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A l’ombre d’un peuplier,
je me suis allongée,
l’herbe était fraîche et mouillée,
à son contact, je me suis vivifiée,
je compris alors que j’étais en même temps,
l’arbre, l’herbe et la rosée.
L’arbre dans la puissance de ses racines et de mon ancrage,
La rosée dans la puissance de l’eau à me nettoyer,
L’herbe, pour la vie que je foule de mes pieds,
et qui me rappelle ma propre existence, ma propre vitalité.
Comme il est bon et essentiel, de se souvenir,
et de rappeler à notre âme notre devenir,
celle d’une conscience en éveil,
dans la magie qui en nous sommeille.
Très beau week-end à vous toutes et à tous dans
cet amour en notre coeur qui peut rayonner et s’expanser
en chacune de nos cellules et en nos vies,
Bien à vous,
Brigitte
www.retourneralessentiel.net
page facebook : Au Coeur de la Rose d’Or
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» Sensation
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, — heureux comme avec une femme. »
Arthur Rimbaud – Poésies
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Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, — heureux comme avec une femme. »
Arthur Rimbaud –