Enregistrement audio original de ce message sur le site anandamath.free.fr, rubrique « Messages d’inspiration », « Messages à écouter ».

Nous sommes dans la présence de l’Ami, des Gardiens de la Flamme, de Melchisédech, Maitreya, Sanat Kumara, de Christ’Al Chaya. Les cercles de lumière de Telos, de Shamballa, d’Androsmedha, de Vénus et d’Orion sont unis à nous. Maitreya nous parle :

Actualiser l’affirmation « Je Suis feu d’amour, Je Suis adoration ». Nous ne parlons pas là d’un ressenti, nous parlons là d’un alignement de tous les aspects de l’individualisation à cette énergie infinie qui est feu d’amour. Voyez, l’invitation est sur deux plans. Ramener l’évidence de la nature de l’Être, cette réalisation que Je Suis l’Être que Je Suis qui est le tout, que cet Être par nature est feu d’amour. La réalisation est incontournable. Il suffit d’arrêter de croire aux masques, aux déguisements pour faire semblant d’être une personne qui joue le jeu du devenir. Et parallèlement à ce retour aux sources de ce que Je Suis, est l’alignement par l’attention consciente et soutenue, déterminée, de tous les courants de l’individualisation pour que soit actualisée à travers l’incarnation cette évidence « Je Suis l’Être que Je Suis ». Et l’Être que Je Suis par nature est feu d’amour, adoration.

Cette actualisation, je vous le redis, se fait par l’attention déterminée pour que chaque courant de l’individualisation honore sa nature propre. D’autres paradigmes. Il suffit de retrouver l’art de vivre, l’art de l’incarnation. Nous vous l’avons dit bien souvent, la base de l’art de vivre, de l’art de l’incarnation, est la détermination. Les êtres humains ont perdu le sens de la détermination. Ils croient devoir appliquer un effort, exercer une volonté, tendre l’énergie, la crisper. Les parties crispées s’épuisent vite et retombent dans l’inertie initiale.

Là n’est pas l’intention. L’intention est d’être écoute, nous vous le disions hier, être écoute de l’énergie de la vallée, et au-delà même de cette écoute de l’énergie de la vallée, être écoute de ce que Je Suis. L’écoute implique l’alignement car l’écoute implique se taire, calmer les élans effrénés des énergies mentales, émotionnelles ou égotiques. Être écoute et ramener l’énergie à la source, pleinement éveillé, pleinement éveillé. Là aussi, on retrouve la nature de l’Être. L’Être par nature est pleinement éveillé.

La première étape, nous l’avons dit souvent, est de rétablir l’homogénéité de la verticalité de l’énergie dans le corps. Pour cela, à nouveau, l’invitation est à l’attention déterminée. Ne plus accepter l’inacceptable. Car en fait, l’humanité pourrait bien le comprendre, l’Être n’est qu’harmonie. Pour un Être d’harmonie, incarné pour glorifier cette harmonie de sa nature, le chaos est inacceptable. Ne plus accepter l’inacceptable. Cela peut être une façon d’exprimer ce qu’est la détermination. Retrouver la simplicité de dire oui à accompagner en conscience, par la présence, l’infinie verticalité de l’énergie qui traverse le corps.

Ne plus accepter l’inacceptable, ne plus accepter le chaos mental. Ramener par l’attention consciente et déterminée toutes les fibres, pourrait-on dire, d’énergie pour les homogénéiser à cette circulation verticale d’énergie qui traverse le corps. Alors naturellement, le cerveau retrouve en conscience son union avec le cœur. L’activité cérébrale s’ancre dans l’activité du cœur.

Ne plus accepter l’inacceptable. Ne plus accepter tous ces « oui mais » qui font que les personnes disent « j’essaie mais n’y arrive pas ». Comprenez bien, celui ou celle qui n’y arrive pas n’essaie pas. Alors avec cette même attention déterminée, réapprendre à essayer. Ne plus accepter l’inacceptable, ne plus accepter le compromis, le compromis des émotions qui trouve mille et une excuses pour ne pas essayer ou ne pas y arriver, mille et une histoires.

Nous l’avons dit souvent, déposez les histoires. Ici, maintenant, déposez les histoires, les histoires des identifications au nom, au nom tridimensionnel, car le nom de lumière vous ramène à la source des histoires. Les histoires d’identification au passé individuel, ancestral, national, mondial. Les histoires d’identification au futur. Vous le savez, 2012, la grande porte. Et l’humanité attend quelque date illusoire oubliant qu’elle peut créer sa réalité maintenant. Et l’humanité attend qu’une porte s’ouvre par magie, oubliant que c’est elle qui détient la poignée. Alors, quelle porte ouvrirez-vous ?

Offrir ici et maintenant les identifications aux croyances. Se retrouver seul, merveilleusement seul, seul de celui qui se sait le tout et qui embrasse l’univers dans sa nature, seul de celui ou de celle qui se sait le un et qui embrasse la diversité de la création au sein de son unité. Se retrouver seul et droit, l’énergie dressée de cette verticalité qui est sa nature même. Alors les courants s’harmonisent, alors l’Être retrouve sa nature d’être de détermination.

Ne plus accepter l’inacceptable et embrasser le seul acceptable, l’Être est le tout. Le tout, la vie, ce que Je Suis, par nature, est feu d’amour. Alors au lieu d’attendre que quelques ressentis m’ouvrent un accès vers Je Suis feu d’amour, j’aligne mes ressentis à l’énergie correspondant à l’évidence de Je Suis feu d’amour. J’aligne mes ressentis en les rendant à leur source. Les rendre à leur source c’est arrêter de crisper l’énergie, de crisper l’attention, comme un enfant goulu crispe un gâteau au point de le mettre en miettes, le gâteau s’effrite et tombe, et l’enfant s’étonne de n’avoir pu le manger.

Aligner l’attention sur ce qu’elle sert. Car l’attention, pourrait-on dire, est le serviteur ou la servante. Et que sert l’attention ? L’intention. Nous vous l’avons dit souvent, n’est-ce pas, l’union de l’amour, de l’intention et de l’attention. Placer l’attention au service de l’intention. Le souffle vous aide. Le souffle vous aide à décrisper l’énergie car le feu du souffle est concret. Unir l’attention au souffle, accompagner le souffle pour lui rendre sa nature ample, sa nature subtile.

Ne plus accepter l’inacceptable. Une personne qui croirait « oui mais moi je ne sais pas respirer ». Voyez jusqu’où ont été les mascarades. Le souffle est la vie. Comment peut-on vivre sans savoir respirer ? Pourtant il est vrai, la majorité des personnes croient vivre et ne savent pas respirer, croient vivre et survivent se débattant, essayant de comprendre sans voir. Ils sont comme les enfants qui tiennent la vie dans la coupe de leurs mains et écrasent la vie en crispant les mains, et la vie semble s’émietter ou s’effriter. Pourtant la réalité est que la vie est ineffritable. Elle coule des mains crispées et resplendit, fluide, en cascade verticale d’énergie, attendant que l’enfant décrispe la main et s’aligne. Nous en revenons à l’alignement, et nous en revenons à l’attention.

Ne plus accepter l’inacceptable, se nourrissant du seul acceptable. L’amour que Je Suis, l’Être de silence, d’infini que Je Suis, est ineffritable, inémiettable. Alors, s’il suffisait de dire oui, s’il suffisait de comprendre qu’il suffit d’arrêter de donner son attention à tous ces faux impossibles ou difficiles et de reprendre l’entraînement de l’art de l’incarnation offrant toute son attention a l’évidence d’être l’amour qui s’offre à lui-même. C’est cela l’Être.

Alors par amour pour l’amour, le seul acceptable devient le pilier. L’Être alors retrouve la nature de la détermination. La détermination n’est pas crispation, la détermination est l’autodépassement éternel de la vie. L’Être alors retrouve, par amour pour l’amour, la plénitude d’être. Car l’Être aimé est plénifié, et l’Être qui aime est plénifié de la même plénitude et se reconnaît dans l’Être aimé. Le merveilleux d’aimer l’amour. La coupe est pleine, c’est cela l’éveil. Aimer l’amour. La coupe est pleine. L’attention alors nourrit par la puissance de l’amour reposant sur la plénitude de l’indicible joie d’aimer et d’être l’amour qui aime.

Alors jaillit l’évidence d’être la liberté. L’Être éveillé alors entre dans le flot de l’autodépassement. La vie est offerte à cet autodépassement, et tous les plans de l’individualisation se réharmonisent dans cette attention offerte à l’intention d’être l’autodépassement naturel qu’est la nature de la vie.

Voyez un autre paradigme, l’attention ne part plus de crispations mais de la plénitude et du merveilleux de cet élan fantastique qu’est l’autodépassement éternel. Apprendre toujours et encore, grandir toujours et encore. Et qu’apprend-t-on ? Son propre infini, sa propre éternité et les lois correspondant à cet infini et à cette éternité. C’est bien cela le jeu de l’incarnation.

Voyez un autre paradigme. Ne plus accepter l’inacceptable, les croyances dans la petitesse parce que depuis trente, quarante ou cinquante ans peut-être les apparences reflètent la petitesse, oubliant que les apparences en fait ne s’alignent qu’aux projections des croyances.

N’accepter que le seul acceptable, l’Être, l’humain, le divin. La création est divine. C’est cela la porte qui s’ouvre, n’est-ce pas ? Et la poignée, vous l’avez bien compris, est l’union de l’amour, de l’intention et de l’attention. Les trois unis sont la nature de la poignée. Les trois unis sont l’énergie qui tourne la poignée. La porte s’ouvre. L’humanité semble avoir oublié qu’éternellement la porte s’ouvre. Croire que la porte est déterminée par un temps limité ou un espace limité est l’illusion de l’inacceptable. Embrasser l’invitation de cette ouverture qui s’offre dans l’éternité de l’au-delà du temps et de l’espace, est embrasser le seul acceptable. Ainsi l’humanité forge sa destinée, retrouvant l’évidence de sa divinité.

Nous vous l’avons dit, et nous le redisons éternellement et le proclamons – et joyeuse est la proclamation – dans la dimension de lumière, la rencontre est adoration. De cette attention offerte à l’adoration, jaillissent les rayons. Les rayons sont la précipitation de l’intention inhérente à la nature d’être adoration. Chaque rayon est l’expression unique et spécifique d’un des attributs de la nature de Je Suis feu d’amour. L’attention offerte aux rayons reste rivée sur l’intention exprimée par le rayon. Il ne s’agit pas de jouer avec des crayons de couleurs ou de jouer avec des arcs-en-ciel imaginaires, il s’agit d’accompagner la précipitation de l’intention pour affirmer la nature inhérente à l’Être. Il s’agit d’affirmer, offrant l’attention à l’intention spécifique de chaque attribut de l’Être. Il ne s’agit pas d’un jeu mental, il s’agit de l’affirmation de l’Être qui affirme sa nature avec chaque fibre de l’Être.

En inspirant, j’inspire l’amour. Un temps de pause. En expirant, Je Suis l’amour et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule.

Vous vous souvenez, le choix est de ne plus accepter l’inacceptable. L’inacceptable serait d’attendre de ressentir de l’amour avant d’offrir la plénitude de l’attention à cette intention d’inspirer l’amour et d’affirmer Je Suis l’amour. L’attachement ou la servitude aux ressentis fait partie de l’inacceptable. Alors me direz-vous « nous sommes êtres d’incarnation, le ressenti fait bien partie de l’incarnation ». Oui, simplement la plupart des êtres humains ont perdu l’art de l’incarnation. Alors de quoi parlent-ils ? L’art de l’incarnation retrouvé, le ressenti s’aligne automatiquement à l’intention. Le ressenti alors sert de référence. Je sais appliquer l’art de l’incarnation, et si le ressenti n’est pas aligné à l’intention, alors je sais que je ne sais pas encore et j’apprends avec enthousiasme et détermination. J’apprends à retrouver l’inévitable, ce qui m’est dû, la vie, la perfection. Exaltante est l’incarnation !

En inspirant, j’inspire l’amour. Un temps de pause. En expirant, Je Suis l’amour et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause. En inspirant, j’inspire l’adoration. Un temps de pause. En expirant, Je Suis l’adoration et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule.

Alors de nouveau certains diront peut-être « l’adoration m’est étrangère ». Comment puis-je inspirer ce que je ne connais pas ? » Ceux ou celles-là oublient à nouveau que la dimension de lumière est dimension d’intention, et que le seul acceptable pour retrouver l’art de l’incarnation est de se détacher de l’attachement aux apparences, aux ressentis. Lâcher prise pour que l’alignement puisse se faire et que puisse renaître l’application de l’art de l’incarnation et que le ressenti reflète la plénitude de cet art.

En inspirant, j’inspire l’adoration. Je signifie par là que mon attention est offerte à cette intention d’être adoration, indépendamment de tout ressenti. En inspirant, j’inspire l’adoration. Un temps de pause. En expirant, Je Suis l’adoration et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule.

En inspirant, j’inspire le rayon pourpre et or. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon pourpre et or et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Le rayon pourpre et or est l’expression de l’attribut d’adoration et de dévotion inhérent à la nature de l’Être. En inspirant, j’inspire le rayon pourpre et or. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon pourpre et or et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule.

En inspirant, j’inspire le rayon blanc. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon blanc et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Le rayon blanc est la précipitation de l’attribut de pureté, de sagesse, inhérent à la nature de l’Être. En inspirant, j’inspire le rayon blanc. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon blanc et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause.

En inspirant, j’inspire le rayon rose. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon rose et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause. Le rayon rose est l’expression de l’énergie de compassion, d’amour inconditionnel, inhérent à la nature de l’Être. En inspirant, j’inspire le rayon rose. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon rose et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause.

En inspirant, j’inspire le rayon vert. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon vert et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause. Le rayon vert est l’expression de l’attribut de compassion, de guérison par la compassion, inhérent à la nature de l’Être. En inspirant, j’inspire le rayon vert. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon vert et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause.

En inspirant, j’inspire le rayon jaune. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon jaune et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause. Le rayon jaune est l’expression de l’attribut de joie, de corrélation infinie, de relation, inhérent à la nature de l’Être. En inspirant, j’inspire le rayon jaune. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon jaune et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause.

En inspirant, j’inspire le rayon bleu. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon bleu et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause. Le rayon bleu est l’expression de l’attribut de protection inhérent à la nature de l’Être, l’infinie protection d’être infinie puissance. En inspirant, j’inspire le rayon bleu. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le rayon bleu et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause.

En inspirant, j’inspire le feu violet. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le feu violet et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause. Le feu violet est l’expression de l’attribut de transmutation, la puissance de l’amour qui transmute, clarifie, purifie, attribut inhérent à la nature de l’Être. En inspirant, j’inspire le feu violet. Un temps de pause. En expirant, Je Suis le feu violet et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule. Un temps de pause.

En inspirant, j’inspire l’adoration. Un temps de pause. En expirant, Je Suis l’adoration et je l’offre à la création au cœur de chaque cellule.

Vous le voyez, la rencontre dans la dimension de lumière est dans le partage d’adoration, dans le silence. Offrir son attention unissant le souffle et l’intention à être adoration. L’intensité de l’attention et le lâcher-prise de l’attachement aux ressentis ou aux apparences, mènera à l’alignement du ressenti pour qu’il exprime et reflète pleinement la gloire de l’intention, dans le silence, Je Suis feu d’amour, Je Suis adoration.

Agnès Bos-masseron