Question : tous les gourous, en Inde, font-ils partie de la falsification ou certains travaillent-ils pour la Lumière vibrale ?

Alors je vais être très clair, et ça a été dit : tous les grands maîtres, réels, ont quitté le plan de la terre depuis les années 80 à 87, sans aucune exception. Tout le reste, c’est des gourous de pacotille qui se servent des énergies actuelles pour se glorifier et se prendre pour qui ils ne sont pas. Ils n’ont rien compris. Ils ont besoin de briller au sein de ce monde. Grand bien leur fasse, ils iront libérer d’autres mondes.

Mais ça fait partie aussi… eux aussi ont réellement une mission : c’est d’essayer d’emmener avec eux des êtres vers l’illusion Luciférienne. Mais ils connaissent les deux versants de la force. Connaissant les deux versants de la force, ils seront très utiles dans des mondes duels et enfermés. C’est ce qu’ils ont choisi d’ailleurs, en se présentant comme sauveurs de l’humanité. Non, vous croyez pas ?

Regardez Frère K, qui était Jésus. Est-ce que vous l’avez vu un jour revendiquer quoi que ce soit ? Est-ce que vous l’avez vu revendiquer être ou avoir été, ou devenir ceci ou cela ? Non, il s’est effacé de tout.

Vous ne pouvez pas vivre la réalité de l’Amour et être inscrit dans aucune fonction précise au sein de ce monde, sinon c’est l’ego et la personne qui parlent, quelle que soit l’ouverture du cœur. Je répète : tous les grands maîtres, qui sont aujourd’hui des Melchisédech, pour la plupart d’entre nous avons quitté la terre avant 1987, autour de la première descente de l’Esprit Saint en 84. Vous avez des êtres libérés, bien sûr, mais ils n’ont pas besoin de crier ça sur les toits, ni de se prendre pour ceci ou cela. Ils sont eux-mêmes tels qu’ils sont.

C’est vrai que si vous comparez la vie d’un Maître Philippe de Lyon et de ceux qui se prennent aujourd’hui pour je ne sais quoi, c’est-à-dire Marie ou des Melchisédech, y a quand même une sacrée différence, non ? Ils sont où leurs miracles ? Elle est où leur force lumineuse ? Dans les mots, dans l’apparence, dans le besoin d’être aimé et admiré, tout simplement. Celui qui est vrai avec lui-même ne recherche ni reconnaissance ni admiration. Il est lui-même tel qu’il est, et surtout dans cette période. Donc jouant un rôle aujourd’hui, faux, ils seront amenés à jouer ce rôle dans une autre libération, dans une autre histoire.

Mais c’est pas avec ce genre d’êtres que vous trouverez la Liberté.

Question : parmi les personnes qui suivent un gourou, n’y a-t-il pas des êtres qui cherchent vraiment la vérité, qui suivent un maître, croyant trouver la vérité, et qui sont trompés ?

Le seul vrai maître, c’est celui qui se débarrasse de ses élèves. Tant qu’il y a notion de maître, que vous le nommiez Maître Philippe, Christ ou moi, vous n’êtes pas libre, parce que ça veut dire que vous cherchez à l’extérieur. On peut vous apporter une aide mais on peut pas être vous, jamais. Alors bien sûr, y a des cas où des maîtres authentiques ont transmis à une autre personne la totalité de ce qu’ils sont au moment de leur départ, mais c’est un phénomène extrêmement rare. Et je vous ai dit que tous les grands maîtres étaient partis depuis les années 85-87. Donc tout ce qui reste, c’est ce que je nommerais des gourous de pacotille.

Question : et ceux qui suivent ces gourous de pacotille et qui recherchent vraiment la Lumière ?

Mais ils cherchent pas au bon endroit. Mais ça fait partie de leur chemin.


Question : comment peuvent-ils savoir que ce n’est pas le bon endroit ? Quel est le signe ?

Ils ne peuvent pas le savoir.

Y a que le moment où ils quitteront ce gourou de pacotille qu’ils s’apercevront qu’ils ont été leurrés.

Le seul vrai maître est celui qui vous renvoie à votre propre maîtrise, et qui ne se met pas en situation de jouer un rôle de maître, de siéger sur un siège en or ou de se prendre pour Marie ou je ne sais quoi. Ça, c’est une escroquerie, c’est même pas des gourous de pacotille, c’est une véritable escroquerie spirituelle. Soit liée à des aspects bassement matériels et financiers, soit liée à la prédation, le besoin d’être adulé et de se nourrir de cette adulation. Et si des êtres et des frères, des sœurs, tombent là-dedans, c’est qu’ils avaient à y tomber. Ne jugez pas cela.

Vous ne pouvez pas suivre un maître et devenir un maître, ou être un maître. Parce que vous vous mettez vous-même sous autorité extérieure.

D’ailleurs nous avons un des Melchisédech qui l’a, je dirais, échappé belle en son temps, qui était celui qui a été nommé Ram, ou si vous préférez on peut dire son nom, Maître Ram Chandra Babuji, qui a eu suffisamment d’humilité pour ne pas être dupe.

Mais les maîtres comme ça sont très rares. Regardez mon expérience incarnée. Regardez tous ces êtres qui m’ont entouré de manière plus ou moins constante et permanente. Ils sont jamais devenus autonomes, ils avaient besoin d’un père, ils avaient besoin d’amour, mais ils n’étaient pas encore capables, à l’époque, de vivre leur propre maîtrise.

Les temps sont profondément différents. Donc si vous voyez un maître, vous le mettez à la poubelle, n’est-ce-pas ? Surtout s’il se revendique maître devant vous.

Vous savez, les forces de prédation sont parfois extrêmement subtiles. Est-ce que vous regardez tout ? Même les vrais maîtres ? Regardez par exemple Sri Aurobindo, regardez mon cheminement, regardez Bença Deunov, regardez du côté de l’Inde. Est-ce que vous avez vu beaucoup d’êtres devenir des maîtres après avoir fréquenté même ces vrais maîtres ? Non, absolument pas.

Alors qu’aujourd’hui vous êtes en état de Grâce, pour certains d’entre vous, et êtes réellement des maîtres. Mais la Grâce, elle opère d’elle-même. C’est pas parce que vous avez une étiquette de maître ou d’être libéré que vous allez pouvoir libérer qui que ce soit. Y en a d’ailleurs parmi vous, ici et ailleurs, qui ont eu certaines déconvenues avec certains pseudo-maîtres.

Le pseudo-maître a son utilité, c’est vous forcer à vous tourner enfin et définitivement vers vous-même. Tant que vous cherchez la Lumière à l’extérieur, vous ne rencontrerez que désillusions, que ce soit à travers les religions, que ce soit à travers les gourous, que ce soit à travers une philosophie, même de l’Advaïta Vedanta, parce que c’est à la mode en ce moment. Il suffit pas de se prétendre libéré pour être libéré, y suffit pas de savoir parler pour être libéré.

C’est quelque chose qui doit se vérifier dans la vie de chaque jour, dans tous les gestes de la vie quotidienne, non pas comme une maîtrise de soi mais comme l’évidence de la Grâce.

Votre seul maître, c’est vous-même, dès l’instant où vous accueillez la Grâce.

Oma