Message de l’Ami (Jésus) reçu par Agnès Bos-Masseron le 26-5-16

Selon les étapes, la relation avec la fermeté peut parler. La fermeté a toujours sa base dans le bonheur de l’adulte. L’adulte reste posé dans ce qu’il sait juste.
Avec un enfant petit, l’on peut trouver des moyens d’assouplir ce qui est ferme tout en restant ferme sur ce choix conscient d’honorer la noblesse de la vie. Lorsque l’enfant devient adulte, la fermeté peut consister à remettre l’enfant face à sa propre puissance. L’enfant devenu adulte fait ses choix et découvre l’autonomie. Cette découverte de l’autonomie reste primordiale.
Il est important que l’adulte se sache ancré dans le bonheur, à l’écoute de son cœur et de ce qui est juste. Ainsi il n’est plus de louvoiement. L’adulte pose dans la joie et l’amour ce qui lui paraît juste pour le cœur. La fermeté est l’assise dans ce qui se sait juste. L’enfant devenu adulte comprend et honore le point de vue de ses parents et se dresse en autonomie.
L’adulte pose les limites depuis la pleine confiance dans la noblesse de son enfant. Le fait de poser les limites doit être une expression de confiance. Lorsque l’adulte pose les limites, il ou elle s’adresse à la noblesse de son enfant. La base reste le bonheur. Il est erroné de poser des limites depuis une frustration. Il est erroné de poser des limites depuis une déception. La limite doit être l’expression pleine de la confiance dans la noblesse de l’enfant. La limite est simplement l’expression de ce qui est juste, ressenti depuis le cœur, exprimé depuis la plénitude d’un être en paix, établi dans la joie et le bonheur.
La dualité n’est pas entre confiance et limite. L’accompagnement implique honorer, dans la confiance, la noblesse de l’enfant à un degré tel que l’on établit pour lui ou elle les limites qui ne sont que le reflet de sa noblesse. Apprendre aux enfants à considérer les limites comme un don d’amour, une expression de la voie de noblesse.
Il est erroné que les parents agissent depuis frustration ou déception. La pleine confiance dans la noblesse de son enfant anime le bonheur. Cette pleine de confiance est accompagné de la juste expression des limites. Ainsi l’on accompagne ses enfants pour actualiser la relation avec sa propre noblesse, et actualiser la confiance que l’on a dans cette noblesse.
La base reste l’épanouissement de l’être, et cet épanouissement s’exprime dans sa fonction de parent. Le cœur ne connaît que la confiance, la sérénité et la joie. Exprimant les limites, le parent reste rivé sur la noblesse de son enfant. Et si l’enfant semble avoir oublié ou se voiler sa propre noblesse, le parent reste à affirmer la limite, le regard rivé sur la noblesse de son enfant. Ne jamais dévier de la pleine confiance. Accompagner cette pleine confiance de l’expression du cadre permettant le déploiement de la noblesse.
Encore et toujours, il est beau de comprendre et de se souvenir que le bonheur et la joie restent la base. Il est erroné que les parents entrent en relation depuis quelque frustration ou quelque déception. Le regard du noble ne voit que le noble et établit le cadre de noblesse permettant à l’enfant de déployer sa noblesse.
Dans la mesure du possible, éloigner les enfants des contaminations qui amoindrissent leur cerveau ou affaiblissent leur système. Nous le savons, cela est peut-être utopique.
Dans le cœur du cœur, chaque enfant sait la beauté de la noblesse. Garder un contact intime et profond, partager avec ses enfants, au quotidien si possible, des moments dans la nature. Garder la maison lumineuse, heureuse, élevant son énergie. Cela est une aide précieuse pour le déploiement des enfants.
Ne doutez pas, l’éducation ne devrait pas être un défi mais l’épanouissement de la pleine expression de l’amour depuis cette confiance que seule est la noblesse, un épanouissement, un partage d’âme à âme, de cœur à cœur. Apprendre ce mode de communication intime et profond, sur la base de la joie. Apprendre ce mode de communication qui sait que la vie est entre soi et soi-même, que l’autre n’est jamais responsable de nos états et que le seul but, pourrions-nous dire, est de cultiver le bonheur, cultivant la noblesse, gardant la vision la plus vaste, celle qui contient tout l’univers dans chaque perception de détails.
Apprendre à ses enfants cette vision la plus vaste. Leur apprendre l’écoute, leur apprendre le merveilleux et l’hommage envers la beauté de la vie. Faire de l’éducation un accompagnement à la découverte du merveilleux. Ainsi s’ouvrir ensemble à une autre réalité.
Nous vous remercions.

Agnès Bos-masseron