Amazonie, l’autre marée noire

JT du 28/06/10

Trente ans de forage ont contaminé toute une région de l’Équateur. Crédits photo : Moises Saman pour The New York Times
Dans les années 1960, Texaco est arrivé en Équateur « avec toute la subtilité et la grâce d’une armée d’envahisseurs ».

Un demi-siècle plus tard, la compagnie partie, les cours d’eau et le sol restent pollués par les déchêts
des forages pétroliers.

Le comportement désastreux de BP dans le golfe du Mexique fait la une de tous les médias. Mais, depuis de nombreuses années, en Équateur, les populations autochtones d’une région autrefois vierge de la forêt amazonienne demande réparation à une compagnie américaine, Texaco (qui a depuis fusionné avec Chevron), pour ce qui a été décrit comme la pire catastrophe environnementale liée au pétrole, sans recevoir beaucoup d’attention.

« Même si la marée noire du golfe est épouvantable, ce qui s’est passé en Amazonie est pire », déclare Jonathan Abady, un avocat new-yorkais membre de l’équipe qui poursuit Chevron au nom des habitants de la forêt tropicale.

Jt Du 28/06/10