La vérité nue

Pas facile pour celui qui vit cette vérité nue, de faire ce constat qui change à jamais le regard pour l’éternité, toute une révélation qui remet toutes les pendules à zéro, et donc de partir là où tout a commencé, là où tout finit. Ce n’est pas facile de prendre ce virage à 360 degrés, comme si tout ce qu’on nous avait appris depuis le temps des origines était de faire la plus grande des observations. Cela remet tout en question, car ce que nous pensions, croyions et prétendions être la réalité n’est en fait qu’un mensonge, une échappatoire pour ne pas voir ce qu’il en est vraiment, l’éphémère la fin du rêve, celui de tous les possibles. Tout en étant être la plus grandiose, la plus bénéfique, la plus extraordinaire des vérités. Cette vérité absolue consume tout de son feu sacré, consumant tout sans le moindre remords, quelle que soit la réalité, la dimension ou autre, tout est consumé, balayé, ce qui a été n’est plus, puisqu’il existe que dans l’esprit créateur. La lumière absolue révèle, elle ne fait pas que révéler, elle est de toute éternité, la vérité nue ne restant que l’absolu, la lumière éternelle de l’éternel présent.

Nous pensons, croyons et prétendons savoir ce qu’est la réalité, en nous identifiant à ce qui sert d’ancrage à ce monde, en regardant un monde où chacun a sa propre interprétation, observation, vérité de ce qui se manifeste sur le grand écran de l’éternel présent. Depuis notre naissance dans ce monde, nous sommes conditionnés à voir, à percevoir la réalité selon ce que nous pensons, croyons et prétendons savoir ce qui est réel ou non, jugeant tout ce qui est selon notre conception. Mais quelle est cette réalité dans laquelle nous portons ce regard selon ce que l’on pense, croit et prétend connaître ce qu’est l’instant présent, à savoir qu’il en est de même pour tout ce qui est, quelle que soit la réalité, dimension ou autre ? Qui sont tous ces êtres humains, qui vivent leurs propres interprétations de ce qui semble être le réel de ce qui ne l’est pas. Il est amusant de voir comment nous nous comportons à travers ce qui sert d’ancrage à ce monde, à travers les sens de ce véhicule humain, en nous laissant piéger par les pensées, les croyances et les prétentions à juger le contenu de nos pensées, car ce qui remplit notre esprit alimente la perception de ce que nous faisons de ce monde, quelle que soit la réalité, dimension ou autre. Lorsque nous cessons de penser, tout n’est que paix, joie et silence. Quel que soit le contenu de nos pensées, il est la cause de notre enfermement, de notre aveuglement, de notre plus grande ignorance, de nos peurs et de nos maux, comme il l’est pour ce que nous considérons comme le bonheur, qui est très éphémère pour la simple raison que les pensées ne font que nourrir ce qui nous empêche d’être libres. Tout est conditionné par les sens et ce que nous ressentons détermine nos pensées, ce qui nous fait croire à cette réalité, mais qui en fait est une manifestation de notre pensée créatrice.

Quoi que nous pensions, croyions et prétendions être, quoi que nous disions, fassions, tout est illusoire, tout est le fruit de notre esprit, de notre pensée créatrice. Il n’y a pas d’ombre, pas de lumière, pas de bien, pas de mal, tout est le fruit de notre pensée. Nous croyons être cette forme humaine, qui en fait croit être née d’une femme fécondée par un homme, sans nous rendre compte que nous sommes victimes de notre pensée créatrice. Quel que soit le monde, l’univers, la réalité, la dimension ou autre, tout est le fruit de notre pensée créatrice. Nous nous croyons victimes de ce monde, de ceux qui n’ont pas le même regard, qui jugent notre façon de vivre, de nous exprimer, parce qu’ils ont un autre regard, une autre façon de faire, de penser, alors que la réalité ultime est que nous sommes victimes de notre propre regard, pour la simple raison que ce que nous croyons être réel n’est que la manifestation de notre propre matrice temporelle, de ce qui n’est qu’un rêve éphémère, celui de tous les possibles, car dans cette matrice tout est la manifestation de notre pensée créatrice. Pour ceux qui croient en la mort, seront désolés d’apprendre qu’il n’y a ni début ni fin, puisqu’on est la lumière absolue de l’éternel présent et que quelle que soit la réalité, dimension ou autre, ainsi que la vie dans toute sa manifestation est illusoire, car ce qui sert d’ancrage est bien une création de l’esprit, de la pensée créatrice comme pour toute chose…

Il peut être très perturbant pour celui qui a un esprit tourmenté de réaliser que tout est illusoire, que toute création manifestée sur le grand écran de l’éternel présent n’est qu’une projection de l’esprit, de la pensée créatrice, de l’intelligence absolue de la lumière éternelle qui par la pensée créatrice maintient la matrice temporelle, qui n’est qu’un rêve, qui prend fin lorsque nous intégrons la vérité nue et que nous réalisons que nous sommes le créateur de notre propre enfermement, aveuglement, qu’il n’y a rien à juger, ni à condamner puisque tout est la manifestation de ce que nous croyons être, quelle que soit la réalité, dimension ou autre, il n’y a que l’absolu, la lumière éternelle de l’éternel présent. Quoi que nos sens nous révèlent à travers ce qui sert d’ancrage à ce qui n’est qu’un rêve, une projection en temps réel sur le grand écran de l’éternel présent, tout ce que nous pensons, croyons et prétendons être ne sont que des illusions de notre pensée créatrice.

La vérité nue est qu’il n’y a que l’absolu, la lumière éternelle de l’éternel présent, qui n’a pas besoin d’être pour être, tout ce qui naît du mental est illusoire, de la pensée créatrice dont nous sommes la lumière absolue. Rien n’existe réellement, puisque tout est expérience et apprentissage de ce qui naît de la pensée créatrice, autrement dit un rêve éphémère, celui de tous les possibles. En connaissant cette vérité nue, l’expérience de ce qui n’est qu’un rêve, quelle que soit la réalité, dimension ou autre, quelle que soit la manifestation de la vie, tout devient quelque chose de divin, de grandiose, puisque tout est accompagné, accueilli, accepté, respecté et aimé du plus grand amour qui soit simplement en assumant sa véritable nature divine. Il n’y a rien à juger, tout ce que l’on pense, croit ou prétend être n’est qu’un rêve. Ce que nous croyons être le passé, le présent et le futur ne sont que la projection de notre pensée créatrice, il n’y a que l’absolu, l’éternel présent.

Par Régis Raphaël Violette

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)