Beaucoup pensent que s’aimer soi-même, c’est aimer sa personnalité. Mais, même si effectivement l’on aime une partie de soi en faisant cela, l’on prend de grands risques en n’aimant qu’elle.
Ici sur choix nous en avons eu tellement d’exemples, de personnes qui se trouvaient aussi grandes que des Dieux. Mais en avaient-elles les aptitudes réelles ? Non, la plupart du temps c’était surtout basé sur un orgueil de personnalité, qui amenait plus tard à des désillusions, des vexations ou des tristesses.
Que sommes nous ?
D’abord il faut accepter que nous ne sommes pas un être indivisible, mais bien, quand on est incarné, un assemblage d’influences très diverses qui fait que nous sommes une personnalité le temps d’une incarnation.
Par exemple il n’est pas besoin de faire de longs discours pour comprendre que si nous étions nés en Russie, ou en Amérique, ou encore en Chine, notre personnalité aurait été bien différente de ce qu’elle est actuellement (ou d’ailleurs si vous êtes de l’un de ces grands pays).
Note : nous voyons que pour s’aimer vraiment bien, il faut aussi aimer son pays.
Nous savons aussi en spiritualité qu’il y a une part de nous qui ne varie pas, celle-ci est l’étincelle divine, la part divine que possède chaque Homme sur la terre. Mais faut-il encore la faire grandir, parce que voici une nouveauté qui, semble-t-il, n’a pas été clairement explicité dans la spiritualité new-age astrale. En fait, ça pourrait être une nouveauté pour certain(e)s :
L’esprit ou l’âme d’une personne n’est pas toujours bonne, nous le savons. Mais ce que l’on sait moins est que l’Esprit ou l’Âme dont nous parlions ici sur choix n’existe pas chez une personne qui n’a pas travaillé à fusionner son étincelle divine à son âme.
C’est pour cela que l’on parle de mauvais esprits ; au plus loin que l’on puisse aller les voir, il n’y aura pas d’Esprit. Et s’ils restent trop longtemps en cet état séparé du Divin, il est dit qu’ils peuvent même perdre leurs chances de revenir en Dieu.
D’autres personnes possèdent un Esprit de petite influence, mais une grande âme noire qui chacune luttent pour avoir le contrôle de la conscience. Mais alors, que faut-il aimer dans tout ça ?
Ou, exprimé différemment, comment bien s’aimer ?
Et bien c’est d’abord être conscient que notre âme doit être améliorée jusqu’à pouvoir fusionner avec le Divin, et que pour cela il faut aimer le bien, la vérité, l’amour…
En faisant cela l’on fait grandir l’influence de son Esprit, et même je le constate, nous transformons la manière dont il s’exprimera en nous. D’une certaine façon à notre niveau, notre Esprit change (même s’il s’agit seulement d’un changement de filtre et d’une métamorphose au plus haut niveau de ce que cocrée le Divin).
Alors mes ami(e)s, aimons-nous très fort en aimant la partie de nous même qui est bonne. Repoussons les ténèbres de nous même. Dehors le mal ! Et bienvenue le bien. Et comme ça, quel cadeau extraordinaire nous nous faisons !
Mes ami(e)s pour bien s’aimer, au diable l’estime de soi, ça ne sert à rien à part se renforcer l’égo. Non pour s’aimer vraiment, aimons la partie la plus haute de nous-même qui descendra un jour pour nous renouveler et nous laver totalement.
– S’aimer soi même, c’est aimer d’abord la part divine de Soi –
Beaucoup de bonheur pour toutes et tous (ceux qui le souhaitent)
Merci Humblepapa!
Et en plus aimer la part divine qui nous a été octroyée, il n’y a rien qui rende plus heureux.
Oui Loupiotte c’est pour ça que c’est « bien » s’aimer, parce que ça fait du bien
Et puis qu’après l’on ne peut faire plus qu’un…
Question: Quelles sont les idées fausses, et lesquelles sont justes ?
Maharaj nisagartatta: Les affirmations sont généralement fausses et les négations justes.
Q: On ne peut pas vivre en niant toute chose.
M: On ne peut vivre qu’en niant. L’affirmation est esclavage. Il est indispensable de
questionner et de nier. C’est là l’essence de la révolte et sans révolte il ne peut y avoir
de liberté.
Il n’y a pas de second soi, ou de soi supérieur, à chercher, contentez-vous
d’abandonner les idées fausses que vous avez de vous-même. La foi et la raison vous
disent que vous n’êtes ni le corps avec ses désirs et ses craintes, ni le mental avec ses
idées fantaisistes, ni le rôle que la société vous contraint de jouer, la personne que
vous êtes supposé être. Abandonnez le faux et le vrai viendra de lui-même.
Vous dites vouloir connaître votre soi. Vous êtes votre soi – vous ne pouvez être rien
d’autre que ce que vous êtes. La connaissance est-elle séparée de l’existence ? Tout ce
que vous pouvez connaître par le mental participe du mental mais pas vous de vous,
vous ne pouvez que dire : « je suis, je suis présent, j’aime cela ».
Q: Je trouve qu’être vivant est un état pénible.
M: Vous ne pouvez pas être vivant puisque vous êtes la vie même. C’est la personne
que vous vous imaginez être qui souffre, pas vous. Dissolvez-la dans la Présence car
ce n’est qu’un amas de souvenirs et d’habitudes. Entre la conscience du non-réel et la
présence du réel il y a un gouffre que vous franchirez aisément quand vous aurez
maîtrisé l’art de la présence pure.
Q: Tout ce que je sais, c’est que je ne me connais pas moi-même.
M: Comment savez-vous que vous ne connaissez pas votre soi ? Votre regard intérieur
vous dit directement que c’est vous que vous connaissez en premier car rien n’existe,
pour vous, sans que vous soyez là pour en éprouver l’existence. Vous imaginez ne pas
connaître votre soi parce que vous ne pouvez le décrire. Vous pouvez toujours dire : «
Je sais que je suis », mais vous refuserez comme fausse l’affirmation : « je ne suis pas
», mais tout ce qui peut être décrit ne peut pas être votre soi et ce que vous êtes ne
peut pas être décrit. Vous ne pouvez connaître votre soi qu’en étant vous-même, sans
toutefois tenter de vous définir ou de vous décrire. Une fois que vous avez compris
que vous n’êtes rien de perceptible ni de concevable, que tout ce qui apparaît dans le
champ de la conscience ne peut pas être votre soi, vous vous attacherez à l’éradication
de toute auto-identification, ceci étant la seule voie qui puisse vous mener à une
réalisation plus profonde de votre soi. Vous progressez en rejetant comme une fusée à
réaction, littéralement. Savoir que vous n’êtes ni dans le corps ni dans le mental bien
que vous soyez conscient des deux est déjà connaissance de soi.
Q: Si je ne suis ni le mental ni le corps, comment puis-je en avoir conscience ?
Comment puis-je percevoir quelque chose qui m’est totalement étranger.
M: « Rien n’est moi » est le premier pas. « Tout est moi » est le suivant. Ces deux
affirmations dépendent de l’idée : « Il y a un monde ». Quand vous avez rejeté aussi
cette idée, vous restez ce que vous êtes – le soi non duel. Vous êtes lui, ici et
maintenant, mais votre vision est obnubilée par les opinions fausses que vous avez de
vous-même.
extrait du livre « je suis » de Nisagartatta Maharaj