L’éducation des enfants

Accompagner ses enfants dans la lumière avec authenticité. Non pas depuis l’autorité d’un parent qui croit savoir, mais depuis l’authenticité d’un être qui se sait en éternelle découverte et qui choisit d’offrir le plus beau, la plus belle inspiration, la plus belle nourriture à ses enfants.
La base de l’éducation reste la plénitude intérieure. Détendre l’énergie, comme pour tout. Ne pas se crisper, détendre énergie. Se nourrir de plénitude intérieure et rayonner.
Il est vrai, très souvent les parents se trouvent pris dans les mailles d’un quotidien qui va trop vite ou qui est trop pesant. Pourtant l’invitation reste à détendre l’énergie. Simplifier, accompagner ses enfants avec authenticité dans ce retour à la lumière. Une autre valeur de la vie, la puissance d’être être de rayonnement, la puissance d’être être de bonté.
Il est vrai, l’éducation va à la dérive, cette dérive dans laquelle flotte la société, avec ses faux besoins, ses faux mirages.
Il est beau d’animer dans le cœur des enfants la flamme d’amour pour le beau, le bon, le simple. Il est beau et vital de nourrir ses enfants de nourriture saine et simple. Et même si les enfants aspirent à copier des faux modèles ou des faux mirages, garder le gouvernail sur le simple, le beau, le bon. Être soleil de bonheur, indépendamment du comportement des enfants qui quelquefois semblent pris dans des mailles collectives.
L’invitation, nous le savons, est haute. Elle invite à la confiance et à l’audace. Elle invite à la verticalité. Et la verticalité est bien la base d’être parent, n’est-ce pas ?
Rester centré sur le rayonnement de bonheur indépendamment du comportement des enfants, et les entraîner ainsi dans la spirale ascendante. Comprendre que les enfants maintenant sont enfermés dans les paroxysmes, dans les absurdités résultant des choix absurdes d’une société à la dérive. Garder le cap sur le simple, le beau et le bon, être rayonnement de bonheur.
L’une d’entre vous parlait de laisser les enfants libres, mais où est la liberté maintenant dans cette société à la dérive ?
Nourrir ses enfants d’un puissant bonheur, cela implique l’audace de rester soi-même et de choisir un rythme simple et sain qui permette au parent de se ressourcer éternellement et de rester le centre d’équilibre dans cette société à la dérive.
Quelquefois les enfants semblent dévier, choisir de copier des modèles qui n’en sont pas, le parent reste rayonnement du simple, du beau et du bon. Le parent reste rivé sur son propre bonheur, soleil d’amour. Cela implique pour soi-même de ralentir le rythme. L’invitation serait, pour sortir les enfants de ces spirales folles, de les aider eux aussi à ralentir le rythme.
Savoir et comprendre qu’un parent accompagne. Les enfants peuvent choisir d’autres voies, celles de violence par exemple en mimant des modèles qui n’en sont pas, ou simplement parce que leur champ énergétique est trop surchargé de vibrations parasites. Rester soi-même un soleil de bonheur. Garder l’attention rivée sur le bonheur permet que l’attention soit moins focalisée ou donne moins d’importance à ces comportements étranges que choisissent quelquefois les enfants.
Montrer, par l’expression établie dans la verticalité, ce qui paraît juste, bon et sain. Rester rayonnement de bonheur. Comprendre que, dans ce grand tournant où l’humanité semble s’éveiller ou du moins peut choisir de s’éveiller, les enfants sont ballottés par plusieurs courants, plusieurs vents extrêmes et opposés. Rester le centre d’équilibre.
Retrouver ce sens d’une famille où le partage est profond. Initier ce partage. Il est vrai que les enfants peuvent choisir de ne pas entrer dans ce partage, mais pourtant créer une atmosphère où le partage est bienvenu, riche et profond. Partage intérieur, partage de moments de joie, partage de jeux.
Les parents savent-ils s’unir aux jeux de leurs enfants ? S’impliquer dans la vie de ses enfants avec discrétion, noblesse. Être le parent qui accompagne, l’ami, le cœur ouvert. L’idéal serait d’établir, au sein de la famille, des moments de partage de silence, ne serait-ce que pour quelques minutes. L’idéal serait d’établir au sein de la famille des moments de partage de joie, des moments d’écoute. Œuvrer à recréer cette unité où le foyer est ensemble tourné vers le partage, l’échange, le cœur. S’enrichir mutuellement.
Bien sûr, les enfants peuvent choisir de se fermer dans une absence de partage. Les parents pourtant établissent la possibilité, invitent, inspirent, sans s’impliquer en aucune mesure dans les réactions de leurs enfants.
Cela est un point vital dans l’éducation, ne s’impliquer en aucune mesure dans les réactions de ses enfants. Comprendre que les enfants sont pris dans bien des méandres. Rester le centre d’équilibre. Se nourrir du bonheur d’être, gratuitement. Rayonner ce bonheur. Simplifier. Simplifier le mode de vie au sein de la famille.
Inspirer, exprimer et établir des limites. Si l’on sait que certains modes d’activité, certains rythmes ou certaines nourritures nuisent à l’équilibre, établir la limite clairement, exprimant le pourquoi clairement, exprimant le comment clairement.
Œuvrer de telle sorte que le conflit soit exclu de l’ambiance familiale. L’enfant nourri s’apaise et s’ouvre. Rayonner le bonheur éveille le respect.
Savoir les deux niveaux, ce rôle magnifique d’accompagnateur et d’inspirateur qu’est le parent, et cette importance d’être le centre d’équilibre dans cette société qui part à la dérive et qui entraîne les enfants avec elle dans mille courants.
Ramener la simplicité dans les activités des enfants. Il est beau de limiter tous les moyens d’esclavagisme : la télévision, les ordinateurs, tous ces jeux fous qui endorment les cerveaux, embrument les consciences.
Rester rayonnement de bonheur, de bonheur authentique, de bonheur intérieur. Ralentir le rythme. Ainsi l’enfant est inspiré, élevé. Partager. Détendre l’énergie. Ne pas entrer dans une lutte comme une croisade pour le bon et le juste, être simple rayonnement. Partager avec l’enfant d’être à être, exprimant avec authenticité, sincérité, son ressenti, son souhait, étant écoute.
Magnifique est le rôle des parents. Magnifique est le don que font à leurs enfants des parents qui choisissent le beau, le simple et le sain. Rester rayonnement.
Là, nous avons établi la base. Au fil des communications, nous vous donnerons des outils pratiques vous permettant d’implanter la base.
N’oubliez pas, le simple geste d’aérer très fréquemment vos maisons. N’oubliez pas le simple acte d’inviter très fréquemment vos enfants à partager ensemble des moments dans la nature. Nourrir les enfants de nourriture saine, cette nourriture que vous mettez dans leurs assiettes ou qu’ils mettent eux-mêmes dans leurs assiettes, cette nourriture que vous mettez dans les cœurs ou qu’ils mettent eux-mêmes dans les cœurs, cette nourriture fournie par l’atmosphère de la maison.
Gardez dans la maison beaucoup de cohérence, une maison aérée où règne la légèreté, sans trop d’objets, sans amas, sans choses accumulées, sans désordre. Une maison claire dans laquelle on peut se poser. Vous pourrez choisir dans ces moments où vous êtes seuls dans la maison, de l’emplir de sons d’harmonie.
Les parents restent le centre d’équilibre, s’autonourrissant. Savoir ne pas s’impliquer dans les méandres des enfants. Accompagner. Savoir aussi solliciter le respect, étant centre d’équilibre, rayonnement de bonheur, exprimant ce qui paraît juste et ce qui ne le paraît pas, restant authentique, authentique à la nature d’être bonheur, d’être l’amour, d’être la joie.
Privilégier l’écoute, les moments de partage, le partage du rire, le partage de joie. Savoir unifier dans des moments forts de partage et d’écoute, les activités de chacun qui se tourne alors vers une activité commune, tournée autour d’un enrichissement ou de la joie, du simple bonheur d’être ensemble.
Nous vous remercions de faire le choix d’être lumière vivante, soleil d’amour, présence, pour vos enfants. S’autonourrir, s’établir dans l’infini bonheur d’être. Être ainsi flamme vivante pour sa famille.
Nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron