Parce qu’ils ont l’habitude de réfléchir, on s’attend à ce que les gens instruits et cultivés aient, dans les difficultés, des réactions mesurées, raisonnables. Mais le plus souvent, ce n’est pas du tout le cas : un rien les plonge dans des états d’agitation, de colère ou de dépression.

Ils ont étudié, ça c’est sûr (maintenant le moindre métier nécessite des années d’études), mais en étudiant ils n’ont jamais pensé à travailler sur leur caractère. Et voilà que confrontés aux difficultés de l’existence, ce n’est pas leur instruction, leur érudition même, qui peut les aider.
L’essentiel dans la vie, ce n’est pas d’être ingénieur, économiste, médecin ou professeur, etc.

L’essentiel, c’est de vivre. Tous ces gens instruits, à quoi leur sert-il de se pavaner avec les emprunts qu’ils ont faits aux livres des autres ? Ce qu’ils sont arrivés à réaliser, eux, dans leur propre existence, voilà ce qu’ils doivent montrer.

S’ils en sont incapables, qu’ils laissent leurs connaissances livresques tranquilles et qu’ils aillent acquérir ce qui est plus important : la force de caractère.
Omraam Mikhaël Aïvanhov