Étrange regard sur la douceur, de ceux qui la dénoncent et qui, quand ils la voient apparaître dans toute sa pureté, l’aiment profondément.
Combien de dénigrement du soi-disant new-âge, qui est toujours chez l’autre ; des amalgames aux bisounourseries que l’on repousse parce qu’enfantin, sans se rendre compte que ce sont nos propres noirceurs qui nous les soufflent, et poussent la douceur hors de nous.
Clé de voute parce que cette demoiselle magnifique est l’apanage des plus grands. Pas un grand maître qui ne fut aussi doux, qui d’un seul regard de tendresse et d’amour fit fondre le plus glacé des cœurs.
Alors pourquoi cette subtile méprise ? Est-ce un mal français, la trouve-t-on partout ?
Non, plutôt un mal résiduel des sociétés qui allient le pouvoir à la violence, et la douceur au simple rôle d’une mère à l’enfant, et de l’enfant à la mère.
Et pourtant, une puissance de douceur amène un pouvoir auquel nul ne peut résister, car il provient de l’Âme profonde, de la source même de notre être ; et qu’en cela, elle assure la réalisation des désirs sans effort, notamment grâce à la patience qui est une de ses sœurs.
Dépassons le prêt-à-penser et les fausses rumeurs ; oui il est possible de travailler la douceur, d‘être plus doux sans être faible, et d’arriver à l’exprimer pour notre plus grand bonheur.
Soyons doux, soyons heureux…
La douceur feutrée d’une fin de journée sans bruit à Paris sur le toit des galeries Lafayette.
Douceur et amour pour nous tous…
C’est très beau et très juste.
Merci à toi.
Je pressants quel(s) texte(s) t’ont fait rebondir jusqu’à l’écriture de celui-ci.
Ce ou ces textes peuvent en effet donner en résultante ce que tu énonces. Ils sont peut être durs mais n’enlèvent pas notre humanité au final ; Ils nous permettent de mieux savoir, puis de mieux connaître, puis de mieux se connaître et de mieux appréhender l’autre, et peut être un peu plus tard d’intégrer.
C’est comme lors d’études : permis de la route ou un diplôme x y ou z, la période d’étude n’est pas toujours facile mais pourtant on remarque qu’après l’épreuve de l’examen on est de plus en plus à l’aise avec la matière qui fut étudiée, comme avec la conduite automobile par exemple.
Il ne faut pas se voiler la face ; Nous ne connaissons point réellement ce qu’il y a derrière le voile même malgré le beau panel des divers témoignages. S’il y avait falsification (involontaire de la part de celles et ceux témoignant) car tromperie venue d’autre part, alors il est bien venu d’ouvrir son esprit à toute éventualité à toute possibilité car la voie n’est peut être pas là où on la croit !
Même Krishnamurti (Jiddu) ne dédaignait pas « s’énerver » lorsque c’était nécessaire, et le conseillait aux autres d’ailleurs, bien entendu utilisé si nécessaire et à juste mesure.
N’as-tu jamais remarqué que la douceur dont tu parles n’est pas acceptée par bon nombre de personnes dans la vie de tous les jours depuis de nombreuses années ? Le type de texte dont tu regrettes l’édition permet de mieux comprendre pourquoi il existe ces types de gens, ceux n’acceptant pas la douceur que l’autre peut leur offrir ! Cela nous permet de mieux comprendre pourquoi il y a des personnes n’accueillant pas la douceur.
Concernant le new age que tu relèves, si au jour d’aujourd’hui il fallait que je commence à répertorier tous ce qui ne tourne pas réellement rond dans ce domaine, je crois bien que j’en aurai pour jusqu’à demain matin pour tout écrire. Et ce qui est regrettable est que ceux suivant les channels x y ou z ne voient rien, certains voient quand même et quittent en cours de route mais combien et combien restent et d’autres viennent s’agréger en cours de route. Je ne citerai aucun nom car en définitif ce ne sont pas eux les fautifs, à chaque fois ce fut bel et bien moi qui ait DONNé MON POUVOIR à L’AUTRE donc il n’y a qu’à moi à qui je dois en vouloir, et l’essentiel est de s’apercevoir des supercheries à tant. L’autre point essentiel à comprendre est que celles et ceux adhérant à tel ou tel canal ont elles aussi eux aussi leur cheminement de compréhension à vivre par eux-mêmes jusqu’à ce qu’ils ou elles comprennent vraiment.
.. au lieu de « s’énerver » lire « se mettre en colère ».
Oooooh! Tom Tom MERCI!
Oui… LA DOUCEUR….
Dans mon livre… la douceur, le respect sont inhérent à l’AMOUR
l’orgueil, le contrôle sont inhérent à la
violence.
Oui il est observable qu’un ÊTRE doux, fait inévitablement réagir violemment celui et celle au prise avec l’orgueil et le contrôle.
La douceur, a un niveau vibratoire puissant… c’est la vertu des grands maître ainsi que le respect.
La douceur permet le libre arbitre, permet à l’autre d’être ce qu’il a besoin d’être dans l’expérience de sa vie et de la conscience qui l’habite.
La douceur… transforme celui et celle qui ont ne serais-ce qu’une tout petit porte à lui être réceptive.
À celui et celle qui ne lui sont pas réceptif…. car trop au prise avec la violence…ces derniers. ne peuvent pas supporter sa présence.
Il faut aussi dire…. que la douceur est un attribut divin…
L’orgueil, le contrôle, la violence…appartient à un très bas niveau vibratoire et place la personne en résonance avec des bas psychismes, et en est la plus part du temps.. envahit.
Vous n’ignorez sans doute pas les possessions psychiques…il y en a beaucoup par les temps qui courent….
LA DOUCEUR ETANT L’INCAPACITÉ DE FAIRE DU MAL À QUI QUE CE SOIT ET À QUOI QUE CE SOIT.
CECI IMPLIQUE PARTICULIÈREMENT LE MONDE DE LA PENSÉE…..
Loupiotte…
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Claudia, ne serait-ce pas le moment de l’être un peu et de ne pas utiliser de majuscules ?
–
Frère Delta, en fait cela faisait un certain temps que je voulais écrire un article sur les merveilles énergétiques qu’apportent la douceur en son essence pure ; et comme tu le pressens, je te confirme que ton article posté « parvenir au-delà de la lumière » a été le motivateur, et que la proposition « Combien de dénigrement du soi-disant new-âge, qui est toujours chez l’autre », lui est dédiée.
Qu’est-ce que le new-age ?
Encore une fois la définition de wikipedia nous aide bien :
Dans son livre Les Enfants du Verseau (1980) qui théorisa le New Age, Marilyn Ferguson définit ce dernier comme « l’émergence d’un nouveau paradigme culturel, annonciateur d’une ère nouvelle dans laquelle l’humanité parviendra à réaliser une part importante de son potentiel, psychique et spirituel ».
Considéré comme une tentative de « réenchantement du monde » face à la crise des idéologies et au refus de la croissance industrielle et du consumérisme, le New Age fait partie du phénomène global des nouveaux mouvements religieux nés à partir des années 1960, tout en se fondant sur des éléments doctrinaires antérieurs, notamment empruntés à la théosophie. Ce retour à la spiritualité se caractérise par un approfondissement du sentiment religieux ou encore par le sentiment d’une quête intérieure, hors de toute structure historiquement constituée.
Cette définition semble correcte, et la réluctance que l’on perçoit depuis plusieurs années à son sujet est peut-être liée à un phénomène de mode (c’est à dire plus exactement au phénomène de la disparition d’une mode) qui fait qu’une chose passe ; et qu’à ce moment et durant une certaine période elle est dénigrée, comme si elle ne valait plus rien… Ecce homo en quelque sorte, ainsi est le monde…
J’aimerais aussi préciser ce qui a motivé la première phrase de l’article qui n’est autre que Yaris qui, au moment de son départ mouvementé du site avait cité une certaine personne : un pseudo. Comme je ne l’avais pas connu au moment de mon arrivée, curieux, je suis allé chercher dans les archives du forum pour en trouver un ou deux messages pour me faire une idée de qui elle pouvait avoir un aussi joli souvenir. L’âme en question avait donc la particularité et tendance vibratoire de la douceur pure.
–
Frère, tout à l’heure, tout à mes méditations dominicales, je regardais le ciel, et une fois encore je confirme que l’agitation est créatrice de couverture nuageuse. Je l’ai vu se créer en temps réel au fur et à mesure des circonvolutions subtiles. L’on peut constater d’ailleurs que souvent les couvertures nuageuses portent avec elle des tendances causales plutôt négatives, et qu’elles passent en quelque sorte avec les nuages dans le ciel.
C’est pourquoi, pour ceux qui aiment le soleil, je ne conseillerais à personne de se mettre en colère. Ce n’est jamais positif, et il y a toujours quelque part un constat d’impuissance à régler un problème par quelques mots gentils et puissants, ou par simple volition.
En fait, s’énerver ou la colère (l’un suivant l’autre) est l’inverse de la douceur, et tout spécialement de la tension qui est une des grandes problématiques de notre société, pour laquelle la paix et la douceur sont donc l’antidote.
Beaucoup de paix, d’amour et de douceur, pour nous tous.
J’ai beaucoup aimé ces échanges sur la douceur.
Je dis parfois que la douceur est le sourire de l’âme et je ne saurais vivre sans cela. La douceur n’est ni faiblesse, ni soumission,mais une force intérieure, ferment de la paix.
Milarepa a dit ceci :
»Ayant médité la douceur et la compassion, j’ai oublié la différence entre moi et les autres. »
Avec douceur et tendrement,
Karen
Je ne connais pas beaucoup d’être humains qui s’offusquent de la douceur Tomtom. C’est formidable la douceur c’est une qualité à révéler. J’adore les gens doux pour ma part.
C’est mignon je trouve le terme bisounours.
Tomtom il faut aussi comprendre le monde dur et violent pas en essayant de se faire comprendre (je suis amour, je suis doux) en comprenant mieux ce qui les entrave.
En fait il est bon d’avoir une gamme élargie d’expression de son être dans la vie. Nous avons beaucoup de couleurs à expérimenter qui sont issues du divin. La douceur en est une. Il y en a d’autres. Le plus nous les expérimentons le mieux nous comprenons les autres dans leur diversité d’expression, donc les aimons.
Interview de la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle, auteure de « Puissance de la douceur »
Source d’inspiration de notre dossier, Puissance de la douceur (1), écrit par cette philosophe et psychanalyste, est une incitation à la sérénité. Ou comment, de nos tempêtes et tourments, naît une extraordinaire force de vie.
Madame Figaro – L’époque proclame volontiers « Sois doux avec toi-même ! » plutôt que « Sois doux avec les autres ! ». Pourquoi ?
Anne Dufourmantelle – Parce que notre époque redécouvre la douceur… pile à l’endroit où elle peut la pervertir. Nous vivons dans une grande arène où il faut d’abord être performant, faire face à des « Tu dois ! » de tout ordre, qui créent des corps retranchés. Des corps qui manquent d’espace et qui ne se touchent presque plus. Le « Sois doux avec toi-même » a ceci de pervers qu’il méconnaît le fait qu’on n’y est pas prêt du tout ! Pour approcher la douceur, il faut d’abord prendre conscience de la sauvagerie en place. Et faire un travail de guerrier pour dénicher ce qui fait rage, en nous comme hors de nous. Cela demande du discernement, un rapport à la vérité, à l’absolu, de l’intransigeance. C’est très exigeant.
Comment s’en rapproche-t-on ?
Être doux, c’est arriver à être compréhensif envers soi. Admettre sa vulnérabilité. S’accompagner dans ce qu’on veut être. C’est un choix : on fait acte de douceur. Le mot comprend une part de spirituel et de charnel. C’est pourquoi il est tellement passionnant.
La douceur, selon vous, n’offre aucune prise au pouvoir. Est-ce rassurant ?
Longtemps, on a associé la douceur à des valeurs dites féminines : l’écoute, la compréhension, la compassion, etc., parce qu’on l’avait reliée à la maternité. Puis on l’a mise du côté de la mollesse, de la compromission. À tort. Elle peut être un compromis, oui, car elle est évidemment du côté du participatif, de l’altérité. La douceur n’a de sens que si elle s’éprouve, se donne, se distille. Mutualisée, elle offre une force prodigieuse. Elle recèle un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses. Mais elle provoque aussi de la violence, car effectivement elle n’offre aucune prise possible au pouvoir.
Elle est en quelque sorte l’extrême pointe sublimée de la violence. Elle peut aller de pair avec un refus, et une grande fidélité à soi. Une confiance qui devient bel et bien une puissance inaliénable. La douceur est chrysalide, en ce sens qu’elle accouche d’un nouvel élan vital. C’est un aboutissement, pas un sacrifice. On peut dire qu’elle est politique.
Est-elle forcément éphémère, ou se peut-il que la douceur… dure ?
Peut-on s’établir dans la douceur ? Gandhi l’a fait, au prix de quels efforts… La douceur est un état d’être qui relève de l’expérience. Cela peut être une proposition éducative. Il faut être attentif, car aujourd’hui on déguise le manque criant de douceur par un vocabulaire doucereux. Ce qui nous manque en réalité est un espace de tendresse non productif. Je crois que la douceur porte la vie, la sauve et l’accroît.
(1) Chez Payot, le 21 août.
Source
madame.lefigaro.fr
Très intéressant je trouve ce regard sur la douceur
La réussite professionnelle est-elle réservée aux forts, aux durs et aux teigneux? Non, répond Phillipe Laurent, coach et formateur, qui dresse l’éloge de la douceur au travail.
« Bienheureux les doux car ils possèderont la terre. » Encore une Béatitude bien surprenante, tellement elle nous paraît en décalage par rapport à notre vie personnelle, et plus encore dans le cadre de l’impitoyable monde du travail. A première vue, il nous paraît bien impossible d’être doux et efficace à la fois. L’expérience quotidienne ne le prouve-t-elle pas? Les doux ne sont-ils pas ceux qui perdent leur place et se font avoir?
La réussite n’est-elle pas réservée aux forts, aux durs et aux teigneux, à ceux qui ont du mordant? Les doux auraient-ils leur place au milieu des requins? Où voyons-nous que les doux obtiennent ce qu’ils recherchent? Stupéfait devant l’étrangeté de cette parole dans l’Evangile de Matthieu, je veux essayer de la comprendre non en chrétien mais en homme.
La douceur pour quels résultats?
La douceur est une qualité propre que l’on perçoit par le sens du toucher. Nous évoquons la douceur d’une peau, d’une voix, de l’eau, d’un agneau. A l’opposé de ce qui est rugueux et que l’on fuit, ce qui est doux ne fait pas mal: on aime le toucher et le caresser. Le doux attire car il apaise tandis que le pointu repousse car il blesse. Transposée à la personne, la douceur est la délicatesse du coeur. Le doux cherche le bien de l’autre et fait tout pour ne pas le blesser. Il prend plaisir à l’empathie, à la bienveillance, à la prévenance. Il est patient, écoute, console et encourage sans jamais s’imposer.
La douceur est dans le ton de la voix, dans la lenteur du geste, dans la manière d’agir, de ne pas agir ou de réagir. Elle est dans les silences, dans les mots pour dire et les idées pour penser. La douceur est cette qualité du coeur qui enveloppe sans étouffer, qui préfère laisser pousser patiemment que pousser avec force, qui veille sans surveiller. Elle rend l’interaction avec l’autre facile, agréable et désirable.
Les caricatures de la douceur sont nombreuses. Trop facilement, nous opposons douceur et force car nous assimilons la douceur à la faiblesse. Or la vraie douceur est voulue tandis que la faiblesse est subie. On tente d’acquérir la première et on se bat pour réduire la deuxième. Oui, on peut être doux et fort. Nous confondons douceur et mollesse, alors que la mollesse s’oppose à la dureté et non à la rugosité. On n’a pas de prise sur le mou tandis que l’on se heurte au dur: le premier n’a pas de forme solide et se fait écraser sans résistance tandis que le second se déforme difficilement, par la force.
Oui, on peut être doux, ferme et solide à la fois: ferme sur ses convictions et ses valeurs, doux dans la manière de les partager et de recevoir celles des autres. On assimile à tort douceur et mièvrerie alors que le mièvre ennuie par la monotonie de ce qui est lisse tandis que le doux frappe et émeut par le relief de sa douceur.
Oui, on peut être doux et étonnant. Le doux n’est pas le timide qui n’obtient pas car il n’ose pas: il décide la douceur parfois avec courage. Oui, on peut être doux et courageux. Le doux n’est pas non plus le béni oui-oui trop gentil qui cède sans discuter: il exprime sa pensée et ses sentiments avec humilité et respect. Oui, on peut être doux et assertif. Enfin, n’allons pas confondre douceur et laxisme car le doux transmet l’exigence avant tout par l’exemple, tandis que le laxiste renonce à l’exigence par confort ou par principe. Oui, on peut être doux et exigeant.
Le doux, tolérant sans être lisse
Mais la douceur n’est-elle pas avant tout une question de caractère ou de tempérament? Certes, notre histoire personnelle, notre éducation, nos rapports avec les autres et notre expérience dans le travail nous ont plus forgé qu’adouci. Serait-ce une raison suffisante pour ne pas acquérir cette béatitude qui n’a rien à voir avec la douceur originelle du bébé? La douceur « adulte » s’acquiert par l’entraînement, dans l’exercice de la relation à soi-même, au monde et aux autres. Nous connaître et nous accepter tels que nous sommes, c’est exercer la première des douceurs envers nous-mêmes.
Le doux respecte le rythme naturel de croissance
Dans le travail, la douceur se manifeste magistralement dans l’exercice de l’autorité. Le pouvoir se prend et se maintient par la persuasion ou par la force, mais l’autorité ne violente pas la terre qu’elle cultive pour faire grandir la plante. Le doux ne casse pas ni ne tire sur les pousses pour aller plus vite: il respecte le rythme naturel de croissance en favorisant les conditions et en donnant l’exemple. Il est tolérant sans être lisse.
La douceur du maître induit la docilité et l’engagement de celui qui apprend et obéit, tandis que le joug de l’homme de pouvoir est difficile à porter et son fardeau trop lourd, soumettant dans la crainte celui qui exécute. La docilité de celui qui suit la tête est la base d’une coopération non servile, intelligente et fructueuse.
L’homme impétueux, au caractère dur et trempé doit parfois se faire violence pour être doux. C’est le comble! Quel bonheur peut-il donc en retirer? Ne risque-t-il pas de s’affadir à force de s’adoucir? L’utilisation de la force fatigue et réduit la relation à l’autre à un combat. La volontaire délicatesse de l’attention marie souplesse et rigueur devant l’exigence et finit par obtenir de la terre ce qu’elle est prête à délivrer. Manager avec douceur n’est pas devenir « bisounours »: c’est tenir le cap en voulant d’abord la croissance de l’autre, pour créer les conditions d’un engagement libre et fécond.
Source: lexpress.fr
Quand la douceur se manifeste dans l’exercice de l’autorité, quand le doux n’a plus peur de s’affirmer ailleurs que dans un ashram ou un temple ou un monastère coupé de la violence du monde, quand le doux prend des responsabilités non pas spirituelles mais sociales et matérielles alors nous sommes réellement dans une nouvelle conscience. La spiritualité devient secondaire car on la vit au quotidien. Les organisations sociales se transforment radicalement quand on veut d’abord la croissance de l’autre pour créer les condition d’un engagement libre et fécond. Cela vaut le coup d’essayer. Dans ces essais, il y aura chute car ce sont des expériences, se relever, panser les plaies et recommencer avec davantage d’intelligence et de conscience.
Ah merci Alice pour ces article qui sont bien tous les deux.
Ça tombe bien parce qu’à ce sujet je prépare un article au sujet de comment produire et travailler la douceur… Je le poserai certainement ce week end.
Être doux, c’est arriver à être compréhensif envers soi. Admettre sa vulnérabilité. S’accompagner dans ce qu’on veut être. C’est un choix : on fait acte de douceur. Le mot comprend une part de spirituel et de charnel. C’est pourquoi il est tellement passionnant.
Moui, admettre sa vulnérabilité n’est pas du tout le sens où l’on peut aboutir dans des travaux vibratoires ; car quand on la renforce, on arrive à des horizons bien meilleurs de « puissance de douceur » justement comme le titre l’explicite…
C’est-à-dire que deux âmes vont être mises en relation, si celle qui est douce est plus puissance (en force vibratoire), la douceur sera « imposée » à l’autre : il s’adoucira. Et c’est exactement ce que produisait Bruno Groening que j’ai cité il y a peu. Même enfant, il lui suffisait de parler à un homme énervé ou violent ; et celui-ci se calmait immédiatement. Cela était lié à la grande puissance de douceur de l’âme de Bruno même à cet âge-là.
Alors c’est vrai que travailler sur la douceur n’est pas facile :
Le bonheur de la douceur sont des sensations tellement délicieuses…
[i]
(voir article à venir)[/i]
J’ai bien hâte de te lire ! Ecouter de son de la douceur du coeur, sans savoir comment la produire et la travailler, sans explication, juste écouter ce que tu es, écouter le son de cette grâce. La plume qui vivifie, guérit, apaise…
« La douceur c’est la plénitude de la force.”
Alphonse Gratry
Prêtre et philosophe français | Né en 1805