Étrange regard sur la douceur, de ceux qui la dénoncent et qui, quand ils la voient apparaître dans toute sa pureté, l’aiment profondément.

Combien de dénigrement du soi-disant new-âge, qui est toujours chez l’autre ; des amalgames aux bisounourseries que l’on repousse parce qu’enfantin, sans se rendre compte que ce sont nos propres noirceurs qui nous les soufflent, et poussent la douceur hors de nous.

Clé de voute parce que cette demoiselle magnifique est l’apanage des plus grands. Pas un grand maître qui ne fut aussi doux, qui d’un seul regard de tendresse et d’amour fit fondre le plus glacé des cœurs.

Alors pourquoi cette subtile méprise ? Est-ce un mal français, la trouve-t-on partout ?

Non, plutôt un mal résiduel des sociétés qui allient le pouvoir à la violence, et la douceur au simple rôle d’une mère à l’enfant, et de l’enfant à la mère.

Et pourtant, une puissance de douceur amène un pouvoir auquel nul ne peut résister, car il provient de l’Âme profonde, de la source même de notre être ; et qu’en cela, elle assure la réalisation des désirs sans effort, notamment grâce à la patience qui est une de ses sœurs.

Dépassons le prêt-à-penser et les fausses rumeurs ; oui il est possible de travailler la douceur, d‘être plus doux sans être faible, et d’arriver à l’exprimer pour notre plus grand bonheur.

Soyons doux, soyons heureux…

La douceur feutrée d’une fin de journée sans bruit à Paris sur le toit des galeries Lafayette.

Douceur et amour pour nous tous…

Tomtom333