Épilogue heureux dans l’étrange affaire qui agite la SNCF depuis hier, après l’annonce de l’avis de recherche de plus de 150 wagons perdus ou volés depuis plusieurs années. La police a découvert ainsi la totalité de la marchandise lors d’un raid matinal dans une cité de Seine-Saint-Denis. Reportage.
Un habitant de la cité sans histoire
Effervescence tôt ce matin dans la cité de la Primevère située en Seine-Saint-Denis, avec l’arrestation de la personne soupçonnée d’être à l’origine de la disparition de plus d’une centaine de wagons de la SNCF depuis plusieurs années. La société de chemins de fer avait annoncé hier une prime pour tout renseignement concernant leur disparition. Une annonce qui a très certainement payée. « Dès hier soir nous avons reçu plusieurs informations concordantes sur cet individu. Nous avons décidé d’agir au plus vite pour éviter la disparition des preuves » a expliqué Guillaume Pepy, président de la SNCF lors d’une conférence de presse.
Les forces de police ont donc donné l’assaut tôt ce matin au domicile de Jean-Michel R., 34 ans, un homme sans histoire selon ses proches. Selon les premières informations, l’homme n’aurait opposé aucune résistance aux policiers lors de son arrestation. Un rapide examen de l’appartement a permis de découvrir les wagons qui étaient quant à eux dissimulés derrière un faux-mur, un premier décompte en dénombre plus d’une centaine. « Nous avons là le butin de plusieurs années d’un homme rigoureux et organisé, qui a agi de manière méthodique et préméditée » a sobrement commenté le responsable de l’opération.
L’homme, connu défavorablement des services de polices, aurait dans un premier temps avoué être à l’origine des vols, affirmant agir sous le coup d’une pulsion.
Photo: Wikicommon / Universalashic
Perso j’ai habité longtemps entre la Gare de Perrache et la prison St-Paul, juste en face du quai 9-3/4. Eh ben, des wagons, il en rentrait tout le temps dans mon salon, et franchement ça gênait pas plus que ça, ils ne restaient pas longtemps, c’était juste pour manoeuvrer en bout de voie, ça leur évitait d’aller tourner trop loin. Même des fois, les gars, quand ils rentraient à l’heure de midi, ils cassaient la croûte avec moi. Après, j’ai vu rentrer que du fret, pas des wagons voyageurs. Même des fois y avait aussi des détenus en cavale qui se servaient des wagons comme cheval de Troie, et une fois chez moi ils sortaient du wagon et se faisaient la belle par la porte principale, tranquille. Mais le Christ l’a bien dit : il est plus facile à un détenu en cavale de passer par la porte palière, qu’à un seul TGV d’entrer sans frapper chez MéméduNet…
Vous allez peut être me trouver un peu trop curieuse,mais si quelqu’un pouvait me dire comment on peut mettre 150 wagons dans un appartement, eh ben ça m’ferait plaisir, parce que là voyez je suis un peu…..comment dire….
1er AVRIL