Doit-on toujours agir sur des idées préconçues ou se laisser aller à la liberté ?

Nous avons pour exemple des dix commandements mentionnés en Exode 20.1-26. Les dix commandements sont pour beaucoup de personnes des commandements bibliques préconçus qui posent finalement des freins au don du libre arbitre. Car ils visent à encadrer les libertés et les actions individuelles, et privent d’un certain bien-être éphémère qui peut découler dans le cadre des violations de ces ordonnances.

Il est recommandable pour chaque personne en réelle quête de bien-être et d’épanouissement durable, d’avoir sa propre vision des choses face aux principes qui doivent régir la vie et le monde de manière globale. En effet si une personne perd un être aimé suite à un crime, si elle est victime d’un vol sur des biens ou des objets qu’elle affectionne, si elle est victime d’une infidélité trahie par la personne aimée, ou encore si elle est sujette à des manipulations et des mensonges récursifs etc ; toutes ces choses qui peuvent générer des états posttraumatiques privant de sérénité et de bien-être parfois de manière durable; elle pourra juger d’intégrer ou non certains préceptes préconçus dans sa vie. Ou encore avoir l’honnêteté de reconnaître leur utilité publique et morale, ainsi que la contribution qu’ils peuvent apporter aux bien-être de l’Homme et à la sérénité au sein de l’humanité.

En vivant des situations analogues à celles mentionnées ci-haut, une personne de bonne foi et en quête de bien-être, sera à même de soutenir, reprendre, réécrire en ses propres termes des lois calquées sur les dix commandements pour son intérêt ou pour l’intérêt du prochain. Loin des idées préconçues, cette personne comprendra naturellement que les règles des dix commandements, notamment celles qui préservent l’intégrité et les lois morales, sont à son strict avantage et totalement en accord avec sa volonté de vivre dans un état de bien-être pérenne. Elle comprendra que ces édits mentionnés dans les dix commandements la couvrent de certaines déceptions affectives si elles sont respectées de manière collective, préserve sa vie, et permettent une vie harmonieuse et paisible entre semblables sur du long terme.

Certaines ordonnances préconçues initiées par la religion ou la culture s’appuient sur la sagesse, ou sont la résultante des expériences. Elles s’inscrivent dans la durée et contribuent au bien-être fondamental de l’Homme et de l’humanité. Quitte à l’Homme de faire un tri au biais de sa conscience et solliciter ceux qui concourent à l’amour et au bien-être individuel et universel.

Adassa Fepessi