En spiritualité, sur choix-réalité et ailleurs, il est peu de dire que la mode est au lâché prise. Pas une canalisation, pas un article qui n’en parle d’une manière ou d’une autre ; mais celui-ci est-il possible dans tous les cas de la vie ? Est-il le plus recommandable pour tous les karmas et dans toutes les situations ?
Eh bien non, d’après moi pas du tout, car il y a d’autres possibilités qui nous ouvre des horizons plus sûrs, plus actifs.

Je vais partir si vous le voulez bien sur un exemple concret pour expliciter l’utilité que l’on peut trouver à travailler les méditations de maîtrise, c’est-à-dire celles qui tendent à nous rendre maîtres de notre état d’esprit et de nos énergies intérieures au plus tôt.

J’étais dans un avion en partance pour quelque part, non loin de moi, grand classique, se trouvait une maman et son bébé qui commençait à rouspéter, puis au bout de quelque temps après le décollage à brailler terriblement. Nous l’avons tous vécu d’une façon ou d’une autre, alors :

Comment calmer un bébé qui pleure en tant que yogi ?

A partir de là, deux solutions s’offraient à moi. Soit utiliser la solution du lâcher-prise, dans ce cas j’accepte la situation, j’entends le bébé bramer, mais je laisse faire, je me détends, j’accepte et j’essaie de plus en plus d’être en paix avec le monde et ses manifestations diverses ; je m’ouvre à l’êtreté et à la beauté de l’instant, y compris celle d’entendre un bébé vagir tant et plus.
Mais comme j’ai deux solutions, j’ai préféré d’abord tenter la seconde, c’est à dire me connecter aux âmes, essayer de ressentir l’état d’esprit du bébé pour comprendre quel était le problème.

Je le fais et ça marche, une fois relié au bébé je commence alors à travailler sur moi comme si j’étais lui, et le résultat ne se fait pas attendre, il se calme, puis il finit par rentrer dans un état étrange, des pleurs mêlés à des rires, plutôt amusants en fait. Alors si tout était resté comme cela, il aurait certainement fini assez rapidement à se calmer et à ne plus pleurer. Mais alors j’ai pu constater quelque chose de particulier, et qui est peut être souvent le cas quand un nourrisson semble malheureux :

La mère lui parle alors sur un ton dur, voire méchant.

Et là ce fut une surprise pour moi, car je ne m’étais focalisé à ce moment uniquement sur le bébé pensant que lui seul avait à être calmé, mais pas du tout. Sa maman pour des raisons multiples et certainement très compréhensibles, était dans un état intérieur agressif qui nécessitait au plus vite mon attention technique si nous voulions moi et mes voisins, obtenir un voyage paisible. Je me connecte à son âme, et là je constate d’abord qu’elle était très irritée, très énervée. J’essaie d’agir un peu sur cet état et j’arrive à des petits résultats, mais très faible, beaucoup plus difficilement qu’avec le bébé… d’autant que celui-ci n’arrête pas de pleurer. Et puis au bout d’un moment je comprends tout ce qui se passe :

Le bébé pleurait parce que sa maman ne l’aimait pas, tout simplement. La voix amère qu’elle utilisait régulièrement était d’ailleurs la preuve de son état négatif envers lui. À ce moment la crise du bambin était à son apogée, c’était très fort, et les hôtesses de l’air faisaient ce qu’elle pouvait, mais ne comprenait pas le problème. Certaines personnes autour étaient excédées, ne pouvant rentrer naturellement dans le lâcher-prise.

Il me vint alors une idée, j’allais essayer de réparer le lien d’amour entre la maman et le bébé. Je me connecte donc à la maman en me focalisant sur son lien à son enfant ; et je constate combien celui-ci était abîmé, peut être pas seulement de ce jour d’ailleurs. En synergie, j’applique alors dans les âmes du baume d’amour d’une maman pour son enfant ; j’aime l’enfant comme si j’étais elle en ho’oponopono ; je lui pardonne tout, je nous ouvre le cœur et l’âme. Et là surprise, ça fonctionne, peu à peu je sens que les deux âmes commencent à s’aimer à nouveau, à se pardonner, à s’apprécier. Au bout de quelque temps je sens que le problème est résolu, que le bébé n’est plus malheureux et que la maman est heureuse.
Étrangement, le bébé pleure encore, mais je suis le seul à ce moment à savoir que cela va s’arrêter très bientôt. Je lâche prise estimant avoir assez travaillé, et me dit que je vais voir comment cela va évoluer.

Et le bébé arrête de pleurer dans l’amour de sa maman pour lui.

Ainsi comme l’on voit dans le petit exemple du dessus, les méditations de modulations de l’état d’esprit et des transports de conscience permettent d’agir bénéfiquement sur son environnement. De prendre le contrôle de certains courants affectifs ou relationnels, et d’agir pour soigner, pour guérir.
Certains pourraient alors s’inquiéter et dire : mais c’est très dangereux ! Et si quelqu’un de mal intentionné avait ces aptitudes, il pourrait faire beaucoup de mal en manipulant son environnement. Bien sûr, c’est ce que l’on appelle les magiciens noirs aux sombres pouvoirs psychiques ; cependant ce qu’ils ne savent pas et qu’ils auront à payer tout ce qu’ils auront fait qui fut contraire à la loi cosmique d’amour. Et les additions peuvent être salées. D’autre part ils s’emprisonnent eux-mêmes dans la médiocrité du mal.

De plus la création est ainsi faite que l’on obtient véritablement des trésors spirituels (vue des vies antérieures, vue des âmes, modulations et actions sur elles et sur la création…) quand l’on est débarrassé définitivement de ses impuretés. La fameuse purification qui fait si peur à beaucoup de sadhaka (étudiants spirituels) voir aux maîtres parce qu’ils y perdent quelque chose : les plaisirs du sale, des critiques, des moqueries, de l’acide… Oui nous avons l’impression que l’on va perdre toute une part de nous-mêmes qui nous semble précieuse. Mais combien celle-ci est misérable par rapport à ce qu’il y a à gagner.

Donc voilà, le lâcher-prise est très intéressant, mais pas tout le temps : quand on est dans des pensées négatives ou mal dans notre peau pour des raisons diverses, il est certainement plus utile et favorable d’utiliser des méditations qui vont nous apprendre à maîtriser notre environnement intérieur, et donc extérieur puisque nous sommes tous reliés.

Est-il plus intéressant de se mettre à pleurer ou se rouler par terre quand on est triste en lâchant prise, que juste devenir heureux et bien dans sa peau en se concentrant pour cela en qualification par exemple. Bon après tout, à chacun de choisir ce qu’il veut, mais quand l’on est sûr d’être heureux et d’aider efficacement autour de soi, n’est-ce pas là que l’on peut vraiment se laisser aller au bonheur de la sécurité et de l’amour tendre et fort ?

Sans doute oui…

Détente, lâcher-prise et amour pour nous tous ♥

Tomtom333