Le message de l’aveugle à toute l’humanité et à tout ce qui est, réel ou pas.
Un aveugle demande à un passant, dites-moi ce que vous voyez et je vous dirai à quoi vous êtes identifié. Le passant raconte ce qu’il a vu, tandis qu’il révèle ce qui pourrait nuire à l’aveugle.
L’aveugle dit au passant, comme promis, vous êtes identifié à un monde où vous êtes conscient des pièges. En fait vous ne pouvez pas être en paix, puisque ce monde en est le reflet. Le passant dit alors comment vous vous déplacez sans tomber dans les pièges de ce monde ? Vous voyez, je n’ai pas besoin de voir, puisque j’ai ce qu’il faut, avec l’aide de ma canne blanche, à l’écoute des autres sens, j’écoute l’intelligence absolue de la vie, sachant que quels que soient mes pas, je suis toujours au bon endroit et donc je suis en paix, puisque cette intelligence absolue me guide à la fois par les sens et aussi par ce qu’elle met en travers de mon chemin.
Ainsi, la vie est un don éternel. Je ne vois plus avec mes yeux, mais en même temps je vois avec les yeux de mon cœur ce qui n’est pas perceptible, ce qui ne peut être vu par les yeux. Ce que mon cœur me dit. En fait, cela m’a fait réaliser que le cœur est l’intelligence absolue de la lumière éternelle, libre de toute identification, ni emprisonnée dans l’identification. Alors que celui qui voit avec ses yeux, s’identifie à tout ce qui se présente, ne sachant pas ce qui est bien ou mal, ne sait pas ce qui lui convient, n’étant pas à l’écoute de ses sens, de son cœur, il doit en faire l’expérience et en tirer les leçons en tâtonnant, la peur au ventre.
L’être humain a oublié l’essentiel, ne voit plus avec le cœur, condamné à vivre ce qu’il croit être juste ou faux. Il n’est pas nécessaire de perdre la vue, il suffit de voir avec le cœur libre de toute identification, ne voyant que l’essentiel, laissant le cœur être l’intelligence absolue de la lumière pour tout aimer d’un amour absolu, ne voyant plus la réalité comme une menace, ne voyant en cela que l’expérience de la Vie, l’intelligence absolue de la lumière éternelle expérimentant l’éphémère de ce qu’elle n’est pas, consumant tout par le feu sacré de l’amour absolu.
Il n’en tient à chacun de comprendre que tout est un Éternel Présent, où expérimenter ce que les yeux croient être bon ou pas, en faisant l’expérience et en tirer des enseignements. Vivre par le cœur, c’est voir à travers l’intelligence absolue de la lumière éternelle, à tout consumer par l’amour ce qui est éphémère de ce qui ne l’est pas.
Et l’aveugle pour conclure, je n’ai plus de peur au ventre, je n’ai que la joie, la paix, le silence et l’amour absolu, puisque tout est consumé par le feu sacré de l’amour, en le cœur éternel de la lumière de la Vie en l’Éternel Présent.
Par Régis Raphaël Violette
Il y avait autrefois six hommes aveugles qui vivaient aux abords d’un petit village de Bénarés.
Un jour, ils entendirent les villageois et les enfants qui disaient : « Hé ! il y a un éléphant dans le village aujourd’hui.»
Les aveugles n’avaient aucune idée de ce que pouvait être un éléphant.
Ils en discutèrent entre eux et décidèrent :
« Même si nous ne sommes pas en mesure de le voir, nous pouvons y aller et nous avons de toute façon nos autres sens pour aussi bien l’observer que pour le découvrir. »
Tous allèrent donc là où était l’éléphant et chacun d’eux s’en approcha pour le sentir et le toucher.
Perdant pied, le premier alla buter contre son robuste et large flanc. Il s’exclama aussitôt : « L’éléphant est un mur immense, tiède et un peu rugueux. »
Tout en palpant une de ses défenses le second s’écria : « Je sens quelque chose de rond, de lisse, qui est long et pointu… Il ne fait aucun doute que cet éléphant extraordinaire ressemble beaucoup à une lance ! »
Le troisième s’avança vers l’éléphant et, saisissant par hasard la trompe qui se tortillait, cria sans hésitation : « Oh, je vois que l’éléphant est certainement une sorte de gros serpent ! »
Le quatrième, de sa main hésitante, se mit à palper le genou et la jambe. « De toute évidence, cet animal fabuleux ressemble à un arbre, j’en touche ici le tronc ! »
Le cinquième qui se tenait bien droit, les bras tendus et en l’air, lui toucha l’oreille et dit : « Même le plus aveugle des hommes peut dire à quoi ressemble un éléphant ; nul ne pourra me prouver le contraire, ce magnifique éléphant est un grand éventail ! »
Oh non ! dit le sixième qui commençait tout juste à vouloir tâter l’animal, la queue qui se balançait calmement lui tomba dans la main. « Je vois que l’éléphant n’est finalement rien d’autre qu’une corde ! »
Ils commencèrent alors à se disputer sur ce qu’était l’éléphant et chacun d’eux insistait sur le fait qu’il avait raison.
La discussion s’envenimait lorsque le roi de Bénarès qui était un homme très sage passa par là.
Il s’arrêta et leur demanda: « Pourquoi tout ce tumulte, quelle est donc la question ? »
Ils lui répondirent : « Nous n’arrivons pas à nous entendre sur ce qu’est un éléphant ». Et chacun d’eux expliqua alors ce qu’il pensait qu’était l’éléphant.
Le sage roi de Bénarès leur expliqua alors calmement :
« Vous avez tous raison. La vision de chacun est différente des autres parce que chacun d’entre vous a touché une partie différente de l’éléphant. Ainsi l’éléphant a tous les traits que vous avez dit. »
Oh !, dirent les six aveugles. Et il n’y eu plus de dispute ni de combat, car ils se sentaient heureux d’avoir tous eu raison.
Quelle est la morale de cette histoire ?
C’est qu’il y a peut-être une certaine vérité dans ce que quelqu’un dit ou pense.
Parfois, nous pouvons voir cette vérité et parfois pas, car tout le monde peut avoir un regard différent.
Regard avec lequel il peut arriver que nous ne soyons pas toujours tous d’accord.
Chacun peut avoir partiellement raison tout en étant dans l’erreur. Si vous connaissez et considérez le tout, vous vous éloignez de l’erreur.
Donc, au lieu d’argumenter ou de vous disputer comme les aveugles, vous devriez dire :
« Oui je comprends, vous avez peut-être vos raisons. »
De cette façon, vous n’avez pas besoin d’argumenter ou de vous disputer pour savoir qui a raison ou non.
La vérité peut être vécue de façons différentes. C’est ainsi qu’elle enseigne à être tolérant envers le point de vue des autres, cela permet de vivre en harmonie avec les gens de pensée différente et d’enrichir votre perception et vos conclusions.
-Auteur inconnu
Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)
L’art de la diplomatie ou chacun accepte la vision de l’autre sans pour autant la condamner…
En découle une autre histoire ,celle du verre d’eau à moitié plein ou à moitié vide, l’optimiste le boira sans sourciller pour étancher sa soif tandis que le pessimiste cherchera un point d’eau avant d’en boire…
Merci.
J’aime beaucoup cette allégorie/parabole bien connue, des « Aveugles et de l’éléphant », rendue célèbre par le poète américain John Godfrey Saxe au milieu du XIXe siècle, et qui trouve son origine en Inde, dans le Jaïnisme. Elle est Utilisée aujourd’hui encore dans le Jaïnisme moderne.
Toute recherche philosophique et/ou spirituelle est d’appréhender la réalité afin de la vivre le mieux possible, de la façon la plus juste. La philosophie jaïniste estime que cette appréhension ne peut pas être faite uniquement avec des déclarations simplistes et catégoriques. car la réalité étant complexe, aucune affirmation simple ne peut l’exprimer totalement. On le voit bien dans cette histoire. Aucun n’a tort, mais la réalité est tout autre !
Cela montre /démontre aussi, d’une façon générale, si je peux me permettre le mot suivant- que chacun a une VISION des choses,- que chacun a son point de vision !Issu de facteurs divers : croyances, éducation, ouverture de conscience etc…Donc personne n’a tort et personne n’a raison.
Donner/imposer, une seule définition de la réalité à l’autre, est non seulement présomptueux et arrogant, mais surtout inexact et souvent inutile.
@ Karen
On ne peut connaitre le tout , indéfinissable par nature , on ne peut en avoir q’un aperçu d’où : à chaque un sa vérité ; par contre dans le déroulement éternel de la vie on peut le manifester de plus en plus selon l’intensité de notre amour/dévotion…….
Tous les cris les SOS
Comme un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère
Qu’on pourra lire à travers
SOS écrit avec de l’air
Pour te dire que je me sens seul
Je dessine à l’encre vide un désert
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie
Difficile d’appeler au secours
Quand tant de drames nous oppressent
Et les larmes nouées de stress
Etouffent un peu plus les cris d’amour
De ceux qui sont dans la faiblesse
Et dans un dernier espoir
Disparaissent
Et je cours
Je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent
Comme des lianes nouées de tresses
Sans comprendre la détresse
Des mots que j’envoie
Tous les cris les SOS
Partent dans les airs
Dans l’eau laissent une trace
Dont les écumes font la beauté
Pris dans leur vaisseau de verre
Les messages luttent
Mais les vagues les ramènent
En pierres d’étoile sur les rochers
Et j’ai ramassé les bouts de verre
J’ai recollé tous les morceaux
Tout était clair comme de l’eau
Contre le passé y a rien à faire
Il faudrait changer les héros
Dans un monde où le plus beau
Reste à faire
Et je cours…
La musique est notre histoire ,notre histoire ton amour ,ton amour ma chance ,tu nous manques Daniel !
La diversité est la richesse infinie de Dieu. Et elle n’est pas vouée au conflit si elle est vécue avec le sens de l’unité.