Reiki

Le reiki (靈氣, 霊氣 ou 霊気?, [ˌreɪki]) est une méthode de soins non conventionnelle d’origine japonaise, basée sur des soins dits « énergétiques » par apposition des mains.

L’efficacité du reiki et l’existence du ki ne sont pas scientifiquement validées1.

Reiki usui

Initiation des différents degrés au reiki

Pour devenir praticien, il est nécessaire de recevoir une initiation ou harmonisation par un « maître enseignant de reiki usui ».

Le passage des niveaux est généralement payant, le « maître reiki » exécute un « rituel initiatique » ou « harmonisation » au cours duquel certains symboles seront appris à l’élève en fonction de son niveau, et un processus d’« équilibrage énergétique » sera « éveillé » et « stimulé ». Nita Mocanu explique que le maître doit « ramoner le canal » de l’élève, afin qu’il puisse diffuser cette « énergie cosmique » 5.

Un maître reiki doit pouvoir fournir la liste des Maîtres qui ont transmis leurs enseignements jusqu’à lui.

le premier degré (shoden) est censé reconnecter à la « source universelle », l’initié devant acquérir la capacité consciente de canaliser le reiki par imposition des mains. L’origine du reiki usui, les bases, ainsi que des techniques de soins pour soi-même et pour les autres sont enseignées ;

le deuxième degré (okuden) aurait pour rôle de renforcer la connexion, des symboles favorisant la concentration de l’esprit pour canaliser l’émission du reiki à distance seraient transmis au praticien. Il aide à travailler sur une « guérison intérieure » ;

le troisième degré (shinpiden) donnerait accès à la transmission des enseignements et des initiations (potentiellement rémunératrices) en tant que « maître enseignant de reiki ». Peut être divisé en deux parties.

L’intervalle entre les différentes initiations peut varier selon les différents enseignants. Certains initient leurs élèves aux différents degrés dans un intervalle court, tandis que d’autres initient après un intervalle plus long pour des raisons d’assimilation, le travail sur soi et la pratique sur autrui.

Symboles secrets du reiki

Les symboles du reiki sont quatre lignes de sons et quatre figures (idéogrammes chinois-japonais et signes visiblement tirés du siddham et du culte Shintô), utilisés pour transmettre l’initiation (“reiju”) de reiki, opérer les soins à distance et traiter des troubles psychophysiologiques par leur visualisation :

Chokurei est une sorte de spirale, utilisée dans le rite impérial ;

Seiheki est une sorte de déformation de la lettre du sanscrit tibétain “Ah” ;

Honshazeshonen et Daikomyô sont des idéogrammes courants désignant littéralement le retour à l’origine pour le premier et l’étoile polaire, entre Soleil et Lune, et également l’Empereur pour le second.

Origines des symboles

L’origine des symboles fait l’objet de controverses entre les écoles de reiki.

Source dans le shintoïsme

On peut remarquer qu’au Japon, comme en Chine, l’Empereur est désigné par l’idéogramme Dai Komyô (à rapprocher de Daikomyo), « grand luminaire céleste ». Les Trois Trésors Sacrés du culte impériaux (三種の神器, Sanshu no Jingi?), appelés aussi « insignes impériaux », sont trois objets légendaires :

– le miroir, Yata no kagami (八咫鏡), conservé au grand temple d’Ise (伊勢神宮, Ise jingû) dans la préfecture de Mie, symbolise la sagesse originelle, à rapprocher de Honshazeshonen ;

– l’épée, Kusanagi (草薙剣), conservée au temple Atsuta (熱田神宮, Atsuta Jingû) à Nagoya, représente la valeur et la capacité de discernement du bien et du mal, à rapprocher de Seiheki ;

– le magatama (曲玉), Yasakani no magatama (八尺瓊曲玉), situé au Kôkyo (皇居) à Tôkyô, illustre la bienveillance. C’est tantôt un croc ou un coccyx humain, tantôt un joyau en pierre ou en ambre censés maintenir en équilibre les deux forces cosmiques de catabolisme et d’anabolisme, à rapprocher de Chokurei.

Source dans le bouddhisme

Les symboles, comme les Principes, sont en écho avec la métaphysique bouddhiste des cinq Bouddhas transcendants :

Source dans le culte bouddhiste Shingon des treize Bouddhas

Dans le shingon, le terme « reiki » est employé dans le cadre de la méditation sur la Lune (gatchirin kan) ou l’on parle lors de la visualisation de la couleur blanche d’absorber le reiki (l’énergie spirituelle) de l’univers. Le terme Daïkomyo qui est le symbole maître en reiki que l’on peut traduire par « grande lumière » étant une autre dénomination du bouddha principal du Shingon Mahavairocana

Notes et références

1. ↑ a et b Effects of reiki in clinical practice: a systematic review of randomized clinical trials [archive], M. S. Lee, M. H. Pittler, E. Ernst, International Journal of Clinical Practice, 2008.

Source de l’article « wikipedia » :fr.wikipedia.org

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