Pour se protéger d’une épée, il faut un bouclier. Or construire un bouclier contre l’arme nucléaire s’est révélé jusqu’ici impossible.
[Jacques Attali] [+] Extrait de Economie de l’apocalypse
Voilà ce qui fait la différence entre la France et l’Allemagne !
L’Allemagne sait se retournée et accepter les les erreurs…ce pays ose bien plus que la France et ses biens pour cela que nous devons apprendre de ce pays tant au point de vue économique qu’au point de vue de la culture.
L’Allemagne sera définitivement sortie du nucléaire et aura développé de nouvelles énergies alors que la France n’aura pas osées franchir le pas de quitter définitivement le nucléaire pour le bien de notre planète !
L’économie de la France soucie davantage nos politiques et malheureusement nous prenons la mauvaise direction en maintenant la production d’énergie par le nucléaire.
Avec cette décision politique, nous risquons de prendre un retard considérable face aux nouvelles énergies.
Nous risquons d’être définitivement derrière l’Allemagne durant les décennies futures.
Alors que notre président Nicolas Sarkozy soutient une Europe unie et forte, je doute que ce soit la meilleure stratégie de vouloir maintenir et développer davantage l’énergie nucléaire.
La presse souligne la décision allemande comme » historique ».
Comment le président Nicolas Sarkozy prendra-t-il cette décision alors qu’il soutient le nucléaire malgré la catastrophe survenue à Fukushima.
Comme dirait Jacques Camus en parlant d’Angela Merkel :
Elle fait ainsi « endosser à l’Allemagne un rôle précurseur dans la construction d’un nouveau modèle énergétique » et « relance avec acuité, au-delà des frontières germaniques, le débat sur le nucléaire. »
L’Allemagne ose et c’est pour cela que ce pays aura toujours une longueur d’avance et je lui souhaite de réussir en prenant autant de risques en 2011.
Des énergies de substitution existent mais ne sont pas suffisamment développées.
Même si la chancelière allemande subit des pressions politiques car son parti faiblit de plus en plus et que le parti écologique allemand monte de plus en plus, elle a osée annoncer au monde entier que l’Allemagne changerait de politique énergétique dans les 10 prochaines années.
Autant vous dire que le débat durant la campagne présidentielle risque de toucher les nucléaire.
Même si mon opinion n’a aucune valeur sur la décision finale, je soutiens que la France n’a pas raison de maintenir sa politique énergétique dans le nucléaire.
Même si nous sommes les indépendants grâce à cette énergie, même si nous savons travailler dur pour développer seulement cette énergie en France, ce n’est pas pour cela que nous avons raison de continuer.
la chancelière allemande prend une décision majeure pour l’économie la plus puissante d’Europe.
Où sont nos politiques qui osent comparer certaines des idées avec nos amis européens lorsque cela les arrange ?
après deux accidents catastrophiques en 25 ans, ne serait-ce pas l’opportunité de tourner la page au nucléaire ?
Qu’attendons-nous ? un cataclysme ? une nouvelle catastrophe nucléaire ? des centaines de milliers de morts ?
Cette décision revient au président de la République.
Mais comment prendrait le patron d’EDF et de Areva si une décision de quitter les nucléaire venait à arriver ?
Si un référendum se déroulait aujourd’hui, le nucléaire passerai certainement aux oubliettes.
l’économie en prendrait un sacré coup ! EDF et Areva serait certainement fragilisés.
Notre président Nicolas Sarkozy a préféré renforcer sa confiance au nucléaire que de proposer un référendum car il savait qu’il pouvait vivre un moment délicat dans sa présidence.
L’Allemagne détient 17 réacteurs et la fermeture totale pour écouter 40 milliards d’euros.
Il est vrai que l’Allemagne produit que 28 % d’électricité avec le nucléaire contrairement à la France qui en produit 75 %.
Quel sera notre avenir ?
Le manque d’avancées dans les domaines de la recherche et de l’industrialisation de technologies générant des énergies renouvelables démontre clairement la petitesse de nos politiques et de nous-mêmes en passant – car nous votons pour eux et leur laissons un blanc-seing que jamais on ne remet en cause.
Prenez des exemples tous bêtes : Le magnétoscope, le CD, le DVD, les platines CD/DVD, les ordinateurs, le numérique, etc. Toutes ces technologies ont fait des bonds ahurissants en quelques années seulement et l’optimisation de leur fabrication les a rendues accessibles au plus grand nombre (de ceux qui ont déjà à manger, bien entendu… ).
Pourquoi ? Parce qu’il y avait un max de fric à se faire.
Pourquoi ne pas en avoir fait de même avec les énergies renouvelables alors que l’on sait depuis 40 ou 50 ans, que les énergies que nous utilisons sont hautement polluantes mais aussi de plus en plus limitées dans le temps. Politique de l’autruche ? Oui !!
Nos politiques auraient pu tenter d’insuffler une vraie volonté de se tourner vers ces énergies, ce qui aurait pu motiver les industriels, car la seule chose qui les motive est le pognon.
Mais non, rien de tout cela. Et je ne vous parle pas de Nicolas Tesla et de l’énergie libre, véritable catastrophe pour les obèses du portefeuille.
Depuis 50 ans on cause, on cause, on regarde le mur venir en se disant qu’on a encore le temps.
En résumé, tout ce qui ne rapporte pas de fric n’a pas d’existence aux yeux des politiques. Seuls les intéressent le pouvoir et l’argent mais là j’enfonce une porte ouverte…
Profiter de la bouteille jusqu’à la dernière goutte et oublier qu’après celle-là, la caisse sera vide…
Un peu comme la célèbre phrase de Louis XV : Après moi le déluge.
Louis XVI n’aura pas manqué d’apprécier.
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