Morale, définition :
Relatif aux mœurs, aux habitudes, aux règles à respecter pour avoir un comportement qui est jugé bon par la société. Un devoir moral. Une obligation morale.
Donc la morale est une part importante de la psyché humaine qui permettra de faire preuve d’un comportement adapté et juste dans une société particulière, et ainsi de pouvoir agir en paix avec ses compatriotes, collègues ou camarade.
Cependant des problèmes peuvent apparaître quand deux personnes de sociétés différentes – ou alors rattachés à des égrégores différents, ce qui est souvent le cas en ce moment dans nos civilisations où de nombreuses traditions sont mélangées – possèderont des morales différentes. Car il peut même y avoir des différences flagrantes entre les morales qui amèneront des incompréhensions entre ces deux personnes *.
En fait toutes les morales ne se ressemblent pas, et l’on pourrait même évaluer les qualités d’une morale particulière par rapport aux règles éternelles spirituelles et cosmiques.
En effet plus une morale sera proche de celle-ci, plus elle sera pure et bénéfique pour la société qui en sera l’auteure. Quelles pourraient-elles être ?
L’acceptation des différences et le non-jugement.
L’amour de toute la création, y compris des animaux et des plantes…
La volonté de non-imposition de ses propres avis et jugements.
La volonté que tous les êtres de tous les mondes soient heureux.
La volonté d’amener les êtres à la réalisation de leurs Soi.
L’encouragement au service envers des autres, au don, à l’entraide…
Ainsi souvent une morale dans son ensemble se détachera des lois positives cosmiques, peu ou prou, et le risque sera alors pour une personne de vouloir imposer une morale à une autre, pensant que celle-ci est la vérité absolue, alors qu’en réalité la morale elle-même ne sera pas parfaitement en adéquation avec les lois éternelles de bien et de liberté profonde.
C’est pourquoi, dans ce cas, il est préférable qu’un pays ou une société ne mélange pas trop des personnes issues de morales différentes pour garder une unité de morale qui permet une base solide, et minimiser les contraintes ; ou alors si elle est plus avancée, qu’elle se rapproche de la morale issue des lois cosmiques spirituelles, qui seront alors toujours vrai et qui reprocheront alors d’un état sociétal providentiel.
Dans ce dernier cas, les personnes aux morales plus contraignantes gagneront à se rapprocher de la morale purifiée de cette société particulière.
–
* L’on pourrait d’ailleurs se demander si « Plus les inconscients collectifs d’une société sont viciés, plus sa morale devient contraignante ».
Très belle analyse Tomtom, j’adhère
Ce que j’ai mis en gras me dérange un brin Tomtom, car c’est, à mon sens, un peu en contradiction avec ce qui est dit précédemment, à savoir qu’il y a différentes « morales » selon les cultures. Si on unifie toutes ces « morales », cela touche donc aussi aux cultures … J’aimerais que tu développes un peu, s’il te plaît.
Ensuite ,
La morale a déjà, par définition un côté contraignant, non ? ce sont des codes sociétaux, une sorte du « bien-vibre ensemble » et encore une fois, ces codes sont souvent très différents d’une culture à l’autre, d’un pays à l’autre.
A mon sens également, morale et spiritualité sont différentes, même si parfois l’une et l’autre peuvent coïncider . la morale est « particulière », »individuelle », la Spiritualité universelle !
Qu’en penses tu ?
Au sujet de la morale et ses maux , voici ce que j’en ai écrit sur un autre blog :
– Les maux, les biens sont le revers et l’avers d’une même pièce : la morale; hors comme toute monnaie , sa valeur dépend de celle que la société lui attribue et il en va de même pour la morale , elle fluctue avec les valeurs en-cours des époques , selon qu’elles sont plus ou moins matérialistes, religieuses , spirituelles avec pour chaque des lois particulières , les plus grossières étant les matérialistes » terrestre », les plus contraignantes étant les religieuses « céleste », les plus fines étant les spirituelles « cosmique » .
Les » maux » terrestres sont les plus nombreux au regard de l’identification des êtres humains à leurs personnes physiques et à leurs existences .
Les « maux » religieux dépendent de l’attachement aux dogmes des religions cela concerne essentiellement le tourment mental .
Les …. spirituels n’existent pas à condition bien entendu de vivre les lois cosmiques de l’unité, d’harmonie, bienveillance pour soi et autrui , ce qui résulte d’un long processus de… dissolution des voiles des « maux » précédents
Jolie analyse Jacques qui rejoint la mienne. Une autre facette : celles des maux engendrés par la morale, je dirais les morales ! Un peu éloignée du texte de Tomtom, mais le sujet est si vaste !
@ Tomtom Je n’avais pas souligné que j’adhère évidemment à ceci :
L’amour de toute la création, y compris des animaux et des plantes…
La volonté de non-imposition de ses propres avis et jugements.
La volonté que tous les êtres de tous les mondes soient heureux.
La volonté d’amener les êtres à la réalisation de leurs Soi.
L’encouragement au service envers des autres, au don, à l’entraide…
:
En quelque sorte une morale universelle que j’appelle spiritualité …
Belle journée à tous !
-J’aime bien de temps en temps relire quelques paroles du « le prophète de Khalil Gibran » élaborés à l’âge 15 ans ?!
Le bien et le mal
Et un des aïeux de la cité dit, Parle-nous du Bien et de Mal.
Et il répondit :
Du bien en vous je puis parler, mais non de ce qui est mal.
Car qu’est-ce que le mal sinon le bien torturé par sa propre faim et sa propre soif ?
En vérité, quand le bien est affamé, il recherche la nourriture même dans les grottes obscures, et quand il a soif il se désaltère même dans des eaux mortelles.
Vous êtes bon quand vous êtes unis avec vous-même.
Pourtant, vous n’êtes pas mauvais quand vous n’êtes pas uni avec vous-même.
Car une maison divisée n’est pas un repaire de voleurs, elle n’est qu’une maison divisée.
Et un navire sans gouvernail peut dériver sans but près d’îles dangereuses, mais ne pas sombrer.
Vous êtes bon quand vous vous efforcez de donner de vous-même.
Pourtant, vous n’êtes pas mauvais quand vous cherchez le profit pour vous même.
Car quand vous cherchez le profit vous n’êtes qu’une racine qui s’agrippe à la terre et tête à son sein.
Certainement, le fruit ne peut dire à la racine, « Soit à mon image, plein et mûr et toujours généreux de ton abondance ».
Car pour le fruit, donner est une nécessité, et recevoir est une nécessité pour la racine.
Vous êtes bon quand vous êtes pleinement conscients dans votre parole.
Pourtant, vous n’êtes point mauvais quand vous êtes endormi alors que votre langue titube sans but.
Et même un discours chancelant peut fortifier une langue faible.
Vous êtes bon quand vous marchez vers votre but fermement et d’un pas hardi.
Pourtant, vous n’êtes point mauvais quand vous y allez en boitant.
Même celui qui boite ne va pas à reculons.
Mais vous qui êtes forts et rapides, veillez à ne pas boiter devant les estropiés en croyant être gentil.
Vous êtes bon d’innombrables manières et vous n’êtes point mauvais quand vous n’êtes pas bon.
Vous ne faites que musarder et paresser.
Quel malheur que les cerfs ne puissent donner leur promptitude aux tortues.
Votre bonté réside dans votre aspiration envers votre moi-géant : et cette aspiration existe en vous tous.
Mais en certain d’entre vous, cette aspiration est un torrent qui se rue puissamment vers la mer, emportant les secrets des coteaux et les chants de la forêt.
Et en d’autres, elle est un ruisseau paisible qui se perd en méandres et en détours et s’attarde avant d’atteindre le rivage.
Mais que ceux chez qui l’aspiration brûle ne disent pas à ceux chez qui elle est faible, « Pourquoi es-tu lent et hésitant ? ».
Car celui qui est vraiment bon ne demande pas à celui qui est nu, « Où sont tes vêtements ? », ni au sans logis, « Qu’est devenue ta maison ? »
Jacques, merci beaucoup, j’adore Khalil Gibran ! qui fut l’une de mes premières références, il y a bien longtemps (après Le Petit Prince) et qui est lui aussi totalement intemporel …
J’aime beaucoup cette phrase :
…
L’essentiel est d’avancer !
@ Karen
)
Oui, moi aussi ce fut une de mes premières lectures , la première fut je pense la série de Lobsang Rampa et la découverte des corps subtils ( ça remonte
Et bien dis donc, Rampa a été , pour moi aussi mon premier « contact » avec cette forme de spiritualité !!! Je les ai tous lus je crois !!!! et j’en ai gardés quelques uns il me semble… … Plus tard, La Vie des Maîtres m’a subjuguée …je l’ai lu et relu un nombre incalculable de fois !
Je dois dire que j’ai tout de même baigné depuis toute petite dans le milieu dit « spirite » à l’époque. A 10 ans, on me parlait de la corde d’argent ! et mon grand père, quand j’avais 7 ans, a fait une NDE, mais à
n’empêche que j’au eu droit à son récit du tunnel de lumière etc …
ce moment là, on appelait cela un miracle !!
Tout cela me semble loin, et m’a pourtant conduit à CELA, comme dirait notre ami…
Enfin un sujet entier qui mérite de l’attention mais aussi de l’humilité. Une EMI peut prêter à sourire ,c’est déroutant mais explorer chaque souvenir de son être pour avancer vers cette épineuse question de soi…Avec du recul ,notre conscience semble extérieure à notre corps ,notre corps ,un outil ,un récepteur.
Même si j’ouvre une porte sur les fondements de mon esprit ,ce que j’en garde c’est le chemin retour ,une traversée du vide ,une destination se dessine ,franchir ce passage ,c’est l’émergence de la vie dans son corps ,la lumière devient son ,c’est bruyant .
Le refus d’un échec ? La mémoire n’est pas matière alors pour combler ce vide ,nous refusons de voir une autre réalité.
Une connexion très puissante ,savoir sans savoir ,connaître sans connaître, la réponse est à soi.
Aucune révélation à cet échange personnel ,pour moi la question ,c’est ce que nous faisons ,une volonté commune et je m’adapte à ce monde même si je suis contre ce que je vois.
Certains en font trop ,d’autres pas assez ,chacun est libre ,l’important est de ne jamais renoncer ,qu’elle soit fille ,qu’elle soit mère ,qu’elle soit femme ,elle fait parti de moi.
…
@ Karen
Je pense qu’a une certaine époque à soufflé un vent d’éveil qui à résonné pour ceux qui pouvaient l’entendre , la vie des Maîtres à été une révélation en ce qui concerne la fraternité de Jésus et de Bouddha , s’en est suivi Yogananda puis la longue théorie des Maitres reconnus …