Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron

Cette difficulté peut être offerte à la joie du Un de s’exprimer par des milliards de facettes pour se glorifier. S’exprimant par ces milliards de facettes, est le jaillissement de la création. Et la création exprime le Un dans des milliards d’unicité, des milliards de formes, des plans, des modes. Tous restent le Un. Rien n’est extérieur. Au cœur de chaque cellule réside toute la création, tous les plans, tous les êtres.
Chaque être est un prisme et ce prisme a toutes les facettes. Chaque être trouve une expression de lui ou elle-même dans le règne angélique, cosmique, animal, divin, minéral, végétal. C’est cela qui rend très concrète cette intimité entre tous les plans et tous les règnes.
Il ne s’agit pas d’expression extérieure à soi mais d’expression à travers tous les modes, toutes les formes et tous les plans de la gloire de l’Être qui jaillit dans chaque unicité. Et chaque unicité, tel un prisme, a une facette tridimensionnelle, une facette multidimensionnelle bien sûr, une facette divine, une facette ascensionnée, une facette d’un être animal, une facette d’un être végétal, une facette d’un être minéral, une facette d’un être angélique, une facette d’un être archangélique.
Certaines de ces facettes sont des collectifs, d’autres une expression isolée. Tu vois la beauté et tu vois pourquoi il existe une telle intimité entre tous les plans, tous les règnes et tous les modes. Et tu vois à quel point il est illusoire de croire que l’être humain est plus évolué que quelque animal, que quelque plante, et peut contrôler. Tu vois la beauté de l’incarnation. La transparence amène à cette intimité vécue de façon concrète.
Les traditions ont voulu exprimer cette intimité en parlant par exemple d’animal totem ou de plantes qui expriment la même essence que le corps physique, ou de minéraux qui expriment la même essence que la planète qui est ce que Je Suis, ou d’être divins ou angéliques, anges gardiens par exemple, une autre facette de soi, archanges.
On parle là d’un collectif dans lequel se fondent plusieurs individualisations, toujours dans la seule intention d’être le reflet du Sans-reflet, d’être adoration. Tu vois la beauté de ce respect absolu de chaque être qui se reconnaît dans tous les règnes et qui honorent tous les règnes comme une facette de soi.
R : Merci beaucoup. C’est merveilleux.
C’est merveilleux, tu l’as dit. Merveilleuse est l’incarnation. Comment l’humanité peut-elle se limiter à se justifier à quel ego récriminant quelque fonction ou se croyant devoir contrôler, supérieur ? Supérieur, inférieur, tout se fond dans l’union.
La beauté est qu’il suffit d’une voix ou de quelque voix – car il n’est pas qu’une seule voix, il est quelques voix – qui murmurent pour que chacun dans sa fréquence, dans son plan de développement entende, puisse percevoir, et choisisse le oui vivant. Les voix sont une. La beauté est d’être le oui vivant.
Merveilleuse est la création car elle est le chant de gloire de l’incréé.

Auteur : Agnès Bos-Masseron
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Publié par Satyam (Profil & Articles associés)