« On peut continuer zazen jusqu’à la mort et ne jamais avoir le satori. D’autres l’obtiennent à travers leur travail ou au toilettes, sans même être moine.
Je vous dis souvent que la vérité est aussi dans les toilettes ; les toilettes sont un vrai dojo.
Vouloir échapper à l’illusion pour ne saisir que la vérité reste aussi le fait d’un esprit de sélection et de discrimination, artificiel et imitateur.
Vouloir abandonner les illusions et posséder la vérité est aussi une illusion.
L’homme qui a le satori n’a plus besoin de satori, l’homme qui n’a pas le satori veut obtenir le satori.
Quand on a le satori, on peut comprendre qu’il n’y a pas de satori.
On ne peut emporter son or dans son cercueil. Une belle femme sans sa peau est comme un lapin écorché.
Le démon ne diffère pas du Bouddha.
Si les hommes n’existaient pas, il n’y aurait pas besoin de Dieu ou de Bouddha.
Le ventre de la mère est aussi tranquille que la tombe. »

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Taisen Deshimaru