ET SI NOTRE MISSION D‘ÂME N’ÉTAIT PAS CE QUE NOUS CROYONS
Vous êtes-vous déjà demandé quelle est ma mission ici sur Terre ? Quel est mon but ? Est-ce que je passe à côté de ce pour quoi je suis fait(e) ? Vous ne pouvez être ici, sur cette Terre pleine de challenges, sans but précis, sans raison valable n’est-ce pas ?
Si notre « mission d’âme » n’était pas ce que nous croyons ?
Vous êtes-vous déjà demandé quelle est ma mission ici sur Terre ? Quel est mon but ? Est-ce que je passe à côté de ce pour quoi je suis fait(e) ? Vous ne pouvez être ici, sur cette Terre pleine de challenges, sans but précis, sans raison valable n’est-ce pas ? Que d’énergie, que d’interrogations, que de stages pour découvrir ce mystère que vous portez dans l’espoir de recevoir une réponse claire et précise…
Et s’il ne s’agissait pas de cela ? Si notre « mission d’âme » n’était pas ce que nous croyons ? Difficile à lire alors que vous avez entendu cela d’aussi loin que vous vous en souvenez ? Je vous propose d’inviter cette part de vous – celle qui a un but, qui sait qu’elle est faite pour quelque chose, qu’un chemin bien précis est fait pour elle – à lire ce qui suit comme un autre point de vue qui ne cherche à aucun moment à convaincre.
Mon souhait est d’apporter un regard de détente sur cette recherche qui se fait parfois impérieuse sur notre « mission d’âme ». Lorsque l’âme s’incarne dans un corps humain, elle vient avec une feuille de route, des ressources et aptitudes afin de se donner toutes les chances d’expérimenter ce qu’elle a souhaité vivre dans la matière. Il y a des feuilles de route plus ou moins imprégnées de libre-arbitre où le choix se fait en toute souplesse. Mais il n’y a rien d’arbitraire là-dedans. Tout cela a été vu avant l’incarnation selon le désir d’évolution de chaque âme. Voilà pourquoi lorsque je vois et j’entends tant de gens se désespérer de ne pas trouver « leur mission » ou bien se mettre une pression si importante parce qu’ils se demandent s’ils ont fait tout ce qu’ils devaient, je sens mon cœur se serrer par tant de contraintes, au lieu d’y sentir la joie.
Nous sommes sur Terre pour expérimenter, dans la matière, l’Amour qui nous compose. En tant que Conscience incarnée qui fait vibrer chacune de nos cellules, nous aimons goûter la reliance d’amour entre chaque être aux formes multiples (humains, animaux, végétaux, minéraux, cristaux). C’est là notre raison d’être, l’Amour sous toutes ses formes, y compris dans les aspects de nous que nous rejetons. Lorsque j’entends des clients ou amis parler de ce qui résonne au fond d’eux, de ce qu’ils pressentent comme but de leur présence sur Terre, je sens la vibration du cœur s’élever et cela me donne beaucoup de joie de voir tant de « cœur à l’ouvrage ».
Je me dis que la beauté de ces cœurs ardents doit transmettre une mélodie d’une infinie douceur à tout ce qui est présent sur notre belle Terre. Alors quand j’entends « je dois le faire, c’est ma mission, je suis ici pour ça » je vois que beaucoup d’âmes volontaires s’épuisent dans l’ardeur qu’elles mettent à suivre leur chemin de service… en oubliant de se prendre en compte, au même titre que tout le monde.
Nous nous mettons une pression pour trouver le parfait chemin
Ce que je constate dans cette quête de « quelle est ma mission d’âme » c’est la pression que nous nous mettons pour trouver le parfait chemin qui est tracé pour nous, ce à quoi nous sommes destinés… Si je suis convaincue que nous nous incarnons avec une feuille de route, je suis également convaincue que nous avons à suivre les élans de notre cœur qui connait notre vérité propre à chacun. Et que ce n’est pas un chemin tracé par une force extérieure à nous qui dicte ce que nous devons faire, nous dit où est notre place.
Pour moi, notre mission d’âme est avant tout ressentir ce qui nous fait vibrer avec joie puis de l’exprimer dans notre vie, en accord avec nos besoins et valeurs et en lien avec les êtres qui nous entourent. Je ne suis pas certaine que cette mission a quelque chose à voir avec une autorité extérieure à nous qui nous dirait « c’est bien mon enfant, tu as fait ce qu’il t’était demandé » car cela sous-entend de faire bien ou pas et donc d’être réprimandés si nous n’avons pas rempli notre cahier de devoirs…
Que nous ressentions l’envie de suivre un chemin de service, d’aide aux autres par nos qualités et capacités propres, envie qui émane d’un élan du cœur, cela provient d’un acte d’amour pour soi que nous voulons offrir au monde. Que nous nous mettions dans une obligation de suivre une mission parce que nous sommes faits pour « quelque chose », cela me semble être fondé sur une peur de gâcher sa vie, d’être un missionnaire qui n’aurait pas rempli sa tâche.
Si nous arrivons à cesser d’être en exigence avec nous-mêmes, une détente peut se déployer en nous et opérer un miracle : quoi que j’accomplisse dans ma vie, je suis ok avec et je ne me juge pas sur ce que je devrais faire.Trouver la voie de son cœur, entendre la voix de son cœur me parait un excellent chemin pour déployer ses ailes dans la vie et expérimenter ce qui nous donne de la joie.
Je vous souhaite d’être en accord avec ce qui vous anime, ce qui vibre en vous car là réside le secret de votre âme, là est sa feuille de route.
Chaleureusement,
En parfait accord avec ce texte.
«
Pour moi, notre mission d’âme est avant tout ressentir ce qui nous fait vibrer avec joie puis de l’exprimer dans notre vie, en accord avec nos besoins et valeurs et en lien avec les êtres qui nous entourent. »
Comme Karen, je suis tout à fait en accord avec ce texte.
J’ai toujours du mal avec cette notion de « mission » sur terre. A part pour un certain nombre de personnages prédestinés à accomplir quelque fait marquant, je ne vois pas…
Pourtant, depuis l’adolescence, je me suis posé cette question lancinante pendant des années : qu’est-ce que je suis venue faire sur terre ? A quoi sert la vie sur terre ? Tout le monde me répondait la même chose comme une évidence : Nous sommes le maillon d’une chaîne, nous sommes là pour transmettre une culture, un héritage, de génération en génération, etc… Sans parler des guerres, des cruautés, des injustices que l’on transmet aussi comme des poisons.
Je trouvais cela absurde. C’était comme une chaîne sans fin, une galère, une prison éternelle ! C’était douloureux.
C’est 30 ans plus tard que j’ai eu ma réponse. Ca a été comme une révélation et un véritable soulagement : la réincarnation !
C’est lorsque j’ai lu un texte de Sri Aurobindo sur la réincarnation que tout mon horizon s’est ouvert. J’ai enfin compris le pourquoi de notre existence sur terre. Ce n’est plus l’enfermement de la transmission : tu nais, tu grandis, tu transmets et tu meurs, point. Non, c’est l’appartenance au monde divin puis la descente sur terre pour y expérimenter quelque chose puis le retour au ciel, puis la redescente pour continuer la chose à accomplir, etc… Ouf, on respire ! On n’est pas là bêtement à suivre un train-train ridicule, on participe activement, on a une conscience, on suit (on essaie en tout cas) un projet divin, on fait tout pour qu’il se réalise.
Voilà le maître mot : évolution. De vie en vie, on progresse, on apprend, on développe sa conscience, son amour, sa maîtrise de soi.
L’horizon est grand ouvert devant nous. La lumière est toujours devant nous, au-dessus, autour, partout.
Je meurs ? Pfuttt ! Quelle importance ! J’ai beaucoup avancé dans cette vie, j’avancerai encore plus dans la prochaine.
Le but est de se rapprocher de plus en plus de Dieu parce qu’on s’en est beaucoup éloignés depuis la chute primordiale. On a laissé s’installer beaucoup de parasites qui se sont cristallisés dans notre subconscient et dans notre inconscient. Maintenant il faut faire le chemin inverse, se débarrasser des scories, se purifier, s’alléger jusqu’à devenir de plus en plus transparents.
Alors y a du boulot à faire sur soi avant de penser à une « mission » quelconque qui serait plutôt du domaine de l’ego. Qu’est-ce que j’emporterai avec moi à l’heure de ma mort ? Qu’est-ce que mon âme emportera ? Ce que j’aurai bâti ? Ceux que j’aurai aidé ? Mes oeuvres de charité ? Non, j’emporterai mon être chaque fois un peu plus transformé, ou pas.
J’adore ton commentaire Marie-Christine !