Préfères-tu papa ou maman?
Émotionnel ou rationnel?
Cerveau droit ou cerveau gauche?
Plutôt hétéro ou homo?
UMP ou PS?
Oui ou non?

Tant de contraires qui peuplent notre réalité. Et le plus dure n’est pas que notre quotidien soit duel, c’est que l’on nous a enseigné à « choisir » le bon côté pour avoir les bons résultats.
On nous a dit que nous possédons un libre arbitre et l’on nous a appris à nous en servir pour choisir à chaque fois la bonne alternative afin d’obtenir la meilleure expérience.

Oui mais, sur quoi doit-on se baser pour choisir?
Comment être sûr de faire le bon choix?

On dit qu’il faut faire la bonne action. Mais c’est quoi la bonne action?
Offrir du poisson à chaque fois qu’il en demande à un enfant ressemble plutôt à une bonne action. Mais comment classera t-on cette action 10 ans après lorsque l’enfant sera devenu dépendant de notre don?
Décider de lui enseigner à pêcher pour le rendre indépendant risque de ne pas respecter son rythme et le frustrer. Et un enfant frustré n’apprends pas.

Alors quoi, que faut-il faire?

La même chose s’applique aux paroles et aux pensées.
Une bonne parole ici peut être perçue comme mauvaise là bas.
Une pensée négative peut en réalité être positive sous un autre angle.
En effet, penser à la mort de quelqu’un peut être positif pour la personne en question car souffrante et négatif pour ses proches.

Et oui, on a le droit de penser que cette histoire de libre arbitre de l’Homme n’est en réalité qu’une farce de Dieu lui-même puisque, dans les deux possibilités qui toujours nous sont proposées, aucune ne mène à la quiétude, au bonheur permanent.

Sauf que voilà, il fut un temps, nous racontent les anciens, où l’Homme était heureux et tout ce qu’il voulait lui était accordé… jusqu’à ce qu’il fasse un choix.
Il a choisi de passer outre ce Vent providentiel pour essayer de s’accorder par ses propres méthodes ce qu’il désirait.
Depuis l’origine, raconte t-on, il avait choisi d’accorder foi en la Vie et recevait dès lors, à travers chaque expérience qu’il choisissait , un bonheur impeccable.
Et puis, pour une histoire de pomme, de serpent et de pouvoir, il a fait un choix différent de ce qu’il faisait jusqu’à lors:
s’accorder lui-même son bonheur en décidant de voir la vie en doubler. Cette décision l’a poussé à voir la vie en double. Ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. Le bien et le mal.

Dès lors, peu importe s’il choisissait l’une ou l’autre des facettes de sa nouvelle réalité, il était voué à se battre indéfiniment pour s’accorder son bonheur. Attention, et c’est là toute la finesse, ce n’est pas parce qu’il se bat qu’il l’obtiendra. D’ailleurs, le fait de se battre pour l’obtenir signifie de toute pièce qu’il ne le possède plus.
Voilà la farce cosmique.

Cependant, le libre arbitre redevient et demeure une réalité pour toi lorsque tu prends conscience qu’avant d’agir, avant de parler, avant de penser, il y a une décision que tu prends:

Celle de faire confiance à – Dieu, la Loi d’attraction, Vent providentiel de la vie, Allah, l’Univers ou peu importe comment tu souhaites le nommer – ou de décider d’agir de ton propre chef.

C’est choisir d’être avec la vie ou d’être contre la vie.
L’avantage avec le choix de la vie, c’est que tu n’a pas à apprendre à le faire. Tu as juste à t’en souvenir et faire de la place pour redevenir celui que tu as toujours été. C’est une vérité immuable:
Un être magnifique qui n’a de limites que ce qu’il décide de percevoir.

Imagine Yourself