette époque éphémère de l’année 2020, l’homme connaîtra le vrai sens de cette saison. Considérons l’homme comme un arbre qui est à la fois enraciné sur la terre mère tout en recevant la lumière du ciel, la lumière qui n’est pas perceptible, qui est éternelle, qui permet à la vie éphémère de faire l’expérience de la terre mère, où tout se renouvelle, ainsi dans cet univers de dimensions, de formes et de voiles, sous le contrôle du temps et de l’espace.

L’homme n’échappe pas à ce jeu illusoire, vivant un cycle de renaissance à travers les saisons, le printemps met en évidence cette renaissance, l’été annonce toute cette abondance, l’automne annonce le dépouillement et l’hiver annonce la mort de l’éphémère. Ce qui change, c’est que l’homme dans sa connaissance ne connaissait pas d’autre alternative que de vivre ce cycle de renaissance, il en est de même pour mère nature et ce tout en un.

Maintenant que l’homme a acquis un savoir qui ne vient pas de l’éphémère, qui n’est pas soumis au temps, à l’espace ou aux dimensions, totalement libéré de tout ce qui est éphémère, réalisant qu’il est la lumière venant du ciel, du vide absolu, la Vie éternelle dans l’éternel présent, réalisant que tout ce qui est éphémère représente l’expérience et l’apprentissage de ce qui n’est pas réel de qui est, dans l’amour absolu.

Depuis son arrivée dans cet univers illusoire, l’homme se comporte comme un serpent qui, pour survivre, se mord la queue pour vivre ce cycle de renaissance, le passé qui nourrit le présent. L’homme face à son ignorance nourrit constamment le futur de son passé éphémère. Ce savoir issu de la Vie Éternelle, de l’intelligence absolue de la lumière, permet à l’homme de vivre un dépouillement total de tout ce qui est illusoire, de ne plus accorder d’importance aux expériences et aux vies du passé, il est la Vie Éternelle du présent éternel, qui est la seule chose réelle et qui n’est pas soumise au temps, à l’espace et aux dimensions, à tout ce qui est éphémère.

L’homme se rend compte qu’il n’a plus besoin de vivre du passé, de vivre cette renaissance, qu’il est la Vie éternelle dans l’éternel présent, qui accompagne, accueille, accepte, respecte, apporte la lumière tout en aimant tout avec un amour absolu, en consumant tout avec le feu sacré de l’amour. Voilà le véritable changement, qui n’alimente plus l’éphémère, l’homme en se dépouillant de tout ce qui est, tout en se consumant par le feu sacré de l’amour, se libère du passé, tout devient obsolète, retrouvant sa place, celle qui n’a jamais quitté de toute éternité en la Vie Éternelle. Mais pour le temps d’un rêve, il a fait l’expérience et l’apprentissage de l’éphémère pour vivre ce grand dépouillement de toute identification.

Désormais, ceux qui vivront ce dépouillement total de tout ce qui est éphémère, ne traînent plus le passé, le serpent a fini de se mordre la queue, c’est la Vie Éternelle dans l’Éternel Présent qui consume tout par le feu sacré de l’amour absolu, accompagnant, accueillant, acceptant, respectant, apportant cette lumière de liberté tout en aimant tout avec le même amour sans ce soucier du temps, ni de l’espace, ni d’aucune dimension, puisque tout ce qui est éphémère n’est qu’un rêve, illusion et la seule réalité est la Vie Éternelle dans l’Éternel Présent. qui est le véritable amour absolu.

Par Régis Raphaël Violette

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)