Sans tambours ni trompettes La Banque Postale, en France, met au pied du mur ses clients en leur prélevant le 19 avril 2016 des Frais Trimestriels de Tenue de Compte Courant ayant subis soudainement une augmentation de 47,62 % !

Aucun relevé de compte mensuel papier ni sa lettre d’information ni le site internet n’en auront informé la clientèle !

Ces frais trimestriels passant de 1,05 € à 1,55 € la différence constatée peut sembler dérisoire.
Restant encore deux échéances en 2016 cela représentera une augmentation totale de 1,50 € en fin d’année.

C’est cependant sans compter une augmentation défavorable à certains ménages pour qui un euro en plus ou en moins change tout, et pour preuve, les Resto du Cœur, association délivrant bénévolement des repas aux personnes les plus démunies, lors de leur dernière campagne pour laquelle les chiffres sont connus, celle de 2014-2015, ont distribué 128 millions et demi de repas pour 950 000 personnes accueillies !

Et, c’est également sans voir la manne financière ainsi engendrée par cet établissement bancaire. Ah ! Pourquoi donc ?

16 200 000 euros prélevés en plus, par rapport à avant, sur toute l’année 2016, tel est le pactole gagnant, à condition que d’ici là il n’y ait point d’autres augmentations des Frais de Tenue de Compte débités arbitrairement aux détenteurs de CCP, Compte Courant Postal, en tant que client particulier. Ce nombre ici communiqué ne tenant ni compte des entreprises, ni des administrations détenant un CCP.

Si l’on se positionne en arrière dans le temps, qui aurait cru un jour que d’une part La Poste allait faire payer ses clients pour la « gestion » de leur compte courant, et que d’autre part la facture atteindrait le montant de 40,69 Franc Français par an !?

Depuis 45 ans les pays occidentaux puis les pays émergeants ont vécu à crédit.
La dette des Etats, des collectivités territoriales, et des entreprises, sont devenues si gigantesques que l’économie et la finance sont planétairement à l’asphyxie.

De plus en plus de banques centrales depuis 1 an inaugurent les taux d’intérêts négatifs alors qu’une telle manœuvre n’a jamais été connue dans l’Histoire connue de l’humanité et qu’absolument personne ne sait vraiment ce que va produire une telle politique novatrice.

Les taux négatifs ont donc été mis en place afin de réduire un tantinet soit peu l’endettement mondial ; c’est une mesure d’urgence, et la démarche peut paraître sage.

Néanmoins, force est de constater que cette augmentation de 47,62 % sur les frais de CCP est le résultat direct de cette innovation que sont les taux négatifs !

En effet, en prenant uniquement l’exemple suivant parmi la palette des nombreux types d’activités qu’exercent les banques, si l’on ne considère que la partie des prêts octroyés aux clients, cette activité est entrain de voire ses marges bénéficiaires fondre comme neige au Soleil, et si ce n’est pas ce que vous constatez lorsque l’on vous propose un crédit, même un simple découvert, alors fuyez, il y a arnaque (taux trop exorbitant).
L’une de leurs autres activités qui est celle de constituer des portefeuilles obligataires (dettes des Etats et des entreprises) se voit chaque jour passant de moins en moins rémunératrice puisque les anciennes obligations ayant un meilleur rendement que celles émises actuellement arrivent progressivement à échéance.

Et voilà, nous y sommes enfin ; qui est-ce qui paye 45 années de vie à crédit ?
Et bien ce sont les populations d’aujourd’hui, et pire encore, ce seront les générations futures !

Sur le plan économico-social ce n’est guère mieux, voir pire, puisque si l’on se réfère uniquement au volet des retraites la situation est entrain de virer radicalement en défaveur des cotisants ainsi qu’aux retraités, que ce soit en Italie, en France, aux Etats-Unis d’Amérique, ou en Grande Bretagne.
Juste à titre d’exemple, en ce moment même aux USA des fonds de retraite sont obligés d’abaisser le versement mensuel aux retraités et pourraient même faire carrément faillite d’ici approximativement 8 ans ! Et que l’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas parce que la France n’a pas un système de retraite par capitalisation soumis aux fluctuations boursières comme aux Etats-Unis qu’elle est épargnée puisque d’ici quelques années le droit à une retraite à taux plein nécessitera désormais de la prendre plusieurs années plus tard en comparaison à la date à partir de laquelle les nouveaux retraités français la prennent actuellement.


On constate que tout le monde est impacté, oui mais…. par lissage ! L’air de rien… Une petite augmentation tarifaire par-ci, une annihilation d’un droit par là…
Pas d’esclandres, fini les débats. Bilderberger coopte tous les premiers ministres ainsi que tous les hauts responsables syndicaux, sans oublier les dirigeants de presse se coordonnant au sein du club Le Siècle place de la Concorde à Paris.
Le lissage consiste à prendre des mesures sans en faire publicité, et ce, dans quel que domaine que ce soit, pensant par là résoudre les problèmes plus vite pendant que le public ne voit rien, surtout lorsque ce sont de « petites mesures » semblant passer inaperçues telle cette augmentation de 47,62 %.
Ces personnes n’avertissent plus les populations de peur de représailles ou encore de non avancement des dossiers.
Les hommes politiques pourraient une bonne fois pour toute dire objectivement aux français : « écoutez, le monde que vous avez connu jusqu’à maintenant ne peut plus durer, il faut se rendre à l’évidence, demain ne pourra et ne sera réellement plus comme avant ».
Or, face aux enjeux électoraux et face à la manne financière qui en découle lorsque le candidat gagne, aucun des hommes ni femmes politiques ne s’aventurent à dépeindre le tableau de demain dans lequel les français devront vivre.
On vit dans l’illusion.
De plus, le nouvel ordre mondial, auquel la France a été enchaînée, a plusieurs lignes directrices aux objectifs très particuliers. Mais les dirigeants de l’ombre et ceux de l’obscur sachant très bien que la population sera contre une grande partie de leurs mesures, il n’y a donc rien de tel que de tout « lisser », faire avaler les pilules sans que quiconque ne s’aperçoive de quoi que ce soit, on y va doucement mais surement, on obtient le consentement forcé des populations soit lorsqu’elles sont mises au pied du mur, soit en leur cachant tout, soit en maniant la dialectique, soit en agissant via la publicité, la mode et les médiats.

Au 1er mai 2016 les conditions générales du CCP évoluent. Or lorsqu’on suit le chemin d’accès internet indiqué par La Banque Postale sur le relevé de compte de février 2016, afin d’espérer pouvoir lire quelles sont ces nouvelles conditions, on atterrit nulle part. Alors on tente de joindre la soi-disant conseillère financière mais comme à l’accoutumé personne ne décroche ni ne rappelle ! Allo y-a-t-il quelqu’un aux commandes ? … Pitoyable ! … et les Banque Populaire font de même, personne à l’autre bout du fil, les client ayant une requête sont obligés de se déplacer jusqu’à leur agence bancaire ! Une manipulation supplémentaire, puisqu’en fait, le dessous des cartes quel est-il ? En allant voir le conseiller financier ce dernier a pour mission non pas de « conseiller » mais d’interroger sur la situation du client pour instantanément lui vendre des tas de soi-disant services (le monde des valeurs inversées construit de toute pièce par certains hommes). Quel beau service rendu !

Pour vendre des téléphones portables et des assurances La Banque Postale s’y connaît, par contre pour informer sa clientèle sur les modifications de fonctionnement des comptes courant alors là il n’y a plus personne.

Soit dit en passant, il est fortement déconseiller de souscrire quelle qu’assurance que ce soit auprès d’un établissement bancaire car le jour où il faut demander réparation, à la suite d’un sinistre, c’est la catastrophe ! Il est impératif de souscrire ses contrats d’assurance auprès d’une compagnie d’assurance même si les tarifs exposés par les banques sont alléchant. Les assurances ne font pas partie du cœur de métier des banques…

Il est étonnant qu’une banque d’Etat, telle La Banque Postale, n’avertisse ses clients ! Tels sont les insidieux changements en cours.

Par contre cette fois-ci on notera au bénéfice de La Banque Postale qu’elle ne fait pas payer les envois automatiques de relevés de compte mensuels sous forme papier !… alors que certaines Caisse Régionales de Crédit Agricole ont institué en juin 2015 la facturation s’élevant à 8 € prohibitifs l’envoi du relevé mensuel sous forme papier, forçant par là leurs clients à renoncer à cette prestation afin de les obliger au tout numérique ! Au moins elles, ont eu la délicatesse d’avertir leur clientèle un trimestre avant la mise en place de la nouvelle norme.
On se rappellera au passage que le consensus entre le client et l’établissement bancaire était basé sur « je te prête mon argent donc il est normal que tu m’envoies un relevé périodique de mon compte puisque tu travailles avec les sommes confiées qui te rapportent de l’argent à toi , pas à moi« .

Là aussi on constate une belle manipulation, car celle ou celui désireux soit de tenir ses comptes correctement, soit de garder une trace papier pouvant toujours être demandée par une administration quelconque, est obligé d’imprimer ses relevés mensuels directement depuis sa propre imprimante, et au coût où est le prix de l’encre on constate une fois de plus que les entreprises transfèrent leurs propres charges vers leurs clients, et bien entendu tout ceci sous prétexte de « geste pour la planète », bien sûr !

Enfin, suite à la crise financière de 2008, l’Etat français pour sauver la banque franco-belge Dexia spécialisée dans les prêts aux collectivités locales, a eu la bonne idée de contraindre La Banque Postale à sauver autant de fois que nécessaire la Dexia dès que cette dernière crie au secours, puis en contrepartie dès que la situation financière de Dexia s’améliore alors Dexia restitue les fonds à La Banque Postale.
A quand la vente de chocolats par La Banque Postale ? … à moins qu’elle ne se mette à vendre des pop cornes… Une banque multi-usages ! Certains vont même jusqu’à dire « ce n’est pas une banque ! »

La preuve vient d’être faite que la crise de 2008 n’est pas terminée, la prochaine sera un cataclysme puisque quasiment rien n’a été assaini et que tout ce qui n’allait pas a de surcroît été en s’accroissant.

Parmi les quelques rares mesures qui ont été prises, il y en a une datant de quelques heures concernant le territoire étasunien et elle est aberrante telle que savent une fois de plus le faire les anglo-saxons où seule leur pomme ne compte puisque désormais si un collatéral fait défaut alors la banque défaillante n’est pas obligée de rembourser à la contrepartie l’argent ainsi perdu, sachant que la contrepartie n’est pas automatiquement une autre banque mais peut très bien être un fonds. Cette mesure vient d’être institutionnalisée afin de se protéger des risques sur les produits dérivés. Pourtant une mesure serait simple : qu’il n’y ait plus de produits dérivés ; mais ils rapportent tellement et tellement d’argent qu’il leur est impossible de s’en départir, et en plus de ça avoir le beurre et l’argent du beurre alors là ils s’y connaissent – incroyable !
Déloyal…
Il n’y a plus de valeur, tout est inversé, du grand n’importe quoi !
Ils sont entrain de protéger leurs forteresses.

On comprend mieux pourquoi le plafond de virement autorisé depuis un CCP vers une autre banque est relativement bas : 3 000 €, alors qu’il fut à 4 000 € quelques mois auparavant !

On comprend mieux pourquoi dans certains bureaux de poste il faille attendre une semaine et demie avant d’obtenir les espèces commandées.

LCL, anciennement Crédit Lyonnais, groupe Crédit Agricole S.A., le 11 mai 2016 abaisse tout de go le plafond des virements en le fixant à 5 000 €.

La Banque Postale n’est pas l’unique banque sur le territoire français à tout mettre en œuvre pour retenir l’argent appartenant à ses clients.

L’argent déposé sur les comptes courants permet ensuite aux banques de l’utiliser à leur guise, leur permettant des investissements divers et variés. Or les marchés financiers sont extrêmement tendus actuellement, et la situation économique dégringole chaque mois passant.
Moins elles auront de dépôts de la part de leur clientèle moins elles pourront jouer au doux fou sur les marchés financiers, et apparemment ce n’est pas ce qu’elles veulent pour retenir aussi farouchement l’argent des clients dans leur giron.

Quoiqu’il en soit, pour que les banques en soient réduites à « braquer » leurs clients, il est soupçonné que quelque chose ne va pas dans le système, quelque chose qui n’est pas divulgué au public.
Les banques n’assument plus, quelque chose ne tourne pas rond.

Si une gigantesque crise financière devait se profiler à l’horizon, tout ce que l’on a à espérer est que les clients de La Banque Postale soient épargnés.
On peut être amené à penser que l’Etat se portera garant, pour La Banque Postale, mais si la crise devait être dévastatrice est-ce que l’Etat sera en mesure de faire quoi que ce soit ?
On peut être aussi amené à penser que l’Etat sauvera les meubles tel que cela a souvent été le cas, or la directive BRRD, elle aussi défaillante de toute communication vers le public et signée en catimini par le président de la soi-disant république en août 2015, applicable depuis le 1er janvier 2016 stipule bien qu’une banque peut se renflouer en aspirant l’argent numérique de ses clients.
Dans la réglementation interne à La Banque Postale une disposition prévoit que les comptes ayant un dépôt inférieur à 100 000 € sont garantis. Il est fort probable que ce ne soit que fumisterie car si la crise devait se manifester sous la forme brutale d’un raz de marrée autant dire que…. Mais également, il serait fort bien intéressant de se renseigner sur ce sur quoi est basé cette fameuse garantie allant jusqu’à 100 000 €, car si elle repose par exemple sur des obligations et que le marché obligataire s’écroule, là aussi autant dire que…

En fait, personne ne sait par où le tsunami arrivera, si toutefois il devait arriver. Serait-ce depuis la bulle gigantesque des produits dérivés, ou serait-ce depuis la sphère obligataire ?
Ah, peut-être bien par les sempiternelles actions ?

Mystère …

Sables mouvants

Marais

Colosse aux pieds d’argile

La fin d’un système

Vers un nouveau paradigme où certains trouvent déjà leur voie, accompagné en parallèle vers une nouvelle société préfabriquée toujours par les mêmes.

.

.

Laboratoire

1,05 euros 20 janvier 2016
1,55 euros 19 avril 2016
Variation de 50 centimes

Vérification comme quoi les 1,55 € facturés trimestriellement ne sont pas une erreur. En effet, voici une preuve supplémentaire – cliquer ici si besoin.

Pourcentage d’augmentation = 47,62 %

Nombres de CCP, source – La Banque Postale.com :

– 10,8 millions de clients particuliers actifs
– 17 000 points de contacts
– 11.6 millions de comptes de dépôts

10 800 000 x 0,50 euros = 5 400 000 euros par trimestre prélevés en plus à compter du 19 avril 2016 sans que quiconque n’ait été prévenu !

5 400 000 euros x 3 trimestres = 16 200 000 euros prélevés en plus, par rapport à avant, sur toute l’année 2016 à condition que d’ici là il n’y ait point d’autre augmentation des Frais de Tenue de Compte prélevés aux détenteurs de CCP (Compte Courant Postal) en tant que client particulier, les entreprises et administrations étant exclues de cette étude !

Echéances :
20 Avril 2016
20 Juillet 2016
20 Octobre 2016

1,55 euros x 6,55957 = 10,17 Francs Français par trimestre, soit 10,17 FF x 4 trimestres = 40,69 FF par an.

.

.

Auteur, et source présent article – Delta de la Lyre – 6 mai 2016

Delta De La Lyre