Dans la Bible
Certains groupes « spiritualistes » font référence à des passages des Évangiles qui, selon eux, indiqueraient une croyance du christianisme originel dans la réincarnation. Cependant, une interprétation alternative « non réincarnationniste » peut souvent être donnée desdits passages.
Un exemple retenu dans l’Évangile selon Jean Ch.3 (Jésus et Nicodème) : « Jésus lui répondit : “ Oui, je te le déclare, c’est la vérité : personne ne peut voir le Royaume de Dieu s’il ne naît pas de nouveau. ” […] Ne sois pas étonné parce que je t’ai dit : “ Il vous faut tous naître de nouveau. ” »
Ils citent également ce passage où les prêtres et les Lévites demandent à Jean-Baptiste « Es-tu Élie ? ». Il existe en effet un courant de la tradition juive qui pense que le jugement dernier sera précédé par un retour sur terre du prophète Élie13. Jean-Baptiste répond : « Je ne le suis pas » (Jean 1:21), mais la simple existence de la question est considérée par certains comme un signe de la croyance en la réincarnation.
La confusion ici est entre réincarnation et assomption. Outre la Vierge Marie (selon le dogme catholique), plusieurs personnages, historiques ou mythiques, ont connu l’assomption, donc, n’ont pas connu la mort : Enoch, Moïse, Élie. Ainsi, rien dans la Bible ne permet de dire que le prophète Elie est effectivement mort. Le texte évoque un « enlèvement » au ciel sur un char de feu (2 Rois 2:11). Les prêtres et les Lévites parlaient (peut-être) d’un retour d’Élie mais en tant qu’entité vivante et n’ayant jamais connu la mort.
Par ailleurs, 2Rois 2:1514 et Luc 1:1715 permettent de préciser cette question : il est possible que Jean-Baptiste soit accompagné par « l’esprit et la puissance » d’Élie, sans que cela signifie pour autant qu’il en soit la réincarnation (cf plus haut notion d’engendrement spirituel).
Sur le même sujet, dans la péricope de la Transfiguration, on peut lire :
« Et les disciples lui posèrent cette question : « Que disent donc les scribes, qu’Élie doit venir d’abord ? »
Il répondit : « Oui, Élie doit venir et tout remettre en ordre ;
or, je vous le dis, Élie est déjà venu, et ils ne l’ont pas reconnu, mais l’ont traité à leur guise. De même le Fils de l’homme aura lui aussi à souffrir d’eux ».
Alors les disciples comprirent que ses paroles visaient Jean le Baptiste. »
(Matthieu 17:12,13)
Certains en ont là encore conclu que Jean-Baptiste était la réincarnation d’Élie. Mais la littérature juive antique refuse l’idée de réincarnation. Il faut donc plus probablement comprendre que Jean-Baptiste est un autre Élie : ce qu’Élie était pour son temps, Jean-Baptiste l’est pour le sien (et ce d’autant plus, comme nous l’avons vu plus haut, que l’esprit d’Élie a pu inspirer Jean-Baptiste).
Il y a également cette question ambiguë que posèrent les disciples, dans l’Évangile de Jean (9:2) à Jésus-Christ, à propos d’un aveugle de naissance : « Rabbi, qui a péché ? Cet homme ou ses parents, pour qu’il soit ainsi né aveugle ? ». Ce qui pourrait être interprété comme suggérant l’existence d’une autre vie (et donc de péchés) avant celle-ci. En fait, il s’agit ici vraisemblablement d’une question rhétorique. En effet, dans la tradition biblique, il est coutume de croire qu’une maladie peut être une malédiction provenant d’un péché commis par soi-même ou un membre de sa famille.
Inversement, dans l’Épître aux Hébreux, attribué à saint Paul, il est écrit : « Comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s’est offert pour porter les fautes de plusieurs, apparaîtra sans pécher une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut. » (Hébreux 9:27-28) Il s’agit d’un démenti clair de la notion de réincarnation. Cependant, les tenants de la thèse « réincarnationniste » font valoir que le mot grec hapax, traduit par « une seule fois », peut également signifier « entièrement ». Par ailleurs, il mettent en doute l’attribution de l’Épître aux Hébreux à Paul, arguant que celui-ci, dans son Épître aux Galates (2:7-8), sa Deuxième épître aux Corinthiens (10:13-16) et surtout dans son Épître aux Romains (15:20) s’était toujours défendu de vouloir évangéliser les Juifs.
Au final, il apparaît donc que le dogme des Églises chrétiennes est bien celui de la résurrection de la chair. Cependant, il reste possible pour des groupes hétérodoxes, d’inspiration chrétienne ou non, de voir dans certaines passages de la Bible, et en particulier du Nouveau Testament, des allusions plus ou moins métaphoriques à la réincarnation, au prix d’une liberté d’interprétation des textes.
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Maman… merci pour tes messages.
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Les preuves pour la réincarnation sont multiples, comme les NDE, tous les témoignages spirites et tous les témoignages de saints et bouddha qui tous convergent vers les mêmes conclusions à savoir :
Une fois le corps usé (ou par nécessité karmique), l’âme le quitte et se dirige vers d’autres plans de conscience généralement des mondes astraux.
Appelés par les désirs de vivre (très divers) et la nécessité d’évolution et du karma, elle revient sur terre (ou peut être ailleurs) pour poursuivre ses aventures plus ou moins souhaités en fonction de ses évolutions.
On peut ne pas être d’accord, mais cela semble être vraiment de l’inertie aux acquisitions mentales compte tenu qu’en étudiant de près les deux thèses, celle-ci s’impose inévitablement et naturellement.
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Chapitre VIII – La réincarnation
« Mais je me contenterai d’interpréter quelques passages des Ecritures et je vous prouverai que Jésus lui-même connaissait et acceptait la réincarnation. Vous direz que vous avez parcouru tous les Evangiles et que nulle part vous n’avez trouvé le mot « réincarnation ». Mais je vous répondrai qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’on n’ait pas mentionné explicitement la réincarnation à une époque où tous y croyaient.
Comment les évangélistes pouvaient-ils soupçonner qu’il fallait en parler spécialement en prévision d’un époque où les gens n’y croiraient plus ? Ils ont rapporté si peu de choses dans leurs écrites qu’ils n’allaient pas s’étendre sur un point qui faisait partie de la tradition. Ce n’est pas convaincant ?… Bon, bon, vous serez convaincus tout à l’heure.
Etudions dans les évangiles certaines questions qui sont posées par Jésus ou ses disciples, et les réponses données :
Un jour, Jésus demande à ses disciples : « Qui dit-on que je suis ? » Que signifie cette question ?
Est-ce que vous avez vu des gens demander : « Qui dit-on que je suis ? »
Ils savent qui ils sont, et ils ne demandent pas ce que les autres en disent… Pour poser une question pareille, il faut croire à la réincarnation.
Et regardez ce que répondent les disciples : « les uns disent que tu es Jean-Batiste, les autres Elie, les autres Jérémie ou l’un des prophètes ». Comment peut-on dire que quelqu’un est tel ou tel autre qui est déjà mort depuis longtemps, si on ne sous-entend pas l’idée de la réincarnation ? »
Suite des extraits :
Mais allons plus loin : je vais vous montrer maintenant que, sans la réincarnation, plus rien n’a de sens dans la religion ni même dans l’existence. Vous allez trouver des prêtres ou des pasteurs, et vous leur demandez : » expliquez-moi pourquoi tel homme est riche, beau, intelligent, fort, pourquoi il réussit tout ce qu’il entreprend, et pourquoi tel autre est malade, laid, pauvre, misérable et stupide ? ». Ils vous répondront que c’est la volonté de Dieu. Quelquefois ils vous parleront de la prédestination et de la grâce, mais cela ne vous expliquera rien de plus. De toute façon, c’est la volonté de Dieu.
Analysons cette réponse ; puisque Dieu nous a donné un peu de cervelle, ne la laissons pas se rouiller ! Ainsi, le Seigneur a des caprices, il fait ce qui Lui chante, Il donne tout aux uns et rien aux autres ? Bon, je comprends, Il est Dieu, c’est sa volonté, c’est magnifique, je m’incline. Mais je trouve alors incompréhensible qu’Il soit ensuite mécontent, furieux et outragé lorsque ceux à qui Il n’a rien donné de bon, commettent des fautes, sont méchantes, incroyants, criminels… […] Non seulement c’est sa faute à lui s’ils commettent des crimes, mais encore Il les punit à cause de ces crimes ! C’est là que ça ne va plus… […]
Tandis que si on accepte la réincarnation, si on l’étudie et si on la comprend, alors là, tout change… Dieu est vraiment le Maître de l’univers, le plus grand, le plus noble, le plus juste, et nous comprenons que si nous sommes pauvres, bêtes, malheureux, c’est notre faute à nous, parce que nous n’avons pas su utiliser tout ce qu’il nous a donné à l’origine, nous avons voulu faire des expériences coûteuses ; et Lui, le seigneur, comme Il est généreux et tolérant, Il nous a laissés faire en disant : » eh bien, ils souffriront, ils se casseront la tête, mais cela ne fait rien, car je leur donnerai encore mes richesses et mon amour… ils ont de nombreuses réincarnations devant eux … » Donc, il nous a laissés libres, et maintenant tout ce qui nous arrive de mauvais est de notre faute…
♥
(suite)
Pourquoi l’Eglise a-t-elle rejeté toute la responsabilité de notre destin sur le Seigneur ? Vous direz : » mais non, elle n’a pas fait cela, elle a simplement supprimé la croyance en la réincarnation « ; en réalité, quand on y réfléchit, cela revient au même.
Jusqu’au quatrième siècle, les chrétiens croyaient à la réincarnation, comme les Juifs, les Égyptiens, les Hindous, les Tibétains, etc… Mais sans doute les Pères de l’Eglise se dirent-ils que cette croyance faisait traîner les choses en longueurs, que les gens n’étaient pas pressés de s’améliorer, et ils voulurent donc les pousser à se perfectionner en une seule vie en supprimant la réincarnation. D’ailleurs, peu à peu l’église inventa des choses tellement affreuses pour effrayer les humains, qu’au Moyen Age on ne croyait plus qu’au Diable, à l’Enfer et aux châtiments éternels. L’églises a donc supprimé la croyance en la réincarnation en pensant obliger ainsi les humains à s’améliorer plus vite, mais non seulement ils ne se sont pas améliorés, mais ils sont devenus pires… et ignorants par dessus le marché !
C’est pourquoi il faut reprendre cette croyance, sinon rien n’est au point : la vie est insensée, le Seigneur est un monstre et ainsi de suite…
(fin de l’extrait – p157 l’homme à la conquête de sa destinée d’O M Aïvanhov)
Paix et amour pour nous tous…
Si vous avez mal à la tête après vos élucubration, prenez un chapelet…et allez vous confesser, manifestement votre expérience de ce sacrement est bien légère…
Ou vous n’avez pas eu de chance dans vos choix d’accompagnateurs spirituel..!
Bon courage et rendez-vous au ciel, pou la vie éternelle..
Nous aurons le temps de parler..!
PS: je suis veuve et ai perdu mes enfants, je ne suis pas riche, je suis même handicapée, jamais aucun prêtre ne m’a débité les âneries dont vous faites état…
Bien amicalement, à Dieu..
Et ils maudissent la religion parlant de l’enfer…. et deviennent infernales… leurs prochaines vies sera à la hauteur de leurs agissements…
Ce que vous dites se tient , j’ai étė élevé dans la plus pure tradition catholique , et l’enfer éternel m’a toujours posé un problème . L’enfant meurt à l’âge de un an , s’il est baptisé , il est bien parti pour se retrouver au paradis . Un autre personne meurt après l’âge de raison , commet l’irréparable , mais comme elle est responsable de ses actes , Dieu la sanctionnera . Est ce juste? il eut été préférable pour cette personne de mourir beaucoup plus tôt , en outre ça lui aurait évitée toutes les difficultés et épreuves propres à la vie . Et ce n’est pas drôle tous les jours , je pense que l’on est tous d’accord sur ce point . Mon père était trés catholique et pourtant il avait avec moi des souvenirs communs de ce qui pourrait bien avoir été une vie antérieure ( nom, évènements , époques, situations) c’était trés troublant .
hélas la religion catholique (citée ici) est tout sauf pure mais tradition!
Bonjour,
Le livre de Job chapitre 34 verset 1 à 37.
Bonne lecture à tous.
Personnellement, je trouve très séduisante l’histoire racontée dans ces deux vidéo.
Je ne crois pas à la réincarnation, mais à la résurrection et à la vie éternelle en Dieu.
Pour moi, l’expérience décrite est plus l’histoire d’une ancêtre d’Anne-Marie conservée dans la mémoire familiale comme un secret de famille.
Dieu ne juge pas ni ne punit. C’est par amour pour les hommes que « son Verbe éternel » s’est fait chair; de notre humanité par Marie sa mère. » Je ne suis pas venu pour juger mais pour sauver » nous dit Jésus, et encore » si ton coeur te condamne, Dieu est plus grand que ton coeur « , il ne te condamne pas ; ce qui ne veut pas dire avoir la permission de faire n’importe quoi.
C’est nous-mme devant Dieu qui verrons nos égarement et en aurons horreur, et là, le choix nous sera donné une dernière fois: » Choisi la vie « ..c’est nous qui avons le choix du ciel ou de l’enfer.
Dieu nous a créer libre et par amour, jusqu’au bout nous pouvons lui dire non.
La mort du Christ sur la Croix pour sauver » TOUS » les hommes, implique que nous l’accueillons comme notre unique Rédempteur et Sauveur..Le Christ est ressuscité d’entre les morts, avec lui nous ressusciterons..Si nous le voulons bien, sinon ce sera la géhenne éternelle, par notre mauvais choix, non par celui de Dieu, dont la liberté est limité par l’entière liberté qu’IL nous a donné. Nous avons notre libre arbitre et pouvons faire le choix du bien ou du mal. « TOUS »