Alors que celui qui vit le véritable éveil, n’est plus identifié au Moi individuel ni au Moi universel, il est la lumière absolue.

Ce que nous appelons monde, univers, réalité, dimension ou autre, tout est une projection de notre pensée créatrice, de même que pour ce qui sert d’ancrage à ce monde, quelle que soit la manifestation de la vie, tout est illusoire. Nous le croyons pour la simple raison que nous voyons ce monde à travers ce qui n’est qu’une création éphémère. Le corps humain est un véhicule adapté pour nous faire croire à cette réalité, en croyant que nous sommes dans une diversité, alors que tout est notre propre projection. Quel que soit l’endroit où l’on regarde ce monde, quelle que soit la manifestation de la vie, quelle que soit la façon dont on la regarde, tout est une création de la pensée. Quelle que soit l’expérience et l’apprentissage que l’on voit à travers la vie, à travers ce qui sert d’ancrage, tout est destiné à nourrir l’illusion de ce qui n’est qu’un rêve éphémère celui de toutes réalités, dimensions et autres.

Nous croyons en la vie pour la simple raison que nous observons sa régénération, que la vie donne naissance et que la mort met fin à la vie, que le temps a raison de la vie. Tout est illusoire, ce qui sert d’ancrage à ce monde, n’est rien d’autre qu’un véhicule pour expérimenter et apprendre notre propre pensée créatrice. Nous nous servons pas seulement de ce corps humain, mais la totalité de tout ce qui est monde, univers, réalité, dimension et autre, qui manifeste la vie dans toutes ses possibilités. Mais tout cela fait partie de ce qui émerge de la pensée créatrice, à travers notre véritable nature divine en la lumière absolue de l’éternel présent.

Lorsque nous nous attaquons à ce monde, à cet univers, ou à tout ce qui est, quelle qu’en soit la réalité, la dimension ou autre, cela revient à nous le faire à nous-mêmes, pour la simple raison que tout est un reflet de la pensée créatrice. Nous agissons par ignorance, en nous laissant piéger par des pensées, des croyances et des prétentions, pour la simple raison que nous nous identifions au moi individuel, au lieu de réaliser que tout est lié, le moi universel, qui est à la fois tout de sa création éphémère de ce qui émerge de la pensée créatrice, dont nous sommes la lumière absolue de l’éternel présent.

Enlevez vos œillères, tout ce qui est, tout ce qui doit être, est la projection de la pensée, quel que soit le monde, l’univers, la réalité, la dimension ou autre. Il n’y a pas de coupable, il n’y a rien à juger, rien à condamner, rien à chercher, rien à découvrir puisque tout est un rêve éphémère, un enfermement, un labyrinthe dans lequel chacun est pris à son propre piège, comme un serpent qui se mord la queue, sans comprendre le pourquoi du comment. Tant qu’on reste identifié au moi individuel, on n’est que la continuité de l’expérience et l’apprentissage de la pensée créatrice, qui ignore où tout a commencé, cherchant la fin. Alors que celui qui vit le véritable éveil, n’est plus identifié au Moi individuel ni au Moi universel, il est la lumière absolue de l’éternel présent, qui n’a ni début ni fin, que tout ce qui a un début et une fin, émerge de la pensée créatrice, créant ce rêve de tous les possibles, où le temps a raison sur tout, le passé, présent et futur sont le même espace-temps, où tout est illusion.

Comment se libérer ? En embrassant ce que nous sommes de toute éternité, qui accompagne, accepte, accueille, respecte et aime d’un amour absolu tout ce qui est, tout ce qui doit être, car tout est consumé par l’éternel présent, en la lumière absolue, notre véritable nature divine.

Par Régis Raphaël Violette

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)