Le grand rassemblement, au-delà du temps et de l’espace, pour retrouver ou réanimer la mémoire de l’humanité triomphante. Certains diraient la nouvelle humanité, nous disons l’éternelle divinité de l’humain. Au-delà du temps, au-delà de l’espace, le grand rassemblement.
Nous invitons encore et toujours l’humanité à rassembler l’énergie, la rassembler de façon plus intense encore. Rassembler l’énergie est initié, pourrait-on dire, par la plénitude de l’amour, l’éternel triomphant, l’amour offert à l’Être éternellement à travers l’incarnation.
L’humanité est invitée à comprendre que sont tournées les pages austères. Pour que s’ouvre le livre de plénitude, le seul moteur est l’amour. L’humanité est invitée à comprendre maintenant, pleinement, que le seul moteur est l’amour et la joie.
Nous l’avons dit souvent, l’inconditionnel est le don de l’amour et le don de la joie. Car vous vous souvenez, donner est recevoir, et recevoir donner. Inconditionnel est le don de l’amour. Et qui donne l’amour ? A qui l’amour est-il donné ? L’amour donne l’amour à l’amour à travers l’incarnation, et cela est l’éternelle joie, concrètement.
Car vous l’avez bien compris, n’est-ce pas, est également tournée la page de l’abstraction. Eternellement, l’amour donne l’amour à l’amour à travers chaque acte, chaque intention, chaque silence, chaque parole. Le moteur est l’amour. Ce don de l’amour qui s’offre à lui-même et se reçoit lui-même, la boucle ainsi est complète. Cela est la cause de la joie.
Le moteur de l’action alors est autre. Les fruits sont autres, et les sous-produits de ces fruits sont l’abondance et le succès, naturellement. Les sous-produits de ces fruits sont fruits de plénitude, car plénitude est le fruit de l’amour.
Renverser totalement le mode de fonctionnement. Sortir de l’attachement à la loi de cause et d’effet. La page est tournée de ces lois. Entrer dans le mode de liberté, concrètement.
L’on pourrait dire, ne même plus œuvrer à se libérer, affirmer que Je Suis l’éternelle liberté avec une intensité telle que l’affirmation crée la réalité. Offrir tout le poids de l’attention, avec une intensité autre, à la plénitude de l’amour que Je Suis, plénitude inhérente à la nature de l’Être, concrètement. La relation est concrète. La page est tournée d’une relation abstraite de l’Être avec lui-même.
Imprégner la structure corporelle de la plénitude de cette relation d’amour, de l’amour qui s’offre à lui-même et se reçoit lui-même, à travers chaque acte, à travers chaque pensée, chaque parole, à travers le mouvant et le non mouvant. Imprégner dans la structure corporelle cette relation de l’amour avec lui-même, la réveillant au sein même de la structure corporelle. Car cette relation de l’amour avec lui-même est la nature de la matière. La matière alors éveillée à sa vibration de lumière éternelle. Immortel est le chant de l’amour, immortelle la structure corporelle.
Entendez-vous l’intensité qui pulse dans le chant du silence, comme au matin d’un grand réveil. L’humanité semble prise dans différentes sortes de regards. L’un presque étonné que magiquement la terre ne se soit pas transmuée en quelque paradis. D’autres se sont fermés par l’absurdité d’une attention mal placée qui s’épuise et se raidit. Quelques rares, très rares même, qui entendent la vibration croissante dans le chant du silence et comprennent le rappel, chaque être est créateur de la création, de sa réalité. Être acteur et ne plus réagir ou subir, être acteur merveilleusement, se dresser.
Vous vous souvenez, l’appel de l’Ami dans ce qui semble plus de deux mille ans « Lève-toi et marche ». Actuelle est l’invitation. Imprégnée dans le chant du silence est l’invitation « Lève-toi et marche ». Lève-toi éternellement, dresse-toi, le Vivant, et marche, offrant à chaque pas les habitudes, les concepts, les croyances et ces fausses certitudes de savoir, de croire comprendre, croire comprendre l’insaisissable, enfermer l’infini comme on enfermerait quelques pièces dans une bourse. Marche et à chaque pas libère l’infini. Libère-le de toute croyance, libère-le de toute addiction. L’addiction au jugement, l’addiction à l’attente, l’addiction à la possession. Libère l’infini et marche, fluide, léger, service vivant à ce même infini qu’est l’amour. Être service vivant, c’est cela être le vivant.
Lève-toi et marche. L’invitation est offerte à l’humanité, et quelques rares osent l’écouter. Très rares ceux qui osent. Car inscrite dans l’invitation est qu’écouter implique actualiser libérer l’infini. Ne plus le masquer par des croyances de rigidité du fini, ne plus croire le posséder par ces ego spirituels qui s’attachent à posséder le vrai. S’émerveiller devant l’insaisissable et l’incarner. Être ainsi ouverture, fluidité, l’attention tout offerte à incarner le service qu’est la joie, l’attention tout offerte à incarner le don de l’amour qui s’offre à lui-même et se reçoit lui-même, concrètement, à travers chaque acte, à travers le mouvant ou le non mouvant, à travers l’exprimé ou le non exprimé, éternellement.
Voyez, l’on pourrait dire que la terre est emplie d’une nouvelle intensité de vitalité. Pour celui ou pour celle qui s’incline et se met en marche, intense est le flot de vitalité pris dans les courants de l’océan de joie. Intense est l’invitation à l’attention, maintenant, au-delà du temps et dans chaque fibre d’éternité, et dans chaque fibre du temps, maintenant.
Être l’intensité du regard qui s’offre à son propre infini. S’émerveiller devant l’insaisissable que le mental n’a pu saisir ni comprendre. Irrémédiablement déposer le mode mental, rassembler l’énergie et passer à un autre mode.
Il est exaltant d’accompagner l’humanité. Voyez, la plénitude du silence.
Nous aimons intensifier l’accompagnement à la mesure de l’intensité accrue de l’attention offerte à l’accompagnement. Rassembler l’énergie, l’amour est le moteur du rassemblement. Tournées sont les pages de l’austère. S’ouvre le livre de plénitude…
N’oubliez pas, l’intensité (de présence) n’est pas rigidité. Détendre l’énergie. Être présence n’est pas une énergie rendue rigide par une volonté. Être présence est fluidité. C’est pour cela que nous vous avons dit encore et toujours, aimer le silence, aimer l’Être, aimer la vie. L’amour ouvre à une autre vibration.
Certains diront « je ne ressens pas l’amour ». Et nous disons « vos ressentis sont prison ». Et nous disons « le cœur a pour langage l’intention ». L’intention est plénitude de l’attention offerte à sa source même. L’intention est fluidité pure, pleine… La fluidité et la plénitude de l’intention amènent le ressenti correspondant, le regard reste rivé sur l’intention…
Nous le redisons, nous aimons intensifier l’accompagnement à la mesure de l’intensité d’ouverture à l’accompagnement.
N’oubliez pas, n’oubliez jamais, la multidimensionnalité donne une infinie légèreté à la plénitude de l’accompagnement et de l’aspiration à recevoir l’accompagnement. L’heure est venue d’unir ce qui semblait opposé, intensité et légèreté. Ne plus se crisper et se tendre vers quelque labeur ou quelque austérité. Se souvenir de l’éternelle liberté offerte par la simultanéité, la simultanéité du temps qui devient l’évidence, remplaçant la croyance du linéaire.
Rassembler l’énergie, réunifier. Entrer pleinement dans le jeu de l’incarnation, car si l’on entre pleinement dans le jeu, le jeu n’est plus un jeu, sachant la gratuité du jeu. S’ouvrir à ce que certains nomment la nouvelle humanité. Très rares sont ceux qui acceptent d’entendre.
Nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron