L’on pourrait tenir deux langages. L’avancée dans la lumière pour retrouver l’évidence de la perfection de l’Être, de la perfection de la vie, de la perfection que Je Suis. Cela implique tout déposer, de vieux poids qui semblent dormir, des carapaces, des faux-semblants, des armures, des personnalités forgées sur la base d’une croyance qu’il faut se protéger pour retrouver la simple grandeur de son essence et s’offrir totalement à sa propre beauté.
Pour ceux et celles qui ont l’intention de tout déposer, de tout offrir, l’aide est offerte de bien des façons. Quelquefois, l’intériorité révèle la beauté de l’Être, quelquefois l’intériorité amène à se dépouiller.
A l’heure de maintenant, l’humanité connaît bien ces deux phases. Beaucoup parlent de transition, beaucoup parlent d’élévation de la planète, oubliant l’implication de cette élévation.
Il est certains fardeaux que l’on ne peut traîner plus longtemps. Il est certaines habitudes qu’il est bon de déposer pour vivre maintenant ouvert, offert.
Quelle que soit la phase, que l’intériorité amène la découverte de sa propre beauté ou que l’intériorité amène des fardeaux exposés que l’on dépose ou un dépouillement, se souvenir de l’intention profonde de ce que l’on connaît comme cette phase de transition, et de l’intention profonde de chaque être dans ce processus d’incarnation.
Se révéler à soi-même pour se rappeler la simple beauté et la simple bonté d’être le vivant, quittant les croyances dans les limites et quittant surtout cet immense paradoxe, d’un côté l’on veut avancer ou l’on sait que Je Suis l’Être de perfection que Je Suis, et d’un autre côté l’on s’accroche à ce confort illusoire du non dépouillement.
Pour beaucoup, le médiocre est un confort. S’élancer avec la passion de l’amour pour se retrouver vrai, merveilleusement vrai, authentique à sa propre bonté.
Et qu’est-ce que la bonté ? La bonté est cette transparence de la perfection de la vie qui sait n’offrir que le bon et beau à travers le rayonnement de son incarnation. La bonté est cette transparence qui sait l’illimité de la vie, et sait transcrire et rayonner cet illimité jusque dans le fonctionnement de son corps pour qu’à travers le simple fait d’être vivant et d’être incarné, il soit rendu hommage à la simplicité du divin.
Nous écoutons la profondeur des intentions et y répondons. La réponse quelquefois ne semble pas adéquate avec le brouhaha de surface. Il est quelquefois nécessaire de bousculer le brouhaha pour que réapparaisse la sereine paix d’être la simple bonté de la vie.
Notre intention est de vous accompagner dans le concret de l’incarnation pour que cesse le paradoxe, savoir d’un côté son aspiration profonde et vivre son quotidien coupé de cette aspiration profonde.
Nous aimons vous accompagner pour réunifier tous les aspects et retrouver l’art de l’incarnation.
Nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron