Le rôle de l’homme est de s’éveiller à lui-même. S’éveiller signifie se reconnecter à sa nature originelle.
Il me semble difficile de se définir au travers de ses actes ou de ses écrits, ou encore ses succès et ses échecs, car ce qui définit l’homme est l’intention et l’aspiration qu’il porte dans son cœur et non le chemin qui l’a amené là ou il se trouve.
Une chose est certaine : nous avons chacun un rôle à jouer en ce monde. Ce rôle transcende notre identité sociale pour prendre écho dans notre identité spirituelle.Tout ce que nous pensons et faisons, nous le faisons d’abord à nous-mêmes…
Ainsi l’émergence d’une nouvelle humanité ne peut prendre racine que dans le cœur même de l’homme.
Ce que je vois du monde au travers des médias n’est qu’un stratagème, un pâle miroir déformé et flétri qui occulte notre identité réelle. Les médias ne nous révèlent pas à nous-mêmes, mais nous imposent une façon d’être. Une réflexion posée sur le monde des médias met en exergue les contradictions qui croisent le feu du mensonge et du conditionnement.Est-ce cela notre devenir en tant qu’humain ? Est-ce cela qui nous élèvera à la source de notre véritable identité ou nous plongera dans les affres du conflit ? A la fureur lancinante des médias que brandissent nos sociétés, les êtres se déchirent en contradictions et crachent le venin du jugement. Est-ce cela l’humanité ?
Nous pouvons exposer l’état même du monde, examiner son cortège d’injustices et de guerres qui fleurissent à chaque instant au sein même du monde. Nous pouvons décrire avec minutie, preuve à l’appui, les stratagèmes qui habillent et nourrissent les inégalités sociales. Nous pouvons dénoncer et dire à la face du monde tous les lots d’injustices qui le consument inexorablement, au détriment de la vie elle-même.Mais où cela nous mènera t-il si nous restons flétris d’analyse logique dans le labyrinthe du désenchantement et du désespoir? Nous pouvons lever une pensée vindicative et rester dans la dénonciation. Mais en cela ne cédons-nous pas à notre propre désenchantement, ne restons-nous pas attachés à notre propre violence ? Car c’est bien de violence intérieure dont il s’agit ici…
Les conflits et leurs innombrables causes restent des prétextes pour appuyer la violence et la développer jusqu’à son paroxysme. Car toute chose provient d’abord de l’homme lui-même. Rien ne naît du hasard. Et si nous accusons ce dernier, c’est tout simplement que nous n’avons pas suffisamment aiguisé notre discernement.
C’est l’humanité qui décide de son avenir à chaque instant. L’histoire se réécrit et reproduit souvent les mêmes chapitres…
Nous faudra t-il encore des guerres pour asseoir la paix, et surtout, où se trouve réellement la paix? Pour que les choses se transforment en profondeur, afin que les lignes de forces visibles et invisibles qui tissent le monde, changent et se déploient, nous devons, chacun individuellement, sortir de la peur et de la violence. D’ailleurs, que nous le souhaitions ou non, que nous l’accompagnions ou non, ce changement se produira…Notre époque est inscrite sous le signe de la Révélation. Elle est en train de prendre son envol dans la reconnaissance de notre véritable identité originelle. Notre rôle individuel est d’accompagner ce changement.
Aussi, au-delà de toutes les théories et méthodes, lisons dans les signes du monde, dans la clameur des vagues et le sifflement du vent, dans la présence du vivant et la constance de cette beauté qui sommeille en toute chose et défie le temps, la nature précieuse et unique du monde. Lisons derrière les châteaux de sable qui s’étiolent lentement sous la poussée d’un souffle nouveau, les signes du renouveau, de la simplicité, de l’humilité et de l’innocence qui sont autant d’expressions de la beauté même et restent gage de notre devenir.Au-delà des conflits et des doutes, plongeons notre regard dans la simplicité et le partage. Ne doutons plus et avançons simplement à notre rythme.
Il nous a été si souvent enseigné d’idolâtrer des Dieux vengeurs et de les craindre afin d’être sauvés, que nous sommes parfois devenus nous-mêmes vindicatifs. Et si les Dieux vengeurs nous semblent déjà lointains, nous en portons encore tous les stigmates : cette vieille peau usée de peur, flétrie de croyances et de certitudes qui se lézarde maintenant irrémédiablement sous le soleil du renouveau…Cependant, nous portons tous en chacun de nous, au plus profond de notre être, une aspiration. Une aspiration si forte et si puissante qu’elle nous motive et ouvre les portes de l’espoir. Une aspiration si profondément ancrée dans nos cœurs qu’elle nous abreuve à chaque instant. Elle puise à la source même de nos vies et efface d’un seul battement de cœur tous les séismes de l’existence.
Cette aspiration n’a pas de nom, mais est bien présente en chacun de nous. Elle n’a pas de visage, ne se voit pas, mais émerge collectivement dans notre conscience et nous invite à nous reconnecter à nous-mêmes et au monde… Au-delà de l’agitation humaine, elle éclaire le monde d’une clarté intérieure et dessine les rivages de la bénédiction et de la gratitude. Elle offre un regard clair et lucide et nous signifie que nous sommes là où nous devons être. Elle traduit cette prise de conscience de notre identité originelle en affirmant que « nous sommes ceux que nous attendons ». C’est l’instant où nous comprenons que nous sommes notre propre sauveur et notre propre lumière. C’est l’instant qui sonne le glas de toute attente extérieure… Et nous voilà invités à redevenir acteurs sur la scène du monde. Nous qui attendions d’être libérés ou comblés par ceci ou cela, sommes en train de réaliser que notre vie commence ou recommence lorsque notre attente s’achève, lorsque nous devenons l’acteur conscient de nos vies et que nous cessons de vivre par procuration.
Et aujourd’hui quelque chose est bien là, qui ne nous quitte plus. Cela se tient prêt de nous, comme une présence à la fois forte et bienveillante. Cela apparaît parfois fugacement au travers du regard d’un enfant que nous croisons ou d’un chant d’oiseau que nous entendons au loin. Cela peut prendre tant d’expressions, tant de formes, mais cela reste unique et nous attire d’une façon qui dépasse l’entendement. Cela peut nous apparaître presque irrationnel et pourtant une partie de nous le reconnait. Quelque chose est en train d’advenir, de se poser dans notre conscience pour initier notre propre métamorphose.Et voici que se joue maintenant la dernière partie de cette grande pièce de théâtre. Après avoir revêtu mille et un visages dans un véhicule de chair, nous apprenons à déposer tous nos masques de composition pour, enfin, reprendre notre identité originelle…
Alors, soyons les bienvenus en nous-mêmes ! Bienvenus sur la partition du chant de la reconnexion, dans ces nouveaux espaces qui émergent du silence des étoiles et nous invitent à nous reconnecter à nous-mêmes. Bienvenue à bord de la planète terre, dans cette période dite de Révélation, dans cette ère de célébration du vivant où l’Arbre de la vie étire ses branches vers le ciel et plante ses racines au plus profond de la terre…Passeurs de l’aube nouvelle sur le monde, et veilleurs de cette vie en éternelle floraison dans l’univers, voici qu’en ces instants de hautes conjugaisons, le sens de la vie revêt un nouvel habit de lumière. Nous sommes frères de tous horizons, sans caste ni concession.
Nous sommes frères, le cœur ardent de pardon et la main tendue vers de nouvelles oraisons. Nous nous tenons dans l’humilité, là où la vérité est partout et nulle part.Nous ne sommes d’aucune caste, obédience ou encore religion, et tous les hommes sont nos frères. Nous ne sommes d’aucun jugement ni préjugé, et c’est pour cela que nous accueillons la vie dans toutes ses manifestations.
L’amour, la beauté, le respect, l’innocence, la compassion, la gentillesse, la créativité et le partage sont les seules réalités que nous reconnaissons et manifestons en ce monde. Le partage, l’intégrité et l’amour sans condition sont les seuls bagages que nous emportons ici bas.Peu importe le pouvoir des hommes, peu importe le succès ou l’échec, notre rôle est de transmettre notre origine commune, au-delà de toutes nos rivalités et nos croyances. Notre langage est le silence et notre regard est celui de la compassion et de l’humilité. Nous ne nous approprions pas les enseignements de sagesse de la Loi de Un, car ils n’appartiennent pas aux humains. Nous ne faisons que les emprunter afin d’abolir les barrières de la séparation entre les hommes.
Renouer avec soi-même, c’est s’accorder avec son identité, non pas sociale, mais originelle au travers d’un long et patient processus de prise de conscience de soi-même, qui nous amène à transiter d’une conscience égotique vers une conscience universelle.
Cette conscience universelle nous inscrit dans une nouvelle relation au monde, tournée vers l’altruisme qui est une des plus hautes manifestations de l’abondance. Car l’altruisme comprend que, pour ne pas perdre quelque chose, il faut l’offrir. Et c’est ainsi que notre propre vie devient offrande et fontaine d’abondance.
Alain Degounois
L’obsession d’une quête sans nom sans que celà ne soit le reflet d’une seule personnalité un objet sans réponse…UN OVNI
Quelle conduite tenir à ce que nous souhaitons réellement voir en ce monde .
Ne faut-il pas d’abord comprendre avant d’agir ?
Pour le vaccin ,quelle est la destination ,la logique !
S’agit-il de dire ,c’est la solution ,la seule ,l’unique ?
S’agit-il d’honorer 200 Millions de doses ?
d’injecter 70 millions de vaccins avant mi-septembre ?
Que comprenons-nous pas ?
Qu’en raison de cette famille de corona ,de la duplicité des vaccins face aux dits- variants de la vie ,aux seules origines ,la terre aurait façonné des milliard d’humains en « homo omnibulis »…suivant leur environnement et nous n’entrerions pas dans une spirale de vaccinations obligatoires ;l’humanité s’auto-annihilerait-elle par le biais de ce nouveau paradigme de la modernité ?
Quelque chose ne va pas !
Le puzzle médiatique est incomplet !
A celà tu rajoutes la peur du lendemain ,le mensonge ,l’oubli des erreurs passées ,c’est usant ,inutile ,futile ,inaudible !
Nous résistons pour que nos enfants soient enfin notre avenir ,une envie indestructible !
VVV
Cette conscience universelle nous inscrit dans une nouvelle relation au monde, tournée vers l’altruisme qui est une des plus hautes manifestations de l’abondance. Car l’altruisme comprend que, pour ne pas perdre quelque chose, il faut l’offrir. Et c’est ainsi que notre propre vie devient offrande et fontaine d’abondance.
Alain Degounois
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Ceci est le pré-requis pour retrouver la mémoire de qui, de ce que nous sommes: des êtres de lumière venus incarner la joie, l’amour, la plénitude en toute conscience .
Tout à fait Jacques
Si on peut éviter la noirceur pour voir la lumière ,ce serait bien mais on perdrait peut-être le but de sa propre incarnation ,en quoi pourrais-je être utile si je me néglige ,je perd toute fierté ,tout combat ,toute humilité ,en quoi serais-je différent ?
Que sommes-nous réellement pour s’ignorer autant ?
J’ai mal depuis bien longtemps mais c’est ma force ,aussi pugnace qu’affirmé l’injustice me taraude au plus profond de moi et je cherche la joie ,le bonheur et je l’obtiens dans la vision de ce qui m’est offert ,vous en tout et par tout ,serait-ce donc la vie ,la vie qui s’offre à moi pour que je n’en retienne que le pur nectar ,d’être là ,vivant ,accompli.
La politique me pose un souci d’équité ,de pensée ,de but et je regrette tous ces sondages qui ne sont le reflet de nos hantises ,alors à quand la démocratie directe des idées ,le plus grand forum qui soit ou chaque est libre de s’exprimer sans que l’on y arrache la tète ,le viole ou le tue ?
A quand la libre décision d’un peuple plus unis qu’il ne croit !
Liberté chérie je t’aime qu’aurait-on d’autre à dire ou à faire ?
Nous ne sommes pas une sous-espèce qu’elle soit colorée ou nom ,nous restons debout sur nos pieds ,les pieds sur Terre !
La liberté a toujours existé, elle est présente au commencement et le sera a la fin, loin dans le futur, bien avant que le soleil consume la terre .
la democratie directe existe depuis que la terre heberge une humanité, cela nous l appelons le royaume des cieux, ou l assemblé de l eternel, c est cet espace sacré inviolable et inviolé ( si tel n est pas le cas c est que tu n es pas dans cet espace ), le monde n est qu un pale reflet ou se repaissent les loups voraces mais ou l on trouve aussi des agneaux courageux qui méprisent la mort que porte la bête immonde .
si tu sais que la noirceur existe et que tu as reconnu que c est aussi un moyen de reconnaitre la lumière, alors le salut a frappé a ta porte, quittes l habit misérable et larmoyant, cesses de pleurer sur ceux qui causent la perte du monde, car il est déjà jugé et la bête immonde avec lui et les deux sont destinés a disparaitre .
La noirceur, l’ombre ne peut exister sans la lumière , pour être des êtres humains » éclairés » le discernement est nécessaire , le libre choix inaliénable nous a été accordé en » raison » que notre essence , notre être véritable est souverain de naissance puisque nous sommes des étincelles de Il/Elle, la Vénérable/le Vénérable l’Inconnaissable qui SE connaît à travers les milliards et les milliards et les …de ses facettes .
Notre rôle d’humain accompli est de traverser le miroir et de voir qu’au-delà des apparences SEULE est la Lumière, la Joie, l’Amour, La Plénitude et que nous sommes Cela
Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron :
L’humanité pourrait entendre et percevoir les pas et les voix de ces êtres éclairés et éclaireurs qui convergent dans la même intention. Ils montrent la voie d’une éthique nouvelle, d’une transparence nouvelle, d’une simplicité absolue.
Ne jamais louvoyer, offrir. Penser, parler, agir à l’image de cette éthique. Seule est nourrie la voie du cœur. Le regard choisit de ne voir que le beau et le bon car tout est le beau et le bon, même au milieu des masques ou des déguisements.
L’heure est venue, les planètes s’inclinent devant la simple grandeur de l’être humain divin. Il est tous ces êtres, éclairés et éclaireurs, qui montrent la voie de l’éthique absolue. Comprenez-le, cette voie de l’éthique absolue est le prérequis pour que la Terre se dépollue. Cette voie de l’éthique absolue est le prérequis pour que s’embrase la Terre et qu’en sous-produit de cet embrasement, elle se retrouve planète lumière resplendissante.
Très beau message auquel j’adhère complètement.Merci
Ni l’un ,ni l’autre ,les deux sont tout aussi aveuglants et on perd tous les repaires d’équilibre ,d’équité ,de vérité…
Nous assumons nos choix et nous faisons l’inverse de ce que nous souhaiterions faire.
Dés le départ ,on a raté la vaccination ,toute la stratégie se découvre et on explique encore que c’est la faute au COVID ?
Serions-nous des plantes ?
Mème si nous le voulions ,nos choix sont déjà transposés dans le futur et voir son propre futur ,c’est comprendre son unique présent.
Le monde devient sérieux !
Je ne me vaccinerai pas pour des prétextes mais par raison et mème si j’avais choisi l’acte citoyen ,c’était en janvier qu’il fallait proposer d’autres stratégies de guerre et de les approuver dans le vote ,pas des batailles solitaires !
Nul n’est parfait ,sans nul doute mais collectivement on peut toujours faire mieux et se rejoindre sur une mème ligne d’action ,on est plus des enfants !
non, ils sont un leg et font partie integrante de notre psyché .
il n y a de rôle que pour ceux qui refusent cette loi .
Magnifique message de Monique Mathieu :
Tout se met en place
ducielalaterre.org
« Vous êtes inondés d’informations inférieures, d’informations de peurs, de manipulations, et malheureusement une grande partie de vos frères humains ne seront pas prêts, tout simplement. Ils auront donné beaucoup trop d’importance à ce qu’ont diffusé les gouvernements de tous les pays, ils auront donné trop d’importance à leurs propres peurs, ils n’auront pas compris qui ils sont. »
Il est très important d’apprendre à dépasser les peurs qui se présentent à vous.C’est le choix de faire la lumière en soi.Je me souviens d’une canalisation qui insistait là-dessus:la lumière sera toujours plus forte que l’ombre et travailler sur ses peurs,c’est travailler avec la Lumière.
A l auteur : tu parles d or
Je vous livre ici un texte trouvé sur un journal canadien:
« Pandémie: comment la peur est utilisée comme stratégie politique »
David Crête
Professeur de marketing à l’École de gestion de l’Université du Québec à Trois-Rivières
LA SCIENCE DANS SES MOTS / La peur est indissociable de qui nous sommes. Comme émotion primaire, elle a son utilité, car elle nous permet parfois de survivre ou d’échapper au danger. Cette émotion est également utile en communication en plus de jouer un rôle politique indéniable. La pandémie, qui dure maintenant depuis un an, fait ressortir ces deux côtés de la même médaille.
Car la peur a été un instrument privilégié dans la gestion politique de la pandémie. Le langage des autorités, faisant appel à des images fortes de confinement, de couvre-feu, de barrages routiers, de patrouilles policières, de centres-villes déserts, de masques et de morts quotidiennes, a pu mener à cette obéissance qui était recherchée. À cela s’ajoute, ces jours-ci, la menace des «variants». Cette hypothèse mériterait d’être vérifiée, tout comme le rôle des médias, joueurs de premier plan et amplificateurs importants de la nouvelle.
Comme professeur de marketing et de communication-marketing, à l’École de gestion de l’Université du Québec à Trois-Rivières, les dessous de nos comportements m’interpellent particulièrement. Quelles sont les motivations nous poussant à adopter tel ou tel comportement? Quels mécanismes ont mené la population à obéir aux règles sanitaires décrétées par les autorités?
La peur: un outil politique qui remonte à loin
En remontant dans le temps, on saisit bien l’importance de la peur. L’historien grec Thucydide a décrit la réalité des guerres qui menaçaient les cités grecques il y a plus de 2000 ans. La peur a d’abord un rôle politique dans les rapports entre gouvernants et gouvernés.
Elle est la cause qui pousse à l’action. Des siècles plus tard, Thomas Hobbes, philosophe anglais, soutient que c’est l’État qui identifie parfois un objet, une menace, dont il faut se méfier, dont il faut avoir peur. Surtout lorsque, de prime abord, la population y prête plus ou moins attention.
Pour Hobbes, la peur joue également un rôle positif car elle permet à l’autorité, le souverain, de gouverner et de maintenir l’ordre en alimentant la crainte de sanctions. Nicolas Machiavel, de son côté, soutiendra qu’il est plus sûr d’être craint que d’être aimé. Gouverner, c’est mettre vos sujets hors d’état de vous nuire et même d’y penser.
Au 19e siècle, Alexis de Tocqueville entreprend un périple aux États-Unis, qui le mènera aussi au Canada, à Québec et à Montréal, notamment. Il observe la démocratie naissante et en tire certaines conclusions qui font encore écho aujourd’hui. Sans traiter directement de peur, il mentionne que dorénavant le peuple ne sera plus mené par un tyran, mais plutôt par un tuteur — un despotisme plus doux, en somme.
Alors que nous semblons vivre avec une certaine insouciance, le pouvoir veille sur nous. Dans son fameux essai, De la démocratie en Amérique, Tocqueville écrit que le pouvoir «pourrait ressembler à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance».
Aujourd’hui, la peur interpelle encore. Le politologue américain Corey Robin y a d’ailleurs consacré un ouvrage en 2004. Il résume le processus, rappelant Hobbes : les autorités identifient un objet dont le public doit avoir peur pour ensuite expliquer sa dangerosité.
À la lumière de ces quelques aspects, peut-on soutenir que la peur a été un atout pour les gouvernements dans la gestion de la crise actuelle? A-t-elle permis de faire obéir? Le paternalisme dont parle Tocqueville a-t-il facilité la tâche des autorités?
La peur… à dose modérée
La communication, la publicité en particulier, vise souvent un objectif ambitieux : modifier un comportement. Au fil du temps, nous avons vu passer des campagnes qui tentaient de nous sensibiliser à des enjeux de santé publique reliés au port de la ceinture de sécurité, aux dangers du tabac, au sida ou à l’abus d’alcool et de drogues.
Bien souvent ces messages misaient sur la peur, si bien que le recours à cette émotion a été souvent étudié. Comme c’est toujours le cas en publicité, la zone est grise. Il est difficile, voire impossible, d’établir une recette menant directement à l’efficacité et à l’impact recherché.
Une méta-analyse (étude d’études) menée en 2015 apporte un éclairage révélateur sur l’efficacité de la peur. Il semble tout d’abord qu’une représentation modérée de la peur soit efficace et qu’il n’est pas nécessaire d’en ajouter. Un message modéré peut être suffisant et livrer l’impact attendu.
La forme du message est également importante. S’il mentionne un niveau élevé de sévérité ou de probabilité que le pire arrive, il a plus de chance de faire son effet : «Une femme sur quatorze est destinée à développer un cancer du sein au cours de sa vie. Ainsi, chaque femme peut avoir un cancer du sein. Vous courez également ce risque!»
Alors que nous sommes en pleine période de vaccination contre la COVID, un message favorisant un acte unique (se faire vacciner) sera plus efficace qu’un appel à poser un geste répété (faire de l’exercice plusieurs fois par semaine). Poser un seul geste est moins exigeant que de devoir en poser plusieurs. Mais il faut noter que ces deux façons de faire présentent une efficacité, la première étant plus grande.
Le genre peut aussi jouer un rôle. Plus l’auditoire est composé de femmes, plus le message de peur sera efficace car elles sont plus sensibles à la prévention que les hommes. Les auteurs de cette méta-analyse concluent cet important exercice en mentionnant que la peur montre son efficacité et son utilité lorsque certains paramètres sont respectés.
Le recours à la neuroscience apporte de nouvelles connaissances permettant de «lire» l’effet de la peur sur le cerveau. Une récente étude, publiée en 2018, tend à démontrer qu’une publicité faisant appel à la peur provoquerait une plus grande activité du cerveau si l’on compare à d’autres types de publicité. Est-ce à dire qu’on se rappelle davantage une publicité de ce genre? Peut-être.
Lorsque le virus Ebola est apparu au Texas en 2014, et que la nouvelle s’est répandue, certains ont parlé d’une «pandémie de la peur». Virus inconnu, fatal, les autorités sauraient-elles comment y faire face? La COVID nous a placés dans une situation semblable. La peur a joué un rôle, l’émotion étant souvent palpable.
Pour envisager l’avenir avec optimisme, il faut se rappeler que la peur peut être positive. Une motivation pour continuer à avancer =? Pourquoi pas.
lesoleil.com
Il n’y a que deux sentiments majeurs de l’être humain : la peur et l’amour ; la peur contracte, l’amour dilate ; certes par réaction de peur on peut agir mais cela n’aura jamais l’ampleur et la puissance de l’action motivée et impulsée dans la simplicité d’être qui et ce que nous sommes .
– De l’Ami ( Jésus )
» …Car voyez-le, la seule invitation est de ramener sa pleine humanité à chaque être humain, et la pleine humanité de chaque être humain est sa divinité. Non un concept, mais la réalité de cet être qui, dans sa nature et sa structure, est l’image pure du divin. La réalité de cet être qui dans sa réalité, dans sa structure, est le soleil de l’amour. Ainsi naturellement, dans cette perspective et cette vision, s’éveille l’autoguérison innée à chaque corps. Eveillons le corps lumineux de chaque être humain. Eveillons ce corps, reliant chaque cellule, chaque organe, à la structure, à la nature de ce corps … »
– Message reçu par Agnès Bos-Masseron le 9-10-20
Ne plus se croire petite personne manipulée
Vous le savez, l’humanité maintenant ne peut qu’actualiser l’invitation. Ne plus se croire petite personne manipulée ou manipulable, influencée ou influençable, se savoir le cœur d’infini. L’infinie puissance de la toute bonté, l’infinie puissance de la toute beauté de l’Être qui reste unique et qui simultanément s’incarne en des milliards de formes et des milliards de voies. Harmoniser sa voie à la voie unique. La rencontre, vous le savez, est dans ce oui à être le don vivant.
Il est vrai, belles sont cette invitation et cette ouverture. Ne jamais croire dans de faux drames. Regarder l’ouverture et l’actualiser à travers son incarnation et son acceptation d’être le plein bonheur, d’être le oui vivant, d’être la flamme, d’être la simplicité, d’être la vie.
Ceux qui ne savent pas entendre l’invitation ou qui choisissent de ne pas l’entendre, peuvent être pris dans cette illusion de tourment ou de tumultes, ne comprenant pas que chaque être seul est l’initiateur de ses propres tumultes. Pour ceux qui choisissent d’être le oui vivant, tout s’apaise. Une autre réalité. Vous le savez, les mondes sont superposés. La beauté dans ce moment d’éternité, d’être ouvert au monde le plus vaste car le plus simple. Être le cœur d’infini et retrouver l’art d’être incarné.
Le secret reste l’attention, l’attention offerte à l’intention. On ne peut se permettre de regarder les faux tumultes car l’attention donne vie. On ne peut que rester cette simple limpidité, cette infinie détermination de l’être qui se sait la puissance de la perfection, et cela, l’affirmer par son incarnation.
Vous accompagner en cela est notre joie infinie.