Une nouvelle fois entourée de mon ami le Sage, de Djarwa et du nouveau couple, nous approchons d’une vaste entrée aux colonnes majestueuses. Je m’aperçois, peu à peu, que plusieurs corps de bâtiments, reliés les uns aux autres par des allées couvertes et fleuries, composent l’ensemble avec une harmonie inégalée. Cette fois cependant, contrairement aux autres constructions visitées jusqu’à présent, les unités principales révèlent une structure pyramidale d’une matière cristalline qui, curieusement, ne laisse rien voir de ce qui se déroule à l’intérieur.

En fait, je dénombre trois pyramides principales qui entourent un bâtiment central, ovoïde. La taille de ces pyramides n’est pas égale, car l’une dépasse nettement les deux autres et nous lui faisons face. Leur emplacement doit être minutieusement choisi en fonction de critères subtils, car une paix émane de l’ensemble et pénètre aussitôt celui qui franchit le seuil de ce lieu dont je ne connais pas encore la fonction.

Sumalta n’est pas avec nous, mais je ne m’en étonne guère, car il arrive parfois, au fil des expériences et des rencontres, que l’un ou l’autre de mes guides disparaisse vers des occupations, qui vraisemblablement ne me concernent pas.

A la suite de mes amis, je pénètre à l’intérieur de la plus grande des pyramides et nous longeons un couloir d’un blanc immaculé et diapré tout à la fois. Les parois des murs et le sol semblent vivre d’une vie autonome telle, que j’ai parfois l’étrange sensation que des personnages peuvent en sortir.

Les murs ont-ils capté les actes et les pensées des personnes qui y travaillent ou qui y viennent ?… Est-ce ce que l’on appelle la mémoire des lieux ou s’agit-il d’un autre phénomène ? Je ne sais. Pour l’instant ma question reste sans réponse et nous arrivons sur une petite place entourée de plusieurs pièces aux portes de couleurs diverses.

J’ai la joie de revoir Sumalta qui nous accueille cette fois dans une tenue blanche et irisée, à l’image du couloir traversé. Elle est vêtue d’une tunique serrée à la taille par une ceinture à la boucle de pierres précieuses aux reflets violets, et d’un pantalon assorti. Le col de sa tunique est un peu semblable à celui des maharadjahs, droit et ouvert, et la matière dont il est fait confère beaucoup de fluidité à l’ensemble.

Sumalta rayonne et je sens qu’elle est ici chez elle.

« C’est un peu cela, me dit-elle en riant, je viens dans cet endroit depuis très longtemps. Je suis thérapeute et j’ai en même temps la charge du collège des thérapeutes. J’enseigne, je forme tous les êtres qui ont des aptitudes dans ce domaine. Je soigne également, et je fais partie d’un groupe de recherche avancée, avec d’autres chercheurs-thérapeutes des planètes confédérées. Les échanges réguliers qui sont nôtres nous permettent ainsi une avance rapide dans ce secteur. »

Tandis que Sumalta continue à me parler, nous avançons toutes deux vers une porte bleue qui s’ouvre devant elle sur un simple signe de sa main. Nous pénétrons dans une pièce où règne une pénombre douce qui me permet juste de distinguer deux fauteuils, dans lesquels nous prenons place aussitôt. Nous sommes devant un mur blanc qui semble éclairé de l’intérieur. C’est alors que, tout à coup, j’ai la sensation d’une présence dans la pièce, non pas d’une présence hostile ou gênante, mais insistante. De mon fauteuil pivotant je jette un regard circulaire lorsque, dans un siège que je n’avais pas remarqué en arrivant, je découvre un spectacle surprenant. Un être est là, à quelques mètres de nous, et me regarde attentivement. Il a une large tête au crâne très développé et aux grands yeux sans paupières. Sa tête repose directement sur ses épaules sans cou, et je perçois des membres longs et frêles qui accentuent le caractère étrange du personnage. Sumalta me regarde avec amusement tandis que l’être me dévisage et d’une voix rauque qui pénètre mon cerveau, prononce ces mots :

« Je suis thérapeute moi-même et je suis venu ici avec l’un de mes patients pour une consultation de Sumalta. La planète Vénus est réputée, de façon interplanétaire, dans le domaine des thérapies, et l’art de ton amie n’est plus à démontrer. Mon patient accepte que tu sois avec nous aujourd’hui parce qu’il a une confiance totale en Sumalta et que c’est elle qui a proposé ta venue ici. »

Sur ces mots, l’être se lève et à petits pas se dirige vers une lourde tenture qui cache un angle de la pièce, pour disparaître aussitôt.

J’attends pendant un moment qui me paraît assez long, lorsque je perçois le froissement de ce qui pourrait être un tissu. Deux êtres sortent l’un après l’autre de derrière la lourde tenture et s’avancent vers nous en trottinant. Le premier est le thérapeute tandis que l’autre doit être son patient. Il est nu, mais d’une nudité habillée… Sa peau est semblable à un vêtement lisse et beige, sans aucune marque de pilosité. Aucune trace de sexe n’apparaît qui puisse me permettre de conclure s’il s’agit-là d’un être masculin ou féminin. De toute façon, je n’ai plus aucun point de repère habituel.

Sumalta demande à l’être qui nous salue de se placer devant le mur face à nous. Sur un geste de sa main, la lumière intérieure du mur varie et, peu à peu, se dessine une extraordinaire radiographie.

Je vois un cerveau énorme rempli de circuits, de circonvolutions, mais sa particularité est qu’il est un, c’est-à-dire sans aucune séparation, sans corps calleux comme sur Terre. Une autre image suit, il s’agit vraisemblablement de poumons. Ces poumons sont immenses par rapport à ce que je connais. Ils semblent respirer très lentement et les mouvements qui sont les leurs laissent une large place aux apnées respiratoires.

Sur l’écran apparaît maintenant ce qui devrait être la cage thoracique, mais là encore, dans une large cavité, un organe prend une grande place, il bat de façon un peu irrégulière, à mon avis, et je pourrais y reconnaître un cœur si ce n’est que, là encore, cette cage thoracique ne comporte aucune séparation avec l’abdomen…

Le diaphragme est inexistant, de même que ce qui chez nous prend la place des intestins.

Cette fois, une image d’ensemble apparaît et je m’aperçois que l’être n’a pas trace de dentition quelle qu’elle soit… Ni petites, ni grandes, il n’y a pas de dents !

Sumalta pendant ce temps, commente :

« Sur ce plan plus dense, il ne paraît pas y avoir de problème majeur, mais le cœur manifeste quelques irrégularités qui laissent à penser que le nœud se situe à un autre niveau. »

Elle étend à nouveau la main dans un geste précis, et cette fois sur l’écran apparaissent de longues bandes colorées qui s’entrecroisent harmonieusement dans un ballet joyeux. Les couleurs sont toniques et lumineuses, mais de temps à autre, apparaît une bande d’un gris verdâtre qui laisse à penser que nous sommes près de comprendre ce qui entrave la tonicité de l’ensemble. Ces bandes arrivent de façons syncopées et sont plutôt reliées à la tête de l’être qui nous fait face.

« Je commence à comprendre de quoi il s’agit mais nous allons sonder un peu plus loin, car un événement accepté et compris d’une façon tout à fait personnelle, est à l’origine de ces scories qui traînent dans les plans subtils. »

Mon amie s’est adressée directement à l’être qui d’une voix rauque acquiesce :

« Je vois effectivement, de quel événement il s’agit. Je pensais l’avoir accepté intégralement, mais maintenant je sais que cela ne l’est pas par tous les plans de mon être. »

Cette fois, la personne est assise à nos côtés près de son thérapeute et regarde avec attention le mur écran qui ne tarde pas à laisser paraître de petites scènes éloquentes le concernant.

Tout d’abord, nous assistons à une réunion où des êtres identiques aux deux personnes à nos côtés, semblent débattre d’un point important.

« Il s’agit d’une question concernant la percée technologique de leur planète, me souffle Sumalta : ils doivent décider si l’avance peut avoir lieu en même temps que le développement de la conscience des habitants, ou s’il faut attendre que l’être intérieur soit plus développé avant d’offrir une technologie qui pourrait être mal utilisée si elle était prématurée. Cependant, sans cette avance, la planète risque de connaître des difficultés, momentanées certes, mais inutiles, d’après l’avis d’une partie d’entre eux. »

Deux êtres semblent au cœur de ce débat : chacun a l’air de bonne foi et soucieux du bien-être de l’ensemble. L’un d’eux est celui qui est avec nous aujourd’hui et qui défend âprement, dans la scène qui se déroule, la thèse du progrès. Il propose que tous les efforts soient faits pour que la conscience collective suive le mouvement, mais vraisemblablement son avis ne retient pas l’unanimité et il quitte l’assemblée, rempli de dépit et de tristesse d’avoir, selon lui, échoué.

L’écran est maintenant éteint et une douce lumière baigne la pièce. C’est alors que l’être étrange met son siège face à celui de Sumalta qui prend alors ses deux mains dans les siennes. Il la regarde longuement, et en signe de déférence et de remerciement, il pose son front contre le sien. Quelques instants plus tard, il se lève en souriant.

« J’ai compris, dit-il, et je vais suivre vos indications : quelques jours ici, accompagné de mon thérapeute, dans les diverses salles de soin de cet endroit, me permettront de nettoyer plus profondément toutes les petites écailles qui se sont accumulées depuis cet événement. »

Sumalta et le thérapeute échangent alors quelques mots et se saluent avant que les deux êtres ne quittent la pièce, où nous restons quelques instants encore toutes deux.

Sumalta en souriant me dévisage :

« Je te dois bien quelques explications, car je sais qu’il y a des différences que tu aimerais mieux comprendre.

Ces êtres, vois-tu, viennent d’une planète où la nourriture dense n’existe plus depuis longtemps. Leur physique, et surtout leurs organes, sont adaptés aux nécessités de leur vie. Il en est ainsi partout, car rien de ce qui nous compose n’est simplement esthétique et ce, sur quelle que planète que ce soit.

Ainsi, leur organisme ne comporte ni dents, ni système digestif tels que tu les connais sur Terre.

De même, ils ne se reproduisent pas avec des organes sexuels. Ils créent à l’aide de leurs pensées et prennent pour support plus dense des cellules qui les composent. Ce n’est pas une création de laboratoire, car l’Amour et la volonté sont les deux vecteurs indispensables à leurs créations, mais leurs sens physiques, si l’on peut parler ainsi, sont peu sensibles au toucher et ne leur procurent aucune joie particulière. Tu as dû remarquer combien leur peau est semblable à un vêtement lisse. C’est en partie la matière de celle-ci qui rend le contact physique plus imperméable, mais également le fait qu’ils éprouvent des joies beaucoup plus intenses par leur psychisme très développé. Leurs créations se font donc à ce niveau et c’est ainsi qu’ils donnent la vie.

Les poumons surdimensionnés que tu as pu voir sur l’écran s’expliquent par l’atmosphère qui règne sur leur planète d’origine et qui demande des pauses, des apnées beaucoup plus longues, pour que les particules de vie ainsi absorbées puissent se répandre à travers tout leur organisme. C’est aussi leur unique forme de nourriture et cela accentue encore leurs capacités psychiques ainsi que la durée de leur vie.

Comme tu peux le constater, rien n’est dû au hasard, et l’organe qui ne sert plus finit tôt ou tard par disparaître, pour laisser place à celui qui est nécessaire. Ce n’est pas simplement une question d’utilité physique mais d’évolution sur tous les plans et de direction que prend la Vie à travers nous pour s’expanser, pour s’exprimer aussi. Les mutations ne se réalisent jamais sur un seul niveau… »

Ma compagne réfléchit quelques instants et de belles volutes de couleurs dansent autour d’elle tandis qu’elle continue :

« L’absence de séparation concernant le cerveau et la cage thoracique se retrouve également chez nous et chez la plupart des peuples de l’Alliance. Tu en devines déjà la signification ! Nous ne l’avons plus, ou peu, car en nous, nous ne séparons plus. L’intérieur et l’extérieur, le beau, le laid, le masculin, le féminin et tous les opposés que vous pouvez imaginer, sont pour nous des facettes de la Vie, non pas sur un plan intellectuel qui ne modifierait en rien notre physique, mais sur un plan beaucoup plus profond… C’est un peu comme si chacune de nos cellules s’ouvrait à la Vie, sans restreindre, sans opposer, sans diviser, et chantait cette même Vie à travers toutes ses manifestations et ses apparentes contradictions.

Ce que tu as pu voir sur ce mur écran est une manifestation tangible de l’Unité à travers ce qu’il y a de plus dense en nous, mais cet écran a d’autres capacités, il est aussi capteur de mémoire ! »

« C’est donc pour cela que l’être a pu s’asseoir à nos côtés pour regarder des moments de sa propre vie, m’exclamai-je joyeusement ! »

« C’est ainsi, car la plupart des murs de ce lieu sont faits d’un matériau capable de saisir et de réfléchir les mémoires de ceux qui y pénètrent. Il est composé de milliers de petites cellules de cristal qui perçoivent les mémoires anciennes, les absorbent et, selon le travail à accomplir, les transmettent ou les transforment comme tu pourras le voir bientôt. Suis-moi, car la visite est loin d’être terminée. Ici, nous n’avons abordé que l’un des aspects de notre thérapie, un aspect que tu connais et qui pourrait, sur terre, correspondre à ce que vous nommez lecture des auras. Ce n’est que l’une de nos méthodes de diagnostic et je tenais particulièrement à ce que tu puisses assister à cette radiographie un peu particulière. »

« Sur Terre, d’autres peuples et d’autres êtres ont dû recevoir un enseignement analogue. Est-ce toujours de vous qu’ils tiennent de telles pratiques ? »

« Comme tu le sais déjà, nous avons enseigné ces méthodes, de soin à travers différents canaux et à diverses époques car il arrivera un temps où vos façons de comprendre la maladie vous paraîtront bien obsolètes. Viendra un temps où les plus honnêtes de vos thérapeutes s’apercevront qu’ils se dirigent vers un mur. De plus en plus de personnes parmi vous prennent conscience que la maladie est avant tout une maladie de l’âme. Peu à peu, ils recherchent d’autres moyens pour découvrir le nœud de cette âme qui appelle à l’aide. Les chercheurs actuels de la Terre dans ce domaine ont à franchir des obstacles majeurs à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur d’eux-mêmes. À l’extérieur, parce que ces nouvelles méthodes vont permettre à la planète Terre et à ses habitants d’avancer considérablement. C’est un pas de plus vers l’autonomie, la liberté, la compréhension des corps subtils, un pas vers une planète sans maladie, où les nœuds seront défaits à la source sans nécessiter une incrustation dans le corps physique.

Mais ceci est un danger évident pour tous ceux qui veulent régner par l’argent et le pouvoir. Beaucoup de ce qui fait la richesse de certains, à travers les laboratoires, les drogues, tout ce qui conférait le savoir et le pouvoir à vos savants, est en pleine remise en question et sur le point de basculer. Vous êtes des mutants et en tant que nouveaux thérapeutes, vous représentez Le Danger. Comme tels, vous ne pourrez connaître la paix extérieure, mais les portes que vous ouvrirez ne se refermeront plus jamais et c’est cela qui doit vous porter. Qu’avez-vous réellement à perdre de fondamental au regard de ce qui se passe ? Rien ne vous appartient vraiment, excepté ce que vous Êtes et c’est là l’essentiel.

Que cela ne vous mène ni à une lutte, ni à une course effrénée. Vers quoi, vers qui, courez-vous, à qui voulez-vous échapper sinon à vous-mêmes ? Ce ne sont pas vos actes qui importent mais la douceur et la force de l’Amour que vous saurez émettre. Alors, et alors seulement, les actes seront importants, car ils seront les enfants, les concrétisations de cette énergie qui vous porte. »

« Et le danger intérieur, quel est-il ? »

« Celui de vouloir pour l’autre, celui de vous croire indispensable, celui d’intervenir et d’interrompre un processus évolutif en cours… Le danger d’aider à tout prix. Je sais que pour la plupart des thérapeutes en recherche, le discours n’est pas dans le sens de l’intervention, mais combien une intervention peut-elle être cachée ! Toucher un être sur un plan subtil demande Amour et transparence. L’orgueil que peut connaître un thérapeute est sans doute son plus grand écueil. Soyez sans crainte cependant, car à travers cela aussi chacun évolue et se transforme.

Des êtres de cette planète se sont incarnés en Atlantide et y ont répandu cet enseignement ; Les thérapeutes égyptiens, ainsi que les esséniens, les (amér)indiens hopis, les chamans amérindiens bénéficièrent à leur tour de ces méthodes de thérapie. Des êtres guérisseurs de partout, de toutes les civilisations, captèrent des messages à ce sujet et l’un des êtres de la Hiérarchie de Shambhalla : Djwal Kool, se chargea à travers différents channels (= canaux ou médiums), selon votre terme actuel, de redonner vie à cet enseignement du futur. »

Tout en écoutant ce que me dit mon hôtesse, je remarque que les longs couloirs que nous parcourons semblent éclairés de l’intérieur, d’une lumière d’un bleu étrange, un peu voilé, qui a pour effet de me mettre dans un état de calme léthargique. Je me sens plus réceptive, moins encombrée de pensées diverses, plus vides et en même temps plus accueillantes envers qui peut advenir.

Un geste de Sumalta suffit pour qu’un pan de mur glisse sur lui-même et laisse apparaître une belle salle baignée d’une lumière violette, transparente et douce. Des lits, placés à divers endroits, semblent attendre leurs occupants, lorsque tout à coup, sorti de nulle part, apparaît un grand Être au crâne oblong et sans cheveux. Il porte un ensemble que j’ai déjà vu sur mes hôtes : une tunique à col droit et un pantalon qui fait corps avec lui. Ce qui émane de lui, procure une paix immense. Son regard d’un bleu limpide me pénètre, m’enveloppe. Chacune de mes cellules subtiles semble bénéficier d’un soin particulier qui me rassure, me tranquillise, me régénère au plus profond de mon être.

C’est cela aussi l’Amour, ne puis-je m’empêcher de penser !

C’est alors que, d’une voix de miel et de lait, il m’adresse ces mots :

« La seule véritable guérison qui puisse avoir lieu, c’est l’Amour qui la procure. Cet amour-là, n’a ni visage, ni forme. Il n’a pas de nom et ne s’arrête pas aux frontières de notre mental. Il est semblable à un soleil qui rayonne dans chaque particule de notre corps. Ici, nous ne soignons pas uniquement avec la lumière, le son, les symboles. Nous sommes le son, nous sommes la lumière, nous sommes le soin. »

Je me rends compte en cet instant, que lorsque je traduis ainsi par des mots une telle énergie, je lui fais perdre une partie de son impact, mais je n’ai pas d’autre moyen, et je souhaite de tout cœur qu’elle soit comprise par quelques-uns, au moins, dans toute sa grandeur et sa beauté !

A la suite du grand Être, je me dirige vers un lit occupé par une forme que je distingue mal. Elle est recouverte d’un léger voile transparent et rosé, tandis qu’une onde lumineuse de cette même couleur semble parcourir son corps et le remplir d’une énergie nouvelle. Un son remplit l’espace à chaque passage de l’onde colorée, et je perçois au-dessus du lit et du corps allongé un grand arc de lumière sonore qui doit être à l’origine de ce phénomène particulier. L’être semble dormir et je regarde ce qui se passe, lorsque là, près de moi, je sens une présence, délicate et légère. À côté du lit, debout, il y a une autre forme plus fluide, plus mouvante. Une jeune femme me sourit :

« Je suis venue ici pour un nettoyage particulier de mon enveloppe plus dense. Mon travail, qui comporte de nombreux voyages interplanétaires, génère des tensions inhabituelles sur mes différents corps. Je peux m’en apercevoir facilement lorsque cela arrive, mais il ne m’est pas facile de procéder moi-même à un nettoyage de ce type. Ici, je sais que tout se passera bien car l’amour de celui qui s’occupe de ce lieu ne laisse place à aucune ingérence et j’ai une totale confiance en lui. Lorsque j’aurai pris tous les bains d’ondes colorées qui me sont nécessaires, alors, je serai de nouveau apte à continuer ma route en toute plénitude. »

Je vois les ondes de couleur, je les entends, je les sens, je les palpe presque, comme si elles étaient de la matière. Elles arrivent de l’arc lumineux et elles enveloppent le corps allongé, le traversent et se dirigent vers toutes ses parties les plus sombres, les plus obscures.

C’est alors qu’avec une force et une précision inouïes, elles balaient et nettoient tout sur leur passage. Cette lumière colorée, sonore et puissante ne laisse aucune ombre, aucune zone obscure sans se diriger aussitôt vers elle et l’éclairer d’une intensité nouvelle.

Cette fois mon interlocutrice réintègre son enveloppe et tout s’arrête. L’homme au crâne oblong est près d’elle. Il lui tend la main pour l’aider à se relever, tandis que de ses doigts je vois de longs filets de lumière qui continuent de balayer une dernière fois le corps de la jeune femme comme pour une ultime vérification.

Sur un signe du thérapeute, je les suis jusqu’à une pièce voisine, plus petite, où un seul lit central occupe l’espace.

La patiente s’allonge une nouvelle fois sur ce lit, tandis que l’être debout à ses côtés semble attendre quelque signe particulier pour commencer. La pièce baigne dans une lumière verte, d’un vert printemps, léger et vivifiant. Là encore, ce sont les murs, le sol et le plafond, qui semblent émettre une telle luminosité.

Je regarde attentivement, comme me l’a suggéré l’Être auparavant, et en quelques instants je vois une enveloppe colorée, ou plutôt irisée, entourer la patiente et le thérapeute. Celui-ci semble écouter. A mon tour je fais de même : c’est alors que je perçois un souffle à peine audible, un bourdonnement qui vient de l’intérieur de la personne allongée et qui, peu à peu, s’expanse jusqu’à devenir une onde sonore de belle amplitude. Est-ce moi qui suis en cet instant plus apte à la ressentir, ou se fait-elle entendre plus précisément ?

« Les deux, me murmure une petite voix que je ne connais pas… Chaque corps possède une harmonique qui lui est propre, mais l’attention que l’on porte à celle-ci, est apte à amplifier cette musique… Écoute mieux cependant et tu entendras une petite note qui cherche encore sa route. »

Je suis plus attentive, sans toutefois faire intervenir mon mental, ce qui pourrait tout arrêter…Je perçois une mélodie, une musique émise par le corps, où seul un petit son, non accordé à l’ensemble, surprend. Au bout de quelques instants, je ne discerne plus que lui et l’endroit d’où il sort. Pour mieux le capter, j’ai fermé les yeux. Le petit bruit discordant, continue, lorsque tout à coup, un son puissant comme une vague de la mer, l’emporte, le pétrit, le recouvre jusqu’à lui rendre sa note initiale. La note aigrelette et discordante a disparu en l’espace de quelques instants et le chant magique continue sous mes yeux grands ouverts.

Je vois l’onde lumineuse : elle est matière dense et traverse l’espace sous la direction du grand Être. Le son, la lumière ne viennent pas de lui : ils sont partout, ils viennent de si loin que je n’en vois pas la source. Ils se dirigent vers lui, non pas vers une partie de lui, mais en lui, dans tout ce qui est lui. Son corps dense est presque transparent tant la lumière est partout ! Il est lui aussi éclairé de l’intérieur et aucune zone d’ombre ne transparaît plus. Pureté, limpidité sont les mots qui me viennent à l’esprit devant une telle scène.

Maintenant, le son et la lumière passent par ses mains, son regard, sa voix, mais aussi par tout son corps. Il les dirige vers le corps de sa patiente qui semble dans un repos parfait et là, tout ce qui restait, dans les plans plus subtils de son être comme ombres, poussières, nœuds est dénoué, désincrusté, illuminé.

Quelques instants plus tard, assis en lotus aux pieds du lit, dans une attitude de profond recueillement, le thérapeute prie. Je ne perçois pas le contenu de sa prière mais je sais, je sens, qu’il s’agit d’un remerciement.

La petite voix que je ne connais pas s’immisce à nouveau en moi :

« Remercier les forces qui sont venues aider est un acte d’amour et d’humilité au sens noble de ce terme. C’est aussi accepter d’être un pont et non l’acteur principal… Mais être un pont, n’est-ce pas là l’essentiel ? Le reste dépend de la route que doit emprunter chacun et nul ne peut en juger en dehors de celui qui la vit. »

L’Être au crâne oblong est debout à mes côtés, tandis que la jeune femme, souriante et nimbée d’un halo lumineux, nous quitte après l’avoir chaleureusement remercié.

« Je ne souhaite pas ici te parler des portes du corps qui permettent de transformer toute énergie qui y circule en nourriture bienfaisante ou déstabilisante. Cela a déjà été décrit tant de fois sur Terre… Sache simplement que chaque organe n’existe que par l’utilité qu’une âme peut en avoir, comme tu as pu t’en rendre compte lors de cette radiographie un peu particulière. De même, ces organes n’ont jamais une fonction ni un emplacement dus au hasard. Les Êtres des Éléments qui ont présidé à la construction de l’enveloppe physique et éthérique, ont mis tout leur Amour dans cette architecture sacrée qu’est le Temple-corps de l’Homme. Vous êtes de la Lumière qui a pris corps et comme tel, vous ne pourrez obtenir de guérison complète qu’en prenant en compte toutes les dimensions de votre être.

Vous êtes contenus en entier dans la plus petite de vos cellules, vous vivez dans chaque organe, dans chaque parcelle de votre corps et pourtant vous n’êtes pas votre corps… Si le son qui est émis par votre corps fait apparaître quelques distorsions c’est que chacune de vos pensées, de vos émotions, de vos mémoires s’immisce en vous et parfois s’incruste, se cristallise jusqu’à ce que la partie de vous qui est touchée appelle à l’aide. Alors, bien souvent sur Terre, on endort ce qui est douloureux tandis que la pensée densifiée continue son chemin, plus cachée encore.

Endormir, oublier, ne permet jamais de résoudre un nœud qui nous étouffe, ce n’est qu’une illusion de paix entre deux tourmentes.

Viens car j’aimerais te montrer quelque chose à ce sujet. »

Tout en cheminant vers une destination qui m’est encore inconnue, le grand Être reste silencieux ; Un silence léger et apaisant qui repose l’âme et ne donne aucune envie de poser d’autres questions.

La salle qui nous accueille est à l’intérieur de l’une des petites pyramides que j’avais pu remarquer lors de mon arrivée. Un petit groupe de quatre personnes est déjà là et semble occupé avec l’une d’entre elles, plus précisément. Elles nous sourient et nous montrent d’amples fauteuils très bas qui pourront nous accueillir par la suite. La pièce est vaste et les murs, le plafond et le sol donnent la curieuse sensation d’être suspendus dans le vide. Les murs, plus encore que dans les autres lieux, semblent contenir des milliers de petits tentacules prêts à absorber, à digérer, à transmettre des informations venues d’on ne sait où.

L’Être au crâne allongé sourit :

« Ce que tu perçois est en partie juste. Ces murs ont des propriétés très particulières. Nous sommes ici sous la pyramide de guérison des mémoires et nous allons assister, dans cette salle, à l’une des innombrables possibilités proposées pour nettoyer les souvenirs qui n’ont plus leur raison d’être.

Ici, comme sur Terre, nous gardons parfois des empreintes d’événements non résolus dans cette vie ou d’autres. Ces événements non évacués constituent un frein dans le développement de nos consciences et entravent parfois notre marche de curieuse façon. Il arrive que nous gardions dans un recoin de notre mémoire la marque d’un événement qui, même une fois passé, continue son impact et crée en nous des réactions, des peurs inexpliquées ou inadaptées aux circonstances. Cela dure peu ici, car nous apercevons très vite ce qui peut engendrer ces perturbations dans nos comportements. Dès que nous en avons conscience, nous venons dans l’une de ces salles, accompagnés ou seul, afin de faire le point… S’offrent alors à nous diverses possibilités : la première consiste à revoir la scène à l’origine de cette mémoire qui nous encombre et à laquelle nous n’avons pas mis un terme. Nous savons tous que rien jamais ne s’efface mais qu’il ne sert à rien non plus, de vouloir oublier un fait mal compris. Prendre conscience de ce qui en nous créé une perturbation, est donc un élément essentiel. Les murs, le sol et le plafond de ce lieu sont créés dans un matériau qui permet de capter puis de restituer la mémoire de tels faits.

La deuxième possibilité offerte dans cet endroit est de changer la façon dont nous avons appréhendé un événement lointain. Ceci va immédiatement effacer l’ancien impact, pour le remplacer par la nouvelle donnée. Ainsi, toute réaction antérieure due à cet événement du passé devient inexistante.

La troisième possibilité consiste à changer une partie de la scène du passé pour en créer une nouvelle. Cette dernière possibilité demande beaucoup plus de vigilance car toucher à l’événement lui-même crée immédiatement une répercussion dans le présent de l’être qui le vit. Il y a besoin, à ce niveau, de l’aide de nos plus sages parmi les thérapeutes des mémoires.

Je schématise bien entendu, ce qui pourrait être long et fastidieux à expliquer. Il est évident que les mémoires elles-mêmes sont sur plusieurs plans et à différents niveaux. Elles peuvent appartenir aux sens que nous avons, être des mémoires sensorielles, tactiles, olfactives et affectives. Nous tenons compte de tous ces paramètres, avant de procéder à l’effacement ou au remplacement de quoi que ce soit. Cela ne peut se faire sans l’accord de celui qui vient pour revivre ce moment. Sa participation est très active dans le processus. D’autre part, rien ne peut être modifié s’il n’a pas été compris ou résolu auparavant… Mais pour tout cela, il y a un élément essentiel qui est à la base de cette transformation instantanée : il s’agit du temps.

Notre notion du temps est telle que le passé qui est contenu dans notre présent peut-être modifié et que cette opération agit immédiatement sur la vie de l’être qui la crée. Pour cela, il faut savoir que passé, présent et futur ne sont que des énergies modifiables dans l’unique présent qui est le nôtre. Lorsque cette notion sera évidente sur la planète Terre, il sera beaucoup plus aisé de vivre sa propre vie, sans ingérence d’éléments dont vous n’avez plus nécessité et qui, pour vous, appartiennent à un passé bien souvent oublié. »

Les membres du petit groupe se sont maintenant installés autour de l’un des leurs, chacun dans les confortables fauteuils bas, au centre de la pièce. Nous prenons place à leurs côtés et formons ainsi une sorte de demi-cercle autour de celui qui semble être l’acteur principal du moment. Celui-ci est sur un siège un peu différent, aussi bas mais plus allongé que les nôtres.

Un silence épais et dense imprègne l’espace, et les conversations animées qui occupaient les participants auparavant semblent s’être éteintes comme par magie. J’ai la sensation d’être dans une cabine insonorisée, tandis que la lumière qui doit venir des murs, du sol et du plafond devient d’un blanc laiteux. Je ne perçois bien tôt plus les fauteuils et les autres personnes autour de moi. Je suis dans un monde opaque, où se succèdent par instant des zébrures bleutées qui disparaissent aussitôt.

Dans cet étrange univers, j’entends une musique qui semble venir de très loin. Je ne peux dire si ce que je perçois est une mélodie, mais je suis heureuse qu’elle soit là. L’atmosphère devient moins dense et laisse place, peu à peu, à une étendue désertique de dunes. Je ne vois rien d’autres que du sable à l’infini. Tout à coup, un nuage de poussière ocre déferle vers moi, révélant la présence de quelques personnes ou animaux arrivant à grands pas. En effet, quelques instants plus tard, je distingue à travers les volutes de sable, un groupe d’animaux curieux : un mélange de chameau et de buffle arrivent au galop, montés par des cavaliers masqués et revêtus de larges capes. Leurs armes ne laissent subsister aucun doute, ils sont belliqueux et tiennent des prisonniers qu’ils traînent à leur suite. Je perçois par je ne sais quel sens, que l’un des prisonniers enchaîné est le personnage qui est au centre de nous actuellement. Visiblement, une discussion a lieu entre les guerriers, dont le sujet concerne la garde ou l’exécution des prisonniers qui paraissent encombrer certains d’entre eux. La colère et le mépris se lisent dans les yeux des captifs. Il n’y a pas de peur, et lorsque l’un des conquérants essaie de s’approcher de l’un d’eux dans le but de parlementer, d’un seul geste de la main le prisonnier, qui doit être aussi le chef de ce groupe adverse, le repousse à des mètres en arrière.

La discussion semble impossible de part et d’autre et la décision d’éliminer les prisonniers semble celle choisie. C’est alors que quelque chose d’inattendu se passe.

La même scène recommence, mais cette fois le prisonnier belliqueux n’a plus le même regard. Il semble prêt à parlementer… Pourtant, son geste reste identique et le conquérant repoussé décide une nouvelle fois de les exécuter. Alors, à nouveau, le miracle se produit.

Cette fois la scène est rejouée et le prisonnier a complètement changé d’attitude. Il reste fier mais toute colère, tout mépris ont disparu. Devant mes yeux ébahis, la scène change totalement : les conquérants las, sans doute de traîner leurs conquêtes décident de leur donner une chance. Cette fois, ils parlementent et finalement, après d’âpres discussions, ils les laissent dans ce désert avec quelques provisions et des réserves d’eau. Après quoi, ils continuent leur route sans jamais se retourner.

Je suis tellement stupéfaite que je ne m’aperçois même pas que tout est redevenu comme auparavant. Nous sommes à nouveau dans la salle avec le groupe de personnes dans lesquelles je crois reconnaître, à mon plus grand étonnement, l’un des conquérants.

Je me sens un peu perdue devant ces scènes de vie qui ressemblent à des séquences de cinéma que l’on rejoue jusqu’à ce qu’elles correspondent à ce que souhaite le metteur en scène. C’est tout à fait surprenant et me demande comment, en changeant ainsi une scène de vie passée, on n’interfère pas immédiatement dans la vie actuelle des acteurs ?

« C’est tout à fait ce qui se passe, mais crois-tu que cela n’est pas quotidiennement ainsi dans vos vies, sans même que vous puissiez vous en rendre compte ? Chaque choix de vie, chaque rencontre que vous faites, chaque décision, geste ou pensée, interfère dans votre vie et dans celle de millions d’autres dont vous n’avez pas même conscience.

Ici, les deux acteurs sont en présence l’un de l’autre et sur la demande de l’un d’eux, ils acceptent de rejouer la scène avec plus d’amour, de fluidité. C’est une scène très ancienne selon vos critères de temps, et elle encombrait la mémoire de ces deux personnes. Chacune va rejouer son rôle à sa façon, jusqu’à ce qu’elles soient toutes deux satisfaites du résultat. Ainsi se nouent et se dénouent bien des problèmes qui n’ont en fait aucune raison d’exister, autre que celle de permettre une prise de conscience. Lorsque cela se fait, lorsque l’un des acteurs d’une scène sent qu’il pourrait, ou aurait pu,
selon votre notion du temps, agir autrement, alors il ne connaît ni culpabilité ni remords car il sait qu’il peut modifier certains des éléments de cette scène qui lui sont personnels, et ainsi, réparer ce qui n’est plus en accord avec ce qu’il est aujourd’hui. »

Celui qui m’a parlé est l’une des personnes du groupe et je crois qu’il s’agit du belliqueux conquérant de l’histoire. Je ne peux cependant m’empêcher de demander quelques précisions :

« Alors vous pouvez tout faire, et même n’importe quoi, puisque vous vous dites que vous le réparerez ensuite ! »

« Parce que vous croyez que vous ne faites pas tout et n’importe quoi, aussi, sans savoir si vous aurez une seule possibilité de réparer ? »

Celui qui m’a répondu ainsi n’a aucune agressivité dans la voix, aucun jugement, juste de l’amusement. Il continue :

« Lorsque nous agissons, nous savons que nous le faisons avec les données du moment, selon nos connaissances et notre croissance. Ici, nous ne faisons rien pour faire mal, pour détruire ou pour asseoir notre pouvoir personnel. Si nous le faisons, c’est alors par ignorance, par méconnaissance. Ainsi, lorsque notre évolution nous permet de comprendre autrement nos actions, à ce moment-là, il nous est toujours possible de les rejouer d’une nouvelle manière… »

Je trouve cette perspective extraordinaire et me dis que bien des vieilles culpabilités qui sont nôtres pourraient se résoudre autrement, si nous savions comment agir ainsi.

« Vous le pouvez !… Votre PENSÉE le peut et ce que parfois votre physique ne réussit pas à accomplir pour des raisons d’espace ou de temps, votre âme sur les plans subtils le peut. Des miracles se concrétisent ainsi à chaque instant et sur les plans les plus concrets.

Lorsque dans vos rêves les plus beaux, vous créez des moments de joie, des instants de paix avec ceux qui vous blessent ou vous contrarient, sachez que ces moments sont plus concrets que vous ne pouvez l’appréhender.

Ce que vous créez ainsi, a tôt ou tard, une répercussion dans la matière dense de votre monde. Si je dis tôt ou tard, c’est parce que cette concrétisation dépend de la force, de la constance et de la profondeur avec laquelle vous allez lui donner corps. »

Sur ces derniers mots, l’Être au visage oblong se lève, et après avoir chaleureusement remercié le petit groupe d’avoir accepté notre présence, il m’entraîne à sa suite vers un autre corps de bâtiment.

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Extrait du livre « Alliance » de Anne Givaudan

Source du texte sur Internet : fr.scribd.com
Source de cet article : www.choix-realite.org

Sélection, décompactage pour mise en forme, correction orthographique, édition, annotations en italique : Delta de la Lyre

Peintures
1ère peinture : Kagaya, revisitée par Delta de la Lyre
2nde peinture : Takaki

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Précisions :
– ce voyage en expansion de conscience, s’effectue sur Vénus où ce qui est décrit existe dans une dimension supérieure à la troisième dimension. C’est pour cela que depuis la Terre qui vibre en troisième dimension nos yeux de chair ne peuvent pas appréhender ou voir quelle que vie que ce soit tant au sein qu’à la surface de Vénus. De ce fait notre science physique déduit qu’il est peu probable qu’une vie intelligente puisse y évoluer puisque son atmosphère est constituée de dioxyde de carbone, d’azote, puis en plus faible quantité de dioxyde de souffre.
– Les types de témoignages concernant Vénus regroupent un socle commun bien précis, ils disposent d’une forte crédibilité puisqu’émanant de personnes aux compétences ou dons qui n’ont rien d’identiques les uns par rapport aux autres : voyages astraux, réception de messages médiumniques, témoignages des contactés sur Terre et ceux invités sur Vénus : et tous témoignent d’à peu près la même chose.
– La matrice peut toujours nous jouer des tours en nous montrant ce qu’elle aurait bien envi de nous présenter. Il ne faut pas omettre cette éventualité !

Anne Givaudan