L’actualité m’a inspiré une chansonette à fredonner sur l’air du
Gorille de Georges Brassens.
J’espère ne pas le faire se retourner dans sa tombe, a moins que ce ne soit pour une bonne rigolade.
Excusez moi par avance pour les fautes (il doit en rester).
Si quelqu’un veut la mettre en chanson : c’est avec plaisir.
Je vous souhaite et grande et belle journée à tous pleine de lumière et de joie.
Voici :
C’est au travers d’épaisses brumes
Que tous les enfants des nations
Se réveille et se rallume
Comme après une hibernation
Avec impudeur, les familles
Qui géraient pendant leur sommeil
Leur terres, leurs biens et leurs villes
N’ont pas fait de monts et merveilles !
Gare aux familles !….

Tout à coup la prison bien close
Qui détennait tous les humains
S’ouvre, on n’sait pourquoi. Je suppose
Que quelque chose nous veut du bien
L’homme en sortant de sa cage
Dit « c’est aujourd’hui que j’les perds ! » :
Peurs, dualité, haines et rages
Nous empêche d’être des frères
Gare aux familles !……

L’grand œil de la pyramide
Criait éperdu : « nom de nom !
Des abrutis aussi rapides
On va me prendre pour un gros con !
Dés que ces sbires et son engeance
Surent que les singes étaient si beau
Ils dirent c’est peut être une chance
De monter dans l’même bateau
Gare aux familles ! …

Et ceux là même qui, naguère
Se prennaient pour notre bon dieu
Fabriquant tout, même les guerres
Pour s’empiffrer à qui mieux mieux
D’autant plus vaine était leur crainte
Qu’on est tous du même tonneau
Satyres, diablotins ou saintes
On finira bien tous égaux
Gare aux familles ! ….

Tout le monde se précipite
Grisé par cette immensité
Mais certain préfère la fuite
La lumière sa fait pleurer
Voyant qu’leur monde se dérobe
Ils veulent fair’ feu de tous bois
L’amour c’est bon pour les snobs
Choisi moi, je te ferais roi
Gare aux familles ! ….

« Bah ! Soupirait LE Lucifer
Qu’on puisse encore me pardonner
Ce serait extraordinaire,
Et, pour tout dire, inespéré ! »;
Dans cette pièce Shakespirienne
On a tous choisi nos habits
Choisir le rôle de la Hyène
C’est plus du courage, mais d’la folie !
Gare aux familles !…

Supposez qu’on est tous pûs être
Un jour passé par cet état :
Entre son nombril et ses lèvres
On fait pas toujours le bon choix
Qu’une alternative pareille
Un de ces quatres jours, m’échoie,
Si je veux faire des merveilles
Mes baisers iront tous vers toi
Gare aux familles !…

Et par bonheur, si ces familles
Aux jeux de l’amour ne valent rien
Le soleil qui tous les jours brille
le fait pour tout le genre humain
Un beau jour dans une autre histoire
Ils apprécieront avec joie
De partager sans faire d’histoire
Autour d’un feu, un bon repas
Gare aux familles !….

La suite sera délectable,
Il ne peut en être autrement
La fin est inéluctable
Et se déroule au firmament
Pas de juge ni d’moment suprême
Dans cette course effréné
C’est l’univers entier qui nous aime
Et n’ nous laissera jamais tomber
Comme une Famille !…..

Guilhou