Message de St Germain reçu par Agnès Bos-Masseron le 24-1-16

Pour évaluer le contexte actuel, qu’il soit planétaire ou individuel, l’on peut parler des grands vents de la transmutation qui quelquefois secouent. Il est vain de dire dans l’absolu ce qu’il en est car, vous le savez, chaque être crée sa création.
Pour certains, l’heure est à la grande ouverture. Les vents peut-être secouent, mais dans le contexte de la grande ouverture et du renouveau, accueillir les vents avec gratitude et rester centré sur son axe de vie, centré sur la présence.
Pour d’autres, l’ouverture passe par la désintégration de vieux mécanismes. Ceux-là accepteront-ils de lâcher prise de ces vieux mécanismes ? Car ceux qui s’accrochent ne peuvent ouvrir grand la porte aux vents du renouveau.
Ainsi, vous voyez les deux réalités parallèles. L’une se crispe, l’autre s’élance. Rester, non même parmi ceux qui s’élancent, mais dans cet infini silence de la jonction entre les deux courants. Il est très précieux, plus que jamais, d’être axé sur la simplicité et la plénitude de sa force d’intention et de sa force de vie. Lâcher prise des chimères. Rester pleinement établi, rivé sur l’essentiel depuis cet infini silence qu’est ananda. Être peut-être au cœur de l’action, tout en restant l’au-delà de l’action.
Infiniment précieux d’être pleinement disponible. Cela implique soi-même lâcher prise de vieilles chimères. Rester la simplicité d’être, rester tourné sur la joie d’être. Appliquer ce style de vie auquel nous invitons, union de silence et de dynamisme, l’attention tout offerte à restaurer son corps, l’attention tout offerte à créer la pure expression de la joie que Je Suis.
Être vitalité, être ouverture, être joie simple, sortir des méandres. Ainsi, animer cet infini de la joie qui est la jonction, le silence, entre les deux courants, sans même s’impliquer dans aucun des courants nécessairement. Accompagner peut-être les élans, et promouvoir et favoriser depuis la non-implication, le non-attachement, la transparence. Être le champ de la joie incarnée et rester ouvert à sa propre réalité tout en étant la source de tous les courants. Être la joie animée qui permet à ceux qui se crispent de lâcher prise depuis le non-attachement du libre arbitre.
Rien n’est réel si ce n’est le silence. Même les vents, même les courants, même les tornades ne sont que des jeux. Et la joie est le jeu suprême de l’incarnation. Inscrire la joie dans la structure des cellules. Offrir cela aux êtres aimés depuis le repos. Mettre en place des situations qui permettent le repos pour être la présence de la joie pour ceux que l’on aime. Cela est le vrai don. Détendre l’énergie. Être toujours plus présent à la santé de son corps depuis l’infini de la joie. Être l’amour qui régénère.
Être pleinement, clairement et lucidement présent à son quotidien dans cette intention d’incarner l’infini de la joie concrètement, et de mettre en place les situations, les solutions et les attitudes ancrant cela. Et depuis cette attitude, offrir les dons avec toujours plus de légèreté, d’enthousiasme, de passion même, se souvenant qu’il n’est aucune obligation. S’il en est une, c’est d’être l’incarnation de la joie, mais cela n’est que boutade car la vie ne peut qu’être l’incarnation de la joie.
Nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron