Silence offre son or, rencontré au hasard,
En nos pauvres aires bercées par le bruit.
Soudainement nous mord et présente son art,
Ses fées ou sa chaire, lorsqu’il chante nos vies.

Le calme, prince de notre chaleur,
Nous protège des vacarmes courants.
Son royaume de subtiles splendeurs
Illumine nos sombres errements.

Sur une route de choix et de devoirs,
S’effacer dans l’oubli de son Etre passif.
Lutte dans un songe, chimères du savoir ;
Sous les éclats de vie, s’éteint l’impératif.

ML (2006)

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Photo : Gilles Mollard

Marko Luth