La vérité est d’une telle simplicité, tout est dit, il suffit de lâcher prise sur ce qui est éphémère.

Comprendre que tout est le reflet de notre pensée créatrice, que tout est vécu en temps réel sur le grand écran de l’éternel présent, comme une télévision aux chaînes infinies, où toutes les possibilités se manifestent en temps réel. La différence est que lorsqu’on fait l’expérience d’une réalité, et ce à travers ce qui sert d’ancrage à ce monde, on est confronté à l’illusion du temps, sans laquelle il ne peut y avoir d’apprentissage de cette expérience éphémère. En tant qu’intelligence absolue de l’éternel présent, où tout est lumière, libre de toute création de pensée créatrice, c’est-à-dire lorsqu’on expérimente et apprend à travers ce qui sert d’ancrage à un monde, un univers, une réalité et une dimension quelconque, on se prend au jeu de l’identification, croyant que tout est réel, exprimant ainsi la réalité conceptuelle, alors que tout est projection éphémère en temps réel.

En fait, tout est illusoire, peu importe la réalité qui se manifeste en temps réel sur le grand écran de l’éternel présent, lorsque l’éveil est atteint, il n’y a plus d’identification à quoi que ce soit, tout est perçu comme une expérience et un apprentissage, dans un seul but, révéler à travers ce qui sert d’ancrage à ce qui se manifeste en temps réel, notre véritable nature divine, en la lumière absolue, qui n’a pas besoin d’être pour être l’éternel présent, libre du pouvoir créateur de la pensée créatrice. Tandis que ceux qui continuent à s’identifier à ce monde, ou à quoi que ce soit, expérimentent et apprennent ce qui est éphémère, quelle que soit la dimension, la réalité, l’univers et le monde, reflétant leurs croyances, leurs pensées et leurs prétentions d’être.

Par Régis Raphaël Violette

There is no greatness where there is no simplicity, goodness and truth.

Leo Tolstoy

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)