Tu n’as rien d’autre à faire que lâcher prise de ton désir de contrôle et d’agir sans efforts ni direction imposée à ton encontre, il s’agit d’être toi sans chercher à être autre chose que ce que tu es déjà.

T’accepter sans jugement là où tu en es, comprendre la complexité et la difficulté d’une vie humaine sans chercher à la rationaliser, la justifier, la simplifier ou la mettre dans un cadre par une définition ou une certitude.

En ouvrant ta perception, tu augmentes ton propre potentiel créatif pour ta personnalité individuelle. Cela veut simplement dire que ce qu’il te semblait difficile, voire impossible hier, se dégage devant tes yeux pour ouvrir un chemin qui te tend la main vers une réponse qui sera la plus honnête à l’égard de celui que tu crois être maintenant.

Tout ce qui a des projets, des objectifs, des chemins, des rôles à jouer, des fonctions à remplir, des responsabilités à prendre sont des directives que tu te donnes à toi-même. La vérité n’a rien à voir dans ces choix, pas plus qu’elle ne les juge ou les mesures. La vérité n’a aucune attente à ton égard, seul ton monde a déterminé l’attente, le jugement et la mesure. La vérité te regarde avec la même compassion, la même attention, le même amour que lorsqu’elle regarde un nuage ou un grain de sable. Seulement toi mesure, sous-estime ou surestime la beauté d’un nuage ou la perfection d’un grain de sable, seulement toi construit une pyramide et une échelle de valeurs pour mériter l’amour ou la punition.

L’amour que tu reçois est immense, elle ne fait pas de choix, elle donne sans conditions, seul toi choisit de le voir ou de le nier.

La question que tu peux te poser à toi-même, c’est : Souhaites tu être vraiment connecté à la vérité ou souhaites-tu continuer à garder le contrôle sur un corps et une personnalité aveugle dans son espace de confort psychologique croyant manipuler les formes mais étant en fait un simple programme qui suit un schéma conditionné de réaction et contre-réaction, subissant une loi de cause et d’effet sans la comprendre ?

Si la réponse honnête est oui, alors il te suffit de lâcher prise de l’esprit de mesure et de jugements, car la mesure et le jugement faussent la perception de la vérité et de qui tu es vraiment.

Même si tu passes ton temps à te dire l’inverse, tu ne sais pas qui tu es, tu ne sais pas ce qu’est ce monde qui t’entoure et tu ne sais pas ce qu’est la vérité. Tu désires pourtant avec grande passion comprendre, mais te perds dans une confusion, une accumulation massive d’informations complexes ou des simplicités violentes qui sont des opinions et des certitudes répétées et densifiées dans ta réalité.

La vérité c’est qui tu es.

Mais soit honnête avec toi-même, qu’est-ce que tu cherches vraiment ? En fait, il est inutile de chercher une réponse à cette question, puisqu’elle t’entoure. Ce que tu cherches, c’est ce que tu vis là maintenant, c’est ce que tu es et fais l’expérience. Le moyen que tu emploies, c’est la finalité que tu obtiens. Ce que tu cherches vraiment, c’est ce que tu as créé.

Tu crées une illusion colossale en te déclarant chercheur de vérité, tu creuses un fossé entre ta perception et la vérité. Lorsque tu crées un mouvement pour trouver la vérité, l’amour, la beauté. Alors que tout ce que tu crées est tristesses, peurs, souffrances, plaisirs, réussites et échecs.

Est-il possible d’être libre de tout ça ? De chercher la vérité et de sortir de la complexité et de la difficulté de ta propre matrice, de ta réalité erronée par ta propre perception créative.
Tu souhaites connaître la vérité, l’avoir, la tenir, l’utiliser, alors tu crées un mur entre toi et elle. Tu la sépares de toi en construisant un mur. Ce mur c’est ton idée de la vérité, c’est ton désir de l’atteindre, c’est ton désir d’être elle.

Ce que tu fais vraiment, c’est éviter la vérité, tourner autour dans le noir; tu joues dans un monde avec un corps et une personnalité unique contrôlé par un programme de séparation, l’égo qui souhaite cacher à ses propres yeux tous les accès à la vérité. Cet égo, ce « je », ce toi, souhaite sortir de la peur et de la souffrance tout en continuant à la créer créant une boucle répétitive. La misère est maintenue par ta révolte et ton désir de sortir d’un état révolté.

Tu continues à créer le même monde avec tes multiples réformes, luttes, idées et maintien ainsi pour acquis cette séparation en toi-même avec l’humanité, la vie, la nature, la terre. Te donnant la croyance que « je » est plus important que la relation et l’unité.

Ce jeu de séparation, de perte d’identité, de rejet des outils créatifs naturels, de limitations de la perception, d’inconscience généralisée et normalisée, d’attachement à l’illusion, d’accumulation de la misère, de la pauvreté, de la violence et toutes ces choses qui font de l’humanité une civilisation très primitive est en fait une expérience d’absence de la vérité et de l’amour.

Cette page d’auto-destruction et d’instabilité se tourne pour faire passer les âmes humaines à l’étape suivante de leur évolution, tout va très bien, comme cela a toujours été le cas, c’est toi qui choisit la durée et le degré de brutalité ou de douceur cette transition se passe dans ton expérience individuelle. Si tu souhaites ajouter à ce monde que tu trouves médiocre et disharmonieux de la culpabilité, il ne s’agira que d’une fuite pour t’en prendre davantage à ton corps, à ton esprit, à ton monde et à tes relations malsaines.

La culpabilité et l’auto-justification n’entraînent que la répétition de ce que tu connais déjà, une créativité ayant pour racine la peur.

Tu voudrais voir dans cette information d’ascension spirituelle un mouvement positif et de croissance qui mènerait à une transition en douceur sur un monde d’harmonie et d’amour. Parfois tu prophétises qu’il y aura une accumulation de crises qui mèneront à un chaos global et à de nombreuses morts.

Pourtant, cette ascension spirituelle n’est rien d’autre que ce que tu en fais, c’est une création que tu vas expérimenter de la façon que tu souhaites l’expérimenter, consciemment ou inconsciemment.

Prends un peu de temps pour te regarder toi-même. Tu joues encore dans la structure de ton mental, tu ne lâches pas prise de ce que tu connais, tu veux simplement contrôler la destinée de ce monde et de l’humanité.

Tu souhaites avoir quelque chose de sécurisant auquel tu pourrais t’agripper comme une bouée de sauvetage. Pouvoir dormir, encore un peu, juste un peu plus longtemps.

Quand tu n’as pas la satisfaction d’être un des bourreaux de ce monde, tu crées encore du temps en te posant dans une position de victime révoltée et cynique contre un monde manipulé par une élite, avec ses complots, ses jeux d’argent, ses hypocrisies et ses violences.

Tu fais le jeu de la dépression ou de la haine en ne voyant pas que la seule chose que tu fais, c’est t’offrir l’expérience de la dépression ou de la haine. Peu importe quelle forme tu choisis d’expérimenter dans l’éventail des expériences que propose la peur, que ce soit sur toi-même ou sur l’autre, c’est toujours un mouvement de violence densifiant ce monde d’illusions. Ces comportements mènent irrémédiablement vers un noeud malsain physique et psychologique. L’expérience de la mort.

« Mais je suis piégé, il n’y a pas d’alternative », tu as raison, il n’y a aucune alternative, aucune méthode, aucune solution, aucune vérité à trouver. Il n’y a en fait qu’une seule certitude.

Tu es.

Mais qui ou qu’es tu ?

« Je suis un être humain et j’ai mal ! » C’est vrai, pourquoi lutter contre cette douleur, pourquoi lutter contre un fait que tu déclares toi-même, tu es un être humain qui souffres et qui ne trouve aucun sens à son existence, tu as cherché partout, dans telle idéologie, tel groupe, tel rituel, telle personne, tel plaisir, telle activité, telles idées et la seule chose que tu as finalement accumulées c’est du temps, des conditions, des informations et des souffrances.

Aujourd’hui tu recommences à zéro,

« Qui suis-je ? »

Tu perds la réponse à cette question en y répondant.

Il n’y a qu’une seule façon de la découvrir, non pas par l’accumulation, mais par un lâcher prise de tout ce que tu crois être. Ce programme compliqué et conditionné qui rêve de liberté.

Lâche prise de tous tes mouvements de contrôle

Lâche prise de toutes tes illusions créatrices de souffrances et de peurs.

Lâche prise dans la seule expiration du moment présent.

Ainsi il ne reste que l’acceptation de ce qui est, cette liberté, cet amour inconditionnel que tu t’offres à toi-même et ainsi au monde entier que tu as créé.

Tu fais là, la plus merveilleuse découverte,

Qu’il n’y a qu’une seule vérité. Cette vérité, c’est toi et que ce que tu es, c’est l’amour.

Tu es l’incarnation de la vérité sur terre et c’est l’amour qui te rappelle à ce que tu es vraiment.

Michaël