ULTIMATUM DU 5 NOVEMBRE 2011 à Monsieur Denis SASSOU NGUESSO président autoproclamé de la République du Congo
Monsieur Denis Sassou Nguesso ,

La cinquième assemblée de l’équipe la Réfutation du Concept Tribal ((RECOTRIBALE), réunie sous la direction de son Président Monsieur Boutou BIMBÉNÉ à son siège social Quartier
Capable, Dolisie, ce 5 novembre 2011, a décidé vous adresser un ultimatum.

En vu de la Réfutation du Concept Tribal, de notre projet commun, celui de vivre dans la plus étroite fraternité ensemble dans l’unité, le travail et le progrès, comme le proclame si haut la devise de notre hymne nationale.

En vu des articles 30 et 35 de la constitution du 20 janvier 2002 ; qui stipule la régénération du Congo et de soulager la misère du peuple congolais.

En vu de donner aussi à chacun des Congolais la chance de profiter du gâteau (chacun doit avoir sa part) et de vivre jusqu’à l’age de « 100 » ans.

Il nous parait légitime de vous exiger :

1. La construction au Congo de 20 nouvelles lignes de voies ferrées. Et que les travaux doivent débutés dans un délai de cinq mois et cinq jours à compter de la date du 1 janvier 2012 ;

2. De répondre aux problèmes de l’insalubrité et aux notions d’hygiènes des villes et des villages, sur tout le territoire national : l’organisation des égouts, des canalisations d’eau, des poubelles collectives et de la lumière.

Ces deux points devront être admis et un calendrier de mise en oeuvre proposé le 05 juin 2012 au plus tard. Monsieur Boutou BIMBÉNÉ et toute l’équipe de la Réfutation du Concept Tribal attendent impatiemment votre réponse jusqu’au 5 juin pour en prendre acte. Passé ce délai, ils appelleront la population congolaise à les construire elle-même par les voix de la révolution.

NB : Le plan des lignes ferroviaires dessiner selon l’attitude pschologique des Congolais, vous sera remis après votre favorable prononciation.

Vive la République du Congo, vive le Congo nouveau, vive la Réfutation du Concept Tribal! ! !

Définition sociologique de la RECOTRIBALE : la réfutation du concept tribal (RECOTRIBALE) un est processus socioculturel, consistant à transformer les infra et les supra structures socioculturelles. Elle est subdivisée en huit grands Tomes. Les cinq premiers Tomes sont essentiellement consacrés à la transformation des infrastructures socioculturelles, qui nous font rejoindre les impératifs instrumentaux, qui sont : le système écologique, le système d’appellation, le système de parenté, les langues vernaculaires et la redéfinition des limites géographiques. Les trois autres Tomes s’attachent à la transformation des supra structures culturelles, qui cette fois-ci nous font rejoindre les impératifs intégrants, c’est-à-dire, la transformation des mythes et de la pensée symbolique, donc nous avons à transformer : la conception des totem, des fétiches et le système des symboles.

Extrait du premier Tome

Première partie : la transformation de l’environnement

La réfutation du concept tribale in anthropologie des écosystèmes présente dans ce tome un volume un, des théories des constructions des infrastructures routières et immobilières. Elle en exprime la nécessité pour le pays et pour les mentalités des Congolais. Actuellement, la seule ligne de train d’un réseau par ailleurs vétuste et surchargée, reliant Brazzaville –Pointe-noire, est insuffisante. En plus, le train express voyageur Brazzaville/Pointe-noire y roule à 22,5km/h, soit près d’un jours entier pour arriver à destination sur une distance de 510 Km. La réfutation du concept tribal propose donc de transformer le système écologique, en construisant des nouvelles lignes des trains (elle envisage 20 lignes des voies ferrées de plus) et des autoroutes (elle envisage 35 autoroutes) et des routes (elle envisage 50) 1 ; visant à permettre à 100% des Congolais d’avoir accès rapide au moyen de déplacement. […]

1 Boutou BIMBÉNÉ, La première face vu la haine ethnique au Congo, 2011.

Nzaba Ernest disait « il manque des infrastructures routières au Congo, qui seront capable de mettre les urbains en mobilité ». les autos routes, les routes nationales et les voix ferrées sont peu nombreuses, ce qui systématiquement isole les congolais entre eux et les rend ignorants. Aujourd’hui, on ne peut plus vivre comme dans des années 60-70. L’archaïsme, c’est fini, et donc, il y a nécessité de penser le territoire national autrement et d’y construire les espaces multiples capables de réveiller et de donner à l’homme Congolais des nouvelles façon de penser et de philosopher. […]

Ces constructions doivent être aux models mystiques pour qu’elles régularisent les Congolais et le cosmos, le cosmos et l’embellissement d’ensemble […]

Ces structures instrumentales, supposent relier les régions, les villes et les villages entre eux longtemps séparés, isolés et enclavés. Dès lors, ces régions, ces villes et ces villages pourront avoir en commun des relations et des multiples échanges ; tant sur le plan matériel, humain, que spirituel. Ces constructions que nous appellerions ici les «lisanga ya mayele» seraient plus sage ; favorisant l’harmonie, l’économie, l’exogamie, etc.[…]

La pensée philosophique nouvelle, la nouvelle république unitaire comme le prévoit les théories de la réfutation du concept tribal dans son ensemble va se baser sur des nouvelles structures sociales et culturelles et leur organisation sera fondé sur une langue commune à tous, pour que le peuple puisse ajouter au bonheur social le progrès. […].

L’importance des infrastructures routières

« L’ensemble des voies de communications n’est pas des unités simplement juxtaposées. Elles sont aussi des bases économiques où découlent les trafiques rapides, de tous genres et le changement mental de l’homme (l’accent sur les changements économiques entame automatiquement le changement des mentalités). De la sorte, la possibilité d’échange économique à travers les infrastructures routières permet aux hommes un brassage mental et spirituel favorable à l’unité national et à sa cohésion. Elle permet tant d’occasionner un certain nombre des relations dans les coulisses dans lesquelles chaque individu trouvera sa part de gâteau. Les infrastructures routières bien ordonner ont donc un effet bienfaisant pour la population. De même, elles ouvrent la voie à la communication écrite (postale), qui est très importante (de l’emploi), permettant des contactes incessants, intéressants, amoureux et le renouveau » (2).

(2) Boutou BIMBÉNÉ, ibid.

De la longévité

Encore une chose a ne pas oublier, la réfutation du concept tribal est en quelque sorte l’amélioration des conditions de vie et au bien être du peuple Congolais […]. Aujourd’hui, les Congolais vivent dans des villes, dans les villages, dans des demeures souvent insalubres, privées d’air pur et de lumière sanitaire, ces conditions hygiéniques déplorables dans lesquelles la plupart des congolais sont placés sont/voilà la cause des maladies (paludisme, diarrhées, gastro-entérites, fièvre typhoide, et la bilharziose), des misères et de la mort qui les emporte dans l’au-delà(3). Et donc, la transformation de l’environnement impliquerait aussi la disparition des milliers de petites bestioles qui leurs sont nuisibles notamment le moustique, les serpents, etc ; ce qui nous oblige d’en attacher une grande importance […]..

DEVELOPPEMENT DES ECHANGES INTER-REGIONAUX SELON KOULAMA :

Les nouvelles infrastructures ferroviaires donneront la volonté de construire des industries, par exemple, les palmeries, les caféteries, les industries de jus, d’agronomique, etc. et permettront tout de même des échangent des produits vivriers, artisanaux, etc.… entre les régions et leur évacuation vers les grandes villes.

DEVELOPPEMENT DU TOURISME SELON KOULAMA : « Ces réseaux permettront de faire connaître le bassin du Congo aux touristes et les peuples qui le composent. En premier plan, les pygmées : leurs modes de vie et leurs cultures peuvent être mises en valeur pour les faire connaître à un grand public.

Dans ce développement du tourisme, il faut prévoir des chantiers de constructions hôtelières et navales, tous les fleuves affluents du majestueux fleuve Congo, pourront recevoir des bateaux péniches.

De nos jours, le tourisme écologique devient prisé par les amateurs de vacances, la faune et la flore doivent faire l’objet strict du respect des accords internationaux sur la protection de la nature, la création de parc nationaux seraient un plus, un dans la Cuvette et l’autre dans la Sangha, aux côté des parc nationaux existants.

Un développement touristique à Pointe-Noire et au Kouilou, aura d’incidence sur les développements touristiques des régions du Niari et de la Lekoumou, en effet, la ville de Dolisie est pittoresque, la région de la Lekoumou est aussi, constituée de pygmées dont on peut faire valoir la culture. Ces deux régions sont aussi composées de la forêt du bassin du Congo.

Quelques animaux vivant au Congo à faire valoir dans les guides touristiques :

Boa, Buffle, Calao, Caméléon, Chat sauvage, chimpanzé, crabe, Ecureuil volant, Eléphant de forêt, Gorille, Hippopotame, Mamba noir, Mamba vert, Mangouste, Pangolin, Panthère, Perroquet gris, Porc-épic, Silure, Tortue, Vipère, Lièvre, Macaque, Léopard, Caïman, Crocodile, Héron, Requin, Sardine, Fruits de mer etc.….

Quelques arbres et plantes vivant au Congo à faire valoir dans les guides touristiques :

Manguier, Atangatier, Badamier, Bananier, baumier, Cocotier, Palmier, Eucalyptus, Cacaoyer, Cafetier, Oranger, Baobab, Cacaoyer etc.….. » (cf., Appolinaire Noël KOULAMA, Infopagecongo.oldiblog.com , Rubrique: Congo-économie, publié le 02 juillet 2007)

(cf., extrait du livre : LA DEXIÈME FACE VU LA REFUTATION DU CONCEPT TRIBAL, le cas du Congo Brazzaville, l’anthropologie des écosystèmes, Tome 1, Volume 1, sous traitement…parution 2012)

Boutou Bimbene