Hank Mills voit la récente publication par la NASA d’une video présentant la LENR (NDT : Low Energy Nuclear Reaction = Réaction Nucléaire de Basse Energie) comme une operation de communication, présentant la théorie de Widom Larsen sur la fusion froide, comme une précaution contre des retours de flamme à l’encontre de l’establishment politique et scientifique qui a dénigré la fusion froide ces deux dernières décennies. Qu’en penseront les gens quand ils réaliseront qu’au final la fusion froide est scientifiquement fondée, et que nous aurions pu en profiter depuis au moins 20 ans ?

Preface / Disclaimer: Le commentaire qui suit est très dur à l’encontre de la NASA et d’autres organisations. Je veux qu’il soit bien clair que je ne considère pas que tous les employés de ces organisations ont activement travaillé à étouffer la recherche sur la fusion froide. Je pense néanmoins qu’il est évident que de nombreux individus influents au sein de ces agences l’ont fait, ainsi que leurs subordonnés qui ne se sont pas opposés à cette dissimulation. Si jamais un savant de la NASA venait à dénoncer ouvertement une telle dissimulation de la fusion froide (en utilisant ce terme) au cours des vingt dernières années, j’ajusterais mon évaluation de ses motivations personnelles.
Par Hank Mills et Sterling D. Allan

Pure Energy Systems News
Nous avons rapporté hier la publication sur le site de la NASA (NASA technology gateway) d’une vidéo de deux minutes présentant en termes non techniques la Low Energy Nuclear Reactions (LENR), précédemment appelée « cold fusion » (NDT : « fusion froide »). Elle est présentée par Joseph Zawodny , un chercheur senior à NASA Langley, et décrit les possibilités offertes par les récentes avancées sur la fusion du Nickel (Ni) et de l’Hydrogène (H).

Après plus de vingt années d’expérience de fusion froide réussies (elles se comptent par milliers), menées par des centaines de chercheurs de par le monde, il semble que la NASA commence enfin sortir la tête du sable à ce sujet. Il ne semble néanmoins que cette « reconnaissance » n’ait pas été de bonne foi, mais plutôt motivée par la réalité de la technologie E-Cat (Energy Catalyzer) de Andrea Rossi, qui est venue à l’attention du public il y a presque un an aujourd’hui.

A cette heure, Andrea Rossi se prepare à commercialiser un million d’unités E-Cat, conçues pour un usage domestique ou commercial, à l’automne prochain. En meme temps, il travaille au bouclage d’une commande de treize systèmes de 1 MégaWatt pour l’armée américaine (commanditaire non spécifié). Il y a a également la concurrence, les uns essayant de reconstituer, copier, adapter son procédé, ou d’en créer leur proper version. Selon mes sources, certaines personnes à la NASA — Never A Straight Answer (NDT : jeu de mot = “Pas Franc du Collier”, “Notre Agence Sournoise Arriviste” )—seraient de la partie, , et l’institution en général commence à remarquer qu’il se passe quelque chose : s’ils ne le faisaient pas, ils seraient sévèrement critiqués d’avoir fait l’impasse sur le sujet.

En dépit du fait que la NASA aime à se presenter comme un modèle de transparence et d’honnêteté intellectuelle qui ne pense qu’à l’intérêt public, elle fait bel et bien partie du Complexe Militaro-Industriel. Un grand nombre de leurs employés ont des liens étroits avec le « gratin » scientifique et universitaire. Ces memes milieux au fonctionnement limite sectaire, dont le dogmatisme a joué un role certain dans l’omerta qui frappait la fusion froide et sa mise à l’index depuis Pons et Fleishman.

Sans l’obstruction délibérée de la part d’institutions académiques comme le MIT (NDT : Massachussets Institute for Technology) ([voir notre article], d’agence gouvernementales comme le Department of Energy, et les spécialistes de la fusion chaude essayant désepérément de sauver leur carrière ; sans tous ces gens, des technologies à base de fusion froide comme le the E-Cat auraient déjà pu être commercialisées depuis au moins une décennie. Au lieu de quoi, notre civilisation a été contrainte de rester dépendante d’une énergie chère et polluante – au prix de nombreuses vies. Il est encore difficile de mesurer l’impact de ces technologies, il faudra attendre qu’elles aient réellement pénétré le marché. Il sera alors évident à quel point notre vie aurait pu être bien meilleure, tellement plus tôt, sans cette obstruction et cet obscurantisme. Les personnes et organisations qui ont milité contre la fusion froide ont du sang sur les mains. A quel point, ce sera à de futurs tribunaux de statuer.
Ces taches et cette honte ne seront pas facilement lavées. Les efforts répétés et soutenus pour dissimuler la fusion froide sont bien documentés. Pourtant, la NASA est déjà en train de frotter furieusement pour les faire disparaître, en faisant la promotion de la théorie « Widom-Larsen ». En se faisant l’avocat de cette théorie discutable, discutée et illogique, la NASA veut encore prétendre qu’il n’y a pas de “fusion” réelle dans les systèmes à fusion froide. Ce faisant, il leur est possible de faire diversion, et d’éviter les questions embarrassantes sur le passé. Pire encore, ils pourraient éviter d’avoir à assumer leurs agissements et/ou leur inertie. Cerise sur le gateau, en donnant à la fusion froide un nouveau nom (Low Energy Nuclear Reactions), ils peuvent noyer le poisson et se refaire une virginité.

Si on combine leur tactique de promotion d’une théorie controversée (laquelle n’est d’ailleurs qu’une théorie parmi d’autres) avec l’utilisation de l’appellation LENR, leur objectif devient clair. Voici la liste de ce qu’ils essaient de faire en retirant la fusion de la « Fusion Froide ».
• Effacer les traces de la négation de la Fusion FroideErase par le MIT et autres institutionnels académiques. Par exemple, le recours à des partisans de la fusion chaude pour l’expérimentation, la corruption des données, des forums pour « enterrer » la fusion froide avant même la fin des contre-expertises et reconstitutions, etc. (Lien)
• Empêcher l’opinion publique de comprendre que pendant que d’aussi vaines qu’inutiles recherches sur la fusion chaude recevaient des milliards de dollars en financement, le DOD (Department of Defense = Ministère de la Défense) et le DOE (Department of Energy = Ministère de l’Energie) refusaient de financer la rcherche sur la fusion froide.
• Empêcher l’opinion publique de réaliser l’état de “Scepticisme Pathologique” dans lequel baigne le monde scientifique, dogmatisme qui a contribué à étouffer la recherche sur la fusion froide.
• Protéger les postes de milliers de chercheurs en fusion chaude. C’est un fait qu’avec une technologique de fusion bon marché, il n’y a aucune raison de dépenser des milliards pour la fusions chaude. L’Utilisation du terme LENR et la promotion d’une théorie qui nie la fusion dans la fusion froide sont essentielles pour protéger ces emplois.
• Donner une nouvelle virginité au monde académique, aux agences gouvernementales et au Complexe Militaro-Industriel. Ces gens ne veulent pas que l’opinion publique réalise que d’innombrables vies humaines ont été sacrifiées à cause de leur dissimulation de la fusion froide. Et les morts ne sont pas la seule conséquence. Cette dissimulation a aussi favorisé une énergie chère, l’actuelle crise économique, et l’énorme pollution émise dans notre biosphère.
Les motivations de la NASA ne sont pas obscures pour ceux qui connaissent l’histoire de la fusion froide. La NASA se satisfait très bien du statu quo et ne serait pas en train de s’intéresser à la fusion froide (qu’ils appellant LENR) si ils n’y avaient pas été contraints par certains white-hats (NDT : « Chapeaux Blancs », terme familier que l’on retrouve aussi chez les hackers) en interne. Comme ils n’ont pas le choix, ils essaient de maquiller la réalité de la fusion froide pour en tirer bénéfice et faire table rase du passé.

Si l’agence spatiale était vraiment composée de savants à l’esprit ouvert, uniquement intéressés par le progrès technologique (Surtout s’il est question d’améliorer notre civilisation) ils n’auraient pas attendu aussi longtemps pour admettre la réalité de la fusion froide. Au lieu de cela, ils ne font que commencer à la prendre au sérieux, après s’y être opposé pendant des des années. Si la fusion froide doit finir par émerger, ils veulent que cela se fasse à leurs conditions.

Sans les efforts de Andrea Rossi pour faire de la théorie de la fusion froide une technologie capable de produire de l’énergie en quantité, je ne pense pas qu’il y aurait le moindre intérêt suscité par le phénomène. La communauté de l’énergie alternative dans son ensemble a une grande dette, à la mesure des sacrifices qu’il a faits, de son courage et de sa ténacité à développer sans relâche cette technologie.

Espérons que l’opinion publique ne se laissera pas duper par la NASA et les autres organisations qui n’ont pas l’intérêt général en tête de leurs priorités. Nous devons nous souvenir, et demander des comptes aux opposants à la fusion froide, de façon pacifique et légale. Nous ne devons pas laisser les obscurantistes retirer la fusion de la fusion froide.

Traduit bénévolement par Maverick (forum mouton enragé)

Hank Mills