Certains parlent du début d’une ère, d’un retour aux sources. Retrouver le mode de l’incarnation. Incarner et proclamer l’amour pour le grand, vénérable silence, la source de tout. Incarner et proclamer l’amour et le service à travers l’incarnation à ce grand, vénérable silence. Ne plus jouer les jeux éphémères. La base de l’art de l’incarnation est cette relation d’amour non tiède mais passionnée de l’Être avec sa nature propre, le silence. La relation de l’existence avec sa source, la vie, le un se reconnaissant dans la splendeur de l’autre. Alors il n’y a plus l’un ou l’autre, l’existence est la gloire de la vie. Cela est simple, beau et intransigeant. L’incarnation alors est offerte à honorer la vie.
Et qu’est-ce que la vie ? La vie est le chant d’amour que le silence chante éternellement, le chant d’amour que le silence chante pour se glorifier pourrait-on dire, parce que par nature le silence chante sa propre gloire et s’autodépasse à l’infini. Car plein est le silence. Peu connaissent la nature du silence. Le silence, disent certains, est le vide, le vide est le plein, et l’incarnation est le chant de plénitude. On n’a pas à gagner la plénitude, on est la plénitude éternellement.
La première étape, nous vous l’avons dit souvent, pour accueillir cette ère nouvelle est de déposer la croyance dans le devenir, la croyance dans devoir gagner ou acquérir alors que par nature l’Être est le parfait. Déposer la croyance dans le devenir n’implique pas la non-action. L’action est basée alors sur cet autodépassement qui par nature est la nature de la vie. La vie est l’infini et s’exprime à un degré toujours plus intense de son propre infini pour se reconnaître et se redécouvrir éternellement. Tel est le miracle de l’incarnation. Déposer la croyance dans le devenir, avoir la suprême humilité de reconnaître sa propre grandeur et de l’exprimer.
Nous l’avons dit souvent, la première étape est de retrouver cette relation consciente et constante avec le grand, vénérable silence, l’éternellement présent. L’humanité se croit enfermée dans la chaîne de ses pensées, oubliant le fil qui relie les pensées, oubliant cet infini qui pulse et chante. Il suffirait de changer son regard, de changer le poids de l’attention, écouter le silence.
L’une des clefs également est de comprendre qu’il ne s’agit pas de résister, de se crisper, vouloir vaincre ou grimper, même si les sommets à grimper sont des sommets spirituels. Détendre l’énergie, changer de paradigme irrémédiablement. Changer de paradigme et comprendre il s’agit de changer de regard et de changer le poids de l’attention. Lâcher prise. Lâcher prise de ces attaches et de ces accroches qui font que l’humanité se croit enfermée dans le brouhaha du mental, l’agitation des émotions ou quelque histoire, et par amour, par amour simplement pour l’amour, se faire écoute, écoute du silence qui chante et palpite au sein des pensées, entre les pensées, à leur source, dans leur aboutissement. Se faire écoute.
Se faire écoute du silence et de cette note unique qu’est notre incarnation, cette note unique puisque la création est la symphonie d’expression du silence et que chaque être est une note unique. Honorer cette unicité, l’honorer en l’incarnant. Ne plus entrer en référence avec soi-même à travers les masques forgés, forgés par les histoires, forgés par les croyances. Faire le choix d’être éternellement neuf, à l’écoute de ce vénérable silence et de cette expression unique du silence qu’est chaque individualisation, et réapprendre l’art de l’incarnation, l’art de la création, l’art de la précipitation, l’énergie détendue.
Il ne s’agit plus de dur labeur pour gagner ou conquérir, il s’agit de la joie de la création spontanée. Nous ne parlons pas de concept ésotérique mais de la réalité. La réalité de la puissance de l’intention lorsqu’elle est nourrie par une intensité suffisante d’attention. C’est là que l’humanité est invitée à prendre un autre mode. Ne plus accepter de dissiper son attention en l’offrant aux mille vents d’un mental qui semble éternellement agité puisqu’il est nourri par l’attention. Voyez le cercle vicieux. Simplifier, simplifier son quotidien. Simplifier, rassembler l’énergie. Et peu importe le train des pensées qui, pendant quelques temps encore, va sembler se bousculer. L’attention se tourne avec intensité nouvelle sur le vénérable silence au sein des pensées, à leur source, entre les pensées.
Notez bien, notez bien l’intensité. L’humanité a perdu l’art de l’intense. Vivre n’est pas un art réservé à des tièdes, vivre est l’expression de la passion de l’amour, la passion d’être le feu de l’amour et d’exprimer par amour pour l’amour cette plénitude, cette gloire de l’exprimer à travers une note unique. Ainsi est offerte la symphonie de la création au vénérable silence, et à travers cette symphonie, le silence se reconnaît dans sa gloire qui toujours s’autodépasse.
Il ne s’agit plus de rêver ou d’attendre que soit amené sur terre quelque réalité ou quelque changement, il s’agit de comprendre l’art d’être le créateur de cette terre d’harmonie, reflet parfait de l’intension de la vie à travers chaque relation, relation avec la terre, relation avec le cosmos, relation avec les êtres, relation avec soi-même. Faire le choix grand et intransigeant de rendre hommage, rendre hommage à ce merveilleux, vénérable silence et rendre hommage à cette expression unique du silence qu’est chaque être. Je Suis le vénérable silence. Je Suis n’est plus l’impersonnel du silence mais le silence glorifié.
Il ne s’agit plus de rêver ou d’attendre mais de créer maintenant. L’humanité à un certain degré a entendu cela puisque aujourd’hui bien des êtres se rassemblent et célèbrent cette intention commune, ce feu commun au cœur de chacun, rendre justice à la vie. Cesser les mascarades où la vie dans son infini serait déguisée en quelque limite ou quelque impossible. Cesser les mascarades. Chacun, dans son domaine d’intérêt propre, réanime son intention de servir la vie. L’humanité voudra-t-elle bien unifier tous ces courants pour partir de la source, retrouver l’art de l’incarnation et l’appliquer chacun dans ses domaines, chacun selon sa note juste ?
L’humanité a mis ceux et celles qu’elle nomme la dimension de lumière sur quelque piédestal, l’invitation est d’enlever le piédestal et de cheminer ensemble simplement, honorant, partageant le même service, honorer la vie en incarnant sa simple beauté et sa simple grandeur. Cette fraternité que beaucoup nomment fraternité de lumière, au-delà du temps, au-delà de l’espace, et pourtant dans un cadre d’incarnation puisque le mode ascensionné est en fait le mode normal de l’incarnation. Il n’est pas normal ni même raisonnable que le mode normal de l’incarnation soit régi par des limites ou régi par la croyance du temps et de l’espace, puisque même vos physiciens et même vos scientifiques ont montré que l’espace et le temps tel qu’il est conçu par l’humanité est en fait une projection d’un mental qui a oublié.
Retrouver l’au-delà du temps, le temps simultané. Cela est simple si l’on retrouve l’intensité de l’attention. Car voyez, cette projection du temps est la résultante d’une attention diluée qui se pose sur une intention. L’intention nourrie d’une attention diluée semble prendre une période de temps pour se réaliser. Et se construit la grande illusion. Ce mode de vie connu sous le nom d’ascensionné sait l’intensité de l’attention. L’intensité de l’attention qui nourrit l’intention, l’intension ainsi nourrie spontanément précipite en manifestation ou matérialisation. La manifestation, la matérialisation, quelle que soit sa nuance, sa note propre, exprime la gloire du silence, exprime la gloire de la vie, l’harmonie.
Voyez, cet au-delà du temps est présent au sein du temps. Vous le trouvez lorsque l’attention s’offre au silence. Réserver des moments de relation avec ce silence, la source de tout, quel que soit le mode de relation, une simple méditation, un simple regard tourné vers sa propre source, une simple écoute. Et garder cette relation vivante. A travers le mode de l’action, le regard donne vie, l’attention donne vie. Et prendre comme seule référence cette image de perfection vibrante au sein de chaque être, car étant la nature de chaque être.
Nous l’avons dit, l’heure est venue du grand choix. Il ne s’agit pas d’attendre passivement que quelque configuration auspicieuse change le monde. L’on pourrait dire que la configuration auspicieuse aide à faire le bon choix Le choix reste le propre de celui qui choisit inconditionnellement. Le choix est simple et grand. Ne plus faire de compromis. Ne plus faire de compromis avec ces croyances qui racontent des histoires d’impossibles ou d’inévitable de dispersion ou d’inévitable de disharmonie, « un jour peut-être mais maintenant pas encore ». Ce « jour peut-être » n’existe pas, il n’est que maintenant.
Cela appelle peut-être à un entraînement. Comme tout art invite à un entraînement, l’entraînement concret de chaque moment est de déposer tout d’abord la croyance dans cette illusion du temps et cette illusion de l’espace. Déposer la croyance jusqu’à ce que l’affirmation de la simultanéité du temps projette l’apparence correspondant à la simultanéité du temps, l’éternel maintenant.
La base reste de rassembler l’énergie. Rassembler l’énergie implique simplifier, rassembler l’énergie implique retrouver une autre relation avec sa propre structure corporelle, avec la structure de l’intellect qui n’est pas la dispersion du mental mais qui est cette fonction du silence qui se reconnaît et discerne tout en restant silence rassemblé. Le silence se connaît, se reconnaît et discerne. L’énergie reste rassemblée, un autre mode de fonctionnement. La première étape est de rassembler l’énergie.
Comprenez, la première étape également est de déposer cette croyance dans cette lutte qu’a semblé être l’incarnation « il faut y arriver, il faut réussir ». Détendre l’énergie et se souvenir que selon ce mode de simultanéité du temps, Je Suis déjà l’Être de perfection que j’aspire à devenir, maintenant. Et se souvenir de la puissance de l’attention qui nourrit et donne vie maintenant. Au lieu de donner toute l’attention à ces pensées qui semblent un train déchaîné, offrir l’attention au silence au sein des pensées, à leur source, entre les pensées. L’attention ainsi se rassemble.
Ne pas chercher à créer des histoires. Ne pas faire une histoire de cette ère nouvelle. L’humanité a assez des histoires. Savoir écouter et entendre ce qu’est l’art de l’incarnation. Rassembler l’énergie. Honorer le silence, l’énergie ainsi rassemblée, nourrie par la plénitude du silence qui se reconnaît à travers la création, l’énergie ainsi rassemblée offerte à l’attention qui s’offre à l’intention.
Et quelle est cette intention ? Honorer l’intention suprême. Quel que soit le mode d’expression, chacun à travers son unicité, chacun dans son domaine, réunifier. Dans chaque domaine, l’intention suprême est de servir l’harmonie en l’exprimant, de servir la perfection en l’exprimant, de servir l’amour en l’incarnant. L’énergie rassemblée nourrit l’attention qui s’offre à l’intention depuis la plénitude d’être silence et depuis la plénitude d’être l’amour, nature du silence qui s’offre à lui-même.
Ne plus tergiverser, ne plus accepter dans aucun domaine, qu’il soit grand ou infime, de faire des compromis. Bas les masques ! Et si l’on veut reparler d’entraînement, l’entraînement serait de choisir inconditionnellement que chaque fibre de pensée, d’action, de non-action, d’intention, de parole, de relation, soit en harmonie avec l’intention la plus profonde. Faire ce choix inconditionnellement. Cela est simple, intransigeant peut-être, mais intransigeant est l’art de l’incarnation puisque l’incarnation est la gloire du silence qui éternellement s’autodépasse.
L’humanité voudra-t-elle bien entendre l’invitation ? Ainsi chaque être simplement, quel que soit son domaine d’action ou de non-action, choisit de créer une réalité à l’image de l’intention la plus profonde. Car vous le savez n’est-ce pas, les apparences ne sont que la projection de l’énergie donnée à travers chaque pensée, chaque parole, chaque action ou non-action. Chaque être est créateur. Et il est simple et grand maintenant de ne plus attendre et de créer cette terre nouvelle, cette humanité nouvelle, à l’image simplement de l’harmonie, de la perfection. La perfection semble un grand mot. La perfection est l’harmonie. L’harmonie n’est pas l’absence de dysharmonie, l’harmonie est l’art juste de la relation juste. La grandeur du silence qui simplement s’exprime. Car simple est la grandeur.
Et de cet alignement naissent tous les possibles et l’humanité se retrouve dans cette évidence que tout est possible maintenant. Tout est possible. De l’harmonie découle l’ineffable beauté. De l’harmonie découle l’invincible santé. De l’harmonie découle la joie d’être en relation et que chaque relation soit l’expression pure de l’ineffable beauté de l’Être éternel.
Comprendre et appliquer l’art de l’incarnation. Ne plus se prendre aux jeux et aux mirages de l’enchaînement des habitudes. Retrouver la puissance de l’Être souverain qui choisit de déposer toutes ses soi-disant habitudes pour retrouver la liberté de choisir chaque acte, chaque parole, chaque pensée à l’image de l’intention la plus profonde. Infiniment noble est le visage de l’être humain.
En sous-produit de cette attitude juste, s’épanouissent bien des potentialités ignorées ou oubliées. Les potentialités ne restent que des sous-produits, l’attention reste offerte en dévotion à servir à travers l’incarnation cet Être vénérable dont la nature est l’harmonie, la perfection.
Ralentissez le rythme. Vivre en relation consciente et constante avec ce vénérable silence implique ralentir le rythme. Et ralentir le rythme, comprenez bien, n’exclut pas le dynamisme. Ralentir le rythme implique retrouver l’harmonie, retrouver la justesse de la relation de chacune des phases de l’incarnation, retrouver la justesse de la relation de toutes les phases de l’incarnation avec le vénérable silence. Au sein de cette relation est l’infini dynamisme. L’Être, souvenez-vous, est créateur. Ralentir le rythme n’implique pas la passivité, ralentir le rythme implique retrouver le rythme juste pour l’action juste et soutenue qui spontanément porte ses fruits, éliminant la possibilité de course effrénée née de cette croyance dans tant d’impossibles ou de difficiles. Ralentir le rythme, détendre l’énergie, s’autonourrir à sa propre nature d’être silence, s’autonourrir à sa propre nature d’être le plein.
Respirer. Savez-vous le sens profond de la respiration ? Cosmique est la respiration. La respiration naît du silence et retourne au silence. Entre sa source et son aboutissement, la respiration est la plénitude offerte, plénitude d’attention, plénitude de présence.
Choisir inconditionnellement d’écouter la nature du silence et d’entrer en relation consciente et constante avec ces attributs qui sont la nature du silence. Le silence est l’amour. Le silence est la joie. Le silence est la plénitude, gratitude. Le silence est l’éternel autodépassement. Le silence est dévotion, adoration. Offrant la plénitude de l’attention à ces attributs, les incarner spontanément puisque l’attention nourrit et donne vie, et appliquer ces attributs, chacun selon son unicité, créant ainsi une note juste dans la symphonie de la création.
L’humanité voudra-t-elle bien comprendre qu’il ne s’agit pas de créer des concepts sur cette ère nouvelle à l’image des histoires anciennes ou de rêves ? Sortir des histoires et retrouver maintenant cet art d’être le créateur d’une réalité aussi noble, aussi simple et aussi grande qu’est la nature de l’Être.
Rassemblez-vous ainsi souvent. Non pour créer des concepts mais pour ensemble être écoute.
Nous aimons vous redonner l’art de l’incarnation. Souvenez-vous, il est vain de donner de l’attention à l’indésirable, il est juste de donner le poids de son attention pour servir l’intention. L’humanité voudra-t-elle bien entendre que l’heure est venue du « tout est possible », maintenant ? Tout est possible se réalise par le choix conscient de chaque être d’être le créateur de sa réalité à l’image la plus noble. La création se fait à travers chaque pensée, chaque parole, chaque sentiment, chaque acte, chaque non-acte.
Offrir toute adhérence au mode égotique, quelle que soit l’expression de cette adhérence, ramenant l’ego dans la douceur de l’amour à sa propre source, ramenant l’ego à cette nature inhérente à la nature de l’Être, l’autodépassement éternel. L’autodépassement n’est pas affaire égotique, affaire de crispation ou de volonté mais l’art de tout offrir, l’art d’être écoute et service.
Ainsi unis, aimons le silence. N’oubliez pas, qui aime ? Le cœur aime, n’est-ce pas ? Et le cœur est l’infini, n’est-ce pas ? Détendre l’énergie. Rassembler l’énergie.
Souvenez-vous de cet art d’être écoute et amour du silence qui s’offre à lui-même, de cet art d’être écoute et amour spontanément et d’animer l’art d’être rayonnement. Retrouver l’art d’être rayonnement, et spontanément et naturellement rayonner la nature du silence, amour, joie, gratitude, autodépassement, liberté, dévotion, adoration. Naturellement être rayonnement.
Et comprenez bien, ne plus attendre, ne plus attendre de recevoir les dons, être créateur des dons. Celui qui donne à l’infini reçoit à l’infini.
Il est réel qu’unique est le rayonnement offert à la terre, en ce moment de maintenant. Encore plus unique est le rayonnement offert à ceux et celles qui disent oui à être rayonnement.
En inspirant, j’inspire l’amour. Un temps de pause. En expirant, Je Suis l’amour et j’offre l’amour à la création au sein de chaque cellule. Ainsi en inspirant, vous inspirez les attributs du silence, en expirant, vous affirmez la seule réalité, Je Suis les attributs du silence, et à travers mon incarnation, j’offre ce rayonnement à la création présente au sein de chaque cellule. Puisque vous le savez, cosmique est chaque cellule. Simple et puissante est cette méditation de rayonnement. En inspirant, j’inspire la joie. Un temps de pause. En expirant, Je Suis la joie et je l’offre à la création au sein de chaque cellule. Ainsi vous rassemblez l’attention.
Nous aimons vous accompagner.
Inscrivez dans chaque cellule du corps unifié de l’humanité, l’heure est venue du « tout est possible ». « Tout est possible » se déploie de cette évidence dans la possibilité même que tout est possible. Souvenez-vous, le comment de toute réalisation n’est qu’un sous-produit, ce qui compte est d’établir la base juste, l’attention juste, l’intensité juste. Offrir l’attention avec l’intensité juste à l’intention juste, et spontanément jaillit la réalisation. Ne sous-estimez pas la puissance de cette intensité. Rassemblez l’énergie.
Nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron