Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron
Alors que tant parlent de cette aspiration pour l’humanité à retrouver la civilisation de l’harmonie, qui connaît l’harmonie ? L’harmonie est cette absolue bienveillance qui en soi est la structure des sphères paradisiaques. Aucune critique, aucune implication dans le fait de condamner ou de juger. Le regard reste offrande. Le cœur est l’offrande. Le cœur sait ne voir que la beauté.
L’une des clefs est de contempler la beauté, même au sein de ce qui donne des apparences contraires à la beauté. La seule clef de la transmutation est le regard rivé sur le divin. N’être qu’adoration. Le monde mental croit pouvoir porter un regard critique tout en justifiant qu’il est le cœur, le cœur sait ne regarder que le cœur. Adorer la beauté.
Et maintenant dans cette phase de l’humanité, adorez la beauté même au sein de ces groupes qui semblent donner l’apparence de vouloir contrôler. Ne posez jamais le regard sur autre chose que la beauté. Pour que l’humanité fasse le pas de rétablir la Terre concrètement dans ce paradis qu’elle est, il est vital qu’elle sache ne percevoir que la beauté en tout être. Nous avons dit « tout être ». Louez le divin en contemplant chaque être.
Cela n’empêche pas l’extrême autoréférence. L’implication est entre soi et soi-même et chacun est maître de ses choix de vie. Les choix se font dans la plénitude de la liberté. Les choix excluent toute critique ou tout jugement.
Tous les règnes unis dans le même regard. Il n’est que la contemplation du-de la Vénérable. Cela est un absolu. Dénoncer les apparences négatives, c’est souiller sa perception. Le verbe est créateur. L’heure est venue pour le créateur de créer une création à l’image du cœur.
Omettre toute division de sa perception. Il n’est qu’une fraternité, celle du vivant. Quelles que soient les apparences, ne regarder que la fraternité, celle du vivant.
Ceux qui croient qu’il est plusieurs groupes, l’un qui veut dominer et les autres qui commencent à s’insurger, ne comprennent pas la réalité. La base de la transmutation de l’humanité réside dans cette offrande de l’adoration au-à la Vénérable au sein de chaque parcelle de création. Cela est un absolu.
Il faudrait que l’humanité puisse voir la transformation totale de sa physiologie lorsqu’elle s’abstient totalement de toute critique ou jugement. L’on ne peut pas dire que l’on exprime ce qui semble être manipulation sans se souiller. Il est vrai, au sein de l’absolu, aucune souillure. Cependant, l’art de la création et d’être créateur a pour règle absolue que la parole est créatrice, que la pensée est créatrice et que la création est la projection de la vision.
Vous pouvez reproduire et diffuser ces messages à condition qu’ils soient dans leur version intégrale, en format texte sans modification (pas de vidéo au son enregistré par un robot), que vous indiquiez le nom de l’auteur, Agnès Bos-Masseron, et le site anandamath.org.
Publié par Satyam (Profil & Articles associés)
Merveilleux texte ! merci
Outre une considération morale, nous pouvons essayer de prendre de la hauteur et du recul.
Si nous considérons la situation actuelle d’un point de vue historique, nous constaterons certainement, dans quelques dizaines d’années, les changements positifs qu’elle aura amenés.
Bien sûr, les maîtres du monde, les maîtres du mensonge, agissent pour leurs propres intérêts, mais si Dieu leur permet de le faire, c’est qu’Il y voit quelque bienfait pour le monde.
Dans l’histoire de l’humanité, il y a toujours eu des progrès, des abus puis des retours en arrière, voire des destructions.
L’homme semble ne pas savoir s’arrêter, se maîtriser. Quand il obtient quelque facilité, quelque plaisir, il en veut encore et encore.
Notre civilisation se précipitait vers la consommation à outrance, les loisirs à outrance, l’exploitation de la nature à outrance… Il fallait stopper le mouvement avant qu’il ne soit trop tard.
Nous savons que les dirigeants ont un plan d’asservissement général. Réussiront-ils ? Ou bien les populations arriveront-elles à faire suffisamment de prises de conscience ?
Le confinement nous oblige à un retour sur nous-mêmes, à nous remettre en question. Intériorisation forcée plutôt qu’extériorisation tous azimuts.
Le virus a ouvert la boite de Pandore de notre subconscient et laissé échapper toutes les peurs, les angoisses, les terreurs, les traumatismes jusque là soigneusement verrouillés. Les psys ont fort à faire, c’est une bonne nouvelle. Nettoyage intérieur !
La distanciation sociale, qui a pour objectif caché de séparer les êtres en les coupant les uns des autres, fait naître la frustration et amplifie les valeurs d’amour, d’amitié et de fraternité. Besoin de rapprochement affectif.
L’incertitude du lendemain, la crise économique nous ouvre automatiquement à la solidarité. Sur qui peut-on compter quand tout s’effondre ou peut s’effondrer ? Sur les autres. Nous avons tous quelque chose à donner ou à recevoir. Nous pouvons tous échanger des compétences, des objets, des services… Reconnaissance et gratitude mutuelles !
Oui nous vivons un grand chambardement, surtout intérieur, qui conduira à une restructuration de nos sociétés.
Je me prends parfois à imaginer ce qu’a pu être l’invasion romaine en France. Quel bouleversement pour les Gaulois et leur mode de vie !
Ca a pris de nombreuses années. Ils sont devenus les gallo-romains, plus civilisés et modernisés mais aussi très bureaucratisés. Contrôle, contrôle !
Espérons que notre expérience historique nous servira pour ne pas retomber éternellement dans les mêmes travers, et que de nouvelles valeurs émergeront, mettant fin aux élans guerriers, aux animosités, aux divisions de toutes sortes.
Je crois aussi que tous les mouvements anti quelque chose (racisme, violences conjugales, homophobie, féminisme, écologie forcenée…) apparaissent comme des caricatures, des indignations très exagérées mais qui servent à stopper net des disfonctionnements, à frapper les esprits. Peut-être aboutirons-nous à des prises de conscience, une plus grande sagesse et une nouvelle harmonie.
Ouiche, mais la mise au net n’est pas facile, cela demande une vigilance de chaque instant et la grande responsabilité d’être, comme chaque humain l’archétype de l’humanité , heureusement que la famille s’agrandit de jour en jour
– » Nous avons tous un enfant en nous-mêmes
La perspective jungienne, au travers de l’ouvrage Le Fripon divin : le mythe indien, envisage l’existence d’un processus qui renvoie à un archétype présent dans chaque être humain, quelle que soit sa culture. Cette universalité se retrouverait au travers du fripon divin. Le fripon divin est la figure de la petite créature mythique des légendes mais plus encore il est aussi une composante de notre âme.
Paul Radin, anthropologue rendu célèbre par ses études sur le Trickster, permit à Jung d’étayer cette thèse et d’affirmer le caractère de concept de l’enfant divin (enfant intérieur) en apportant sa contribution à l’étude de la psychologie du fripon. Spécialiste de la culture amérindienne, il s’associe à C.G Jung pour une publication commune. Coauteur de l’ouvrage Le Mythe du Fripon, »