Regardez attentivement les conséquences qu’auraient des bombardements sur les installations nucléaires de l’Iran et ensuite, priez

Dernièrement, le gouvernement des États-Unis a augmenté d’un cran le ton belligérant qu’il emploie contre l’Iran.

Deux flottes offensives de porte-avions sont maintenant près de l’Iran et une autre serait en route. Tout le monde dans la région se prépare à un bombardement de la centrale nucléaire et les installations d’enrichissement d’uranium de l’Iran. Tout comme eux, l’Iran est prêt pour la guerre.

Les États-Unis aurait retenu quelque 10 000 cibles en Iran. Les principales sont l’ensemble des installations nucléaires, y compris la centrale nucléaire de Bushehr sur la côte du Golfe Persique, près du Koweït, et les installations d’enrichissement de Natanz près d’Ispahan. Bushehr est une ville industrielle comptant près de 1 million d’habitants. Pas moins de 70 000 ingénieurs étrangers travaillent dans cette région qui comprend un grand gisement d’hydrocarbures. Natanz est le principal site d’enrichissement d’uranium de l’Iran, au nord d’Ispahan, qui comptent aussi des installations de recherches nucléaires. Ispahan est une ville du patrimoine mondial avec une population de 2 millions d’habitants.

Le réacteur nucléaire iranien de Bushehr dispose de 82 tonnes d’uranium enrichi (U235) qui sont maintenant chargé dans le réacteur, selon des reportages de la presse israélienne et chinoise. Il est prévu que la centrale deviendra opérationnelle cet été, ce qui lui permettra de produire de l’électricité. Les installations d’enrichissement de Natanz opèrent à pleine capacité et elles enrichissent de l’uranium afin que cet uranium puisse être utilisé dans des réacteurs selon les rapports de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique.

Vue des installations nucléaires de Boushehr

Selon le Centre de contrôle des maladie [des USA], l’uranium 235 utilisé dans les réacteurs nucléaires a une demi-vie de 700 millions d’années. Lorsqu’il est utilisé à titre de combustible pour des réacteurs, il se transforme en uranium 238 qui lui, a une demi-vie de 4,5 milliards d’années. Ces isotopes radioactifs sont dangereux pour la santé parce qu’ils émettent des particules alpha et aussi parce qu’ils sont chimiquement toxiques.

Lorsque inhalé, il crée des dommages aux tissus pulmonaires. Lorsque ingéré, il crée des dommages aux reins et causer le cancer des os et des tissus du foie. Selon une récente étude de recherche médicale, l’exposition à l’uranium engendre des déformations aux nouveaux-nés ou engendre des mort-nés.

Jamais dans toute l’histoire ne s’est produit le bombardement délibéré de centrales nucléaires et d’installations d’enrichissement nucléaire. De telles installations, partout dans le monde, sont exploitées sous de sévères règles de sécurité parce que le rejet de matières radioactives est mortel au moment même où l’événement se produit et longtemps après y avoir été exposé. Si le États-Unis ou Israël devait bombarder délibérément une centrale nucléaire pleine de combustible nucléaire ou encore des installations d’enrichissement de combustible nucléaire, cette règle serait violée; des éléments radioactifs seraient alors rejetés dans l’environnement.

Il y aurait d’horribles décès dans la population environnante. L’Union of Concerned Scientists [L’Union des scientifiques préoccupés aux USA] estime que 3 millions de décès surviendraient dans les 3 semaines suivant les bombardements des installations nucléaires d’enrichissement près d’Ispahan et la contamination recouvrirait l’Afghanistan, le Pakistan, jusqu’en Inde.

Les réacteurs de même que les installations d’enrichissement sont construits en béton extra fort, souvent avec de multiples couches de rétention en dômes et ils sont souvent construits sous terre. Le bombardement de telles installations exigent de puissants explosifs, tels que des ogives pénétrantes sous terre voire même des ogives nucléaires. De telles explosions souffleraient la contamination très haut dans l’atmosphère. Mais où irait cette contamination? C’est une question difficile à répondre et difficile à prévoir.

Au cours de la guerre du Golfe de janvier 1991, de nombreux puits de pétrole au Koweït ont été incendiés. Selon le Département d’État américain, « des pluies noires ont été signalées en Turquie et de la neige noire est tombée au pied des montagnes de l’Himalaya. » Le nuage radioactif causé par le bombardement des installations nucléaires de l’Iran prendrait possiblement ces mêmes directions si les conditions météorologiques étaient les mêmes. Mais le nuage radioactif pourrait aller vers le nord c’est-à-dire, en Europe. Au cours de l’invasion de l’Irak par les États-Unis qui étaient accompagnés par le Royaume-Uni, l’Australie et d’autres pays en mars 2003, des munitions et des bombes à l’uranium appauvri (U238) ont été utilisées.

Il a fallu 9 jours pour que des particules d’uranium provenant de ces armes en Irak atteignent l’Angleterre où des échantillons de filtres à air ont démontré une hausse de 300 % de particules d’uranium attribuable à la guerre. Les conditions météorologiques qui ont permis que ces particules soient transportées jusqu’en Angleterre ont passé sur le centre de la Turquie, l’Ukraine, l’Autriche, la Pologne, l’Allemagne, la Suède et le Danemark, pour finalement arriver en Angleterre d’où elles ont poursuivi leur route sur la Norvège, la Finlande et jusqu’en Arctique. Ce fait a été signalé par The Times [un journal en Angleterre], qui dans un article résumait une étude européenne de biologie et de bioélectromagnétique.

Les retombées nucléaires des bombardements sur l’Iran auraient une demi-vie de 700 millions d’années. C’est une durée difficile à comprendre. Jésus-Christ prêchait il y a environ 2 000 ans. Dans l’évolution de l’homme, nos ancêtres, les premiers hommes singes auraient marché debout il y a à peine 5 millions d’années. L’administration Obama et ses conseillers israéliens sont maintenant en train de planifier la contamination de la planète pour 700 millions d’années. Selon la rhétorique des candidats à la présidence républicains, eux aussi, pensent que c’est une bonne idée. Pour leur part, les médias US semblent applaudir.

Soit les Étatsuniens ne comprennent pas ce qu’ils s’apprêtent à faire ou soit ils se pensent eux-mêmes à l’abri des conséquences. La planète n’est pas si grande. Ce qui se passe quelque part sur le globe fini par se répercuter partout sur le globe. La fumée des puits de pétrole incendiés pendant la guerre du Golfe s’est propagée tout autour de la planète et elle a été détectée en Amérique du Sud. Les retombées radioactives du bombardement d’un réacteur nucléaire se propageront en de lieux aussi éloignés, surtout si l’on considère que le voyage s’effectuera sur des millions d’années.

Les pays du Golfe Persique soit principalement l’Arabie Saoudite, le Koweït, l’Iraq et l’Iran possèdent plus de la moitié des réserves de pétrole connues. En 1981, une étude de « Fetter and Tsipis » parue dans le magazine « Scientific American » portant sur « La propagation catastrophique de la radioactivité » estimait que le bombardement d’un réacteur nucléaire rendrait inhabitable une superficie équivalente à 8 600 milles carrés [NDT : 1 mille = 1,609 km] autour du réacteur, tout dépendant de la façon dont le vent soufflerait.

Bombarder le réacteur de Bushehr signifierait que la moitié des réserves de pétrole deviendraient instantanément inaccessibles. Bombarder l’Iran signifierait que les états-uniens ne prendraient plus leurs voitures pour se rendre où que ce soit, plus jamais et ce, pour une très longue période. Le mode de vie à l’américaine serait terminé. Un effondrement économique inimaginable pour les états-uniens suivrait. La culture vivrière mécanisée et le transport de la nourriture seraient choses du passé. Les émeutes de la faim deviendraient chose certaine si jamais la jauge à carburant indiquait que le réservoir est vide, même aux États-Unis, une terre d’abondance.

Les nations du monde ne peuvent pas compter sur les États-Unis et sur leurs conseillers israéliens pour que ces derniers pensent et agissent de façon rationnelle au sujet des bombardements des réacteurs. Il est insensé de dire que « toutes les options sont sur la table » et c’est même un crime contre l’humanité. Les États-Unis et Israël sont en train de préparer le public à accepter cette folie en annonçant qu’ils ont bombardé avec succès un réacteur nucléaire syrien, sans effets nocifs. Israël a aussi récemment publié sa vidéo du bombardement du réacteur nucléaire d’Osiraq survenu en 1981 en Iraq. Voyez comme c’est facile. Il n’y a aucune conséquence fâcheuse. Mais les deux sites étaient en construction et les réacteurs n’étaient pas remplis à ras bord de tonnes d’uranium enrichi.

Les peuples et les gouvernements du Golfe Persique, du Moyen-Orient, de l’Europe et aussi de ces pays vers où soufflera le vent c’est-à-dire l’Inde et la Chine doivent maintenant prendre des mesures pour que cesse cette folie. Une fois que la radiation sera libérée, les résolutions de l’ONU ne ramèneront pas ces radiations dans un milieu confiné.

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Le 12 janvier 2012 voici la situation militaire.

L’Est de la Méditerranée pullule littéralement de navires de guerre déployés le long des côtes libanaises et syriennes.

Outre la flotte de guerre israélienne dont la plupart des navires sont stationnés dans le port de Haïfa intensément bombardé par les roquettes du Hezbollah lors de la guerre de l’été 2006 mais qui font aussi des incursions au large des côtes libanaises et syriennes, le destroyer Forbin français est actuellement stationné au large du port syrien de Tartus pour contrer le porte avion russe l’Admiral Kuznetsov accompagné par le destroyer russe Admiral Chabanenko la frégate Yaroslav Mudry ainsi que des sous marins.

Outre le fait d’être équipé de puissants systèmes de détection de missiles, d’appareils d’espionnage performants, il est fort probable que la Russie ait stationné des armes nucléaires sur cet avant poste flottant et ses sous marins pour dissuader les US et Israël de toute attaque nucléaire contre les installations de l’Iran. Car les Américains et Israéliens ne se gênent pas pour débattre ouvertement d’une possible frappe préventive « ciblée » avec des mini bombes atomiques contre les installations nucléaires de l’Iran.

D’autre part le mois dernier les Syriens ont installé le long de leur côte les puissants systèmes de missiles terre mer russes Yakhont (SSN-26) pour contrer toute tentative d’invasion par mer ou toute vélléité de bombardement du territoire syrien. Avec ces Yakhont se déplaçant à 2000km/h les Syriens peuvent frapper des cibles mouillant jusqu’à 300km de leurs côtes sans risque d’être au préalable détectés. Sur les frontières turques et jordaniennes des batteries de missiles anti missiles ont également été installées pour prévenir toute attaque aérienne et ou velléité d’imposer une « zone d’exclusion aérienne » comme en Libye.

Dans le Golfe Persique, les bâtiments de guerre s’entassent également. Outre la 5ème flotte US stationnée au Bahreïn la Grande Bretagne a annoncé l’envoi de son destroyer HMS Daring,équipé d’une nouvelle technologie pour abattre des missiles dans la Mer D’Oman. Le porte avion français Charles De Gaulle doit également arriver dans le secteur.

Toute cette agitation se fait en parallèle à des exercices d’envergure menés à la fois par l’Iran et les USA,Israel.

Les USA et Israel préparent les plus grandes manœuvres réalisées ensemble en Israel où plusieurs milliers de soldats US sont déployés et vont y être stationnés en prévision d’un éventuel conflit armé régional pour tester leurs systèmes de défense anti missiles. Ces exercices seront suivis de manoeuvres maritimes aux alentours du Golfe Persique. L’Iran de son côté a organisé 10 jours d’exercices d’entraînements par la marine iranienne (Velayat -90) dans et aux alentours du Détroit d’Hormuz visant à s’exercer à contrôler l’accès du Détroit. D’autres exercices maritimes auront également lieu en même temps que ceux prévus par les USA et Israël.

Olivier