La Conscience
Le mot » Conscience » est traduit par la terminologie du Vedanta » Svaprakasa « . Il s’agit d’une entité dont l’existence est évidente et qui n’est pas l’objet de notre perception. Nous constatons que dans chaque individu il y a deux niveaux de conscience : l’une qui est l’objet de notre perception intérieure, la notion de ‘Je’ multiforme, heureux, malheureux, doute, mémoire etc. Cette conscience sous forme de la notion de ‘Je’, change comme un objet matériel et doit être perçue par une autre Conscience dont l’existence est évidente et qui révèle tous les aspects de la notion de ‘Je’. Cette Conscience révélatrice n’est l’objet d’aucune perception intérieure et n’est pas affectée par l’aspect multiple de la conscience empirique. Elle est le substratum de cette dernière. Cette Conscience réelle est appelée » Cit » dans le Vedanta.
C’est la raison pour laquelle dans le Vedanta la Conscience est désignée par le terme « Suddhacaitanya « , à savoir la Conscience Pure, la notion de l’existence pure sans aucun aspect spécifique, par exemple : » Je suis heureux, malheureux… » Cette Conscience Pure n’étant pas une entité matérielle, représente par voie de conséquence la joie absolue, car la joie fragile est en rapport avec une conscience sous un aspect spécifique : » j’étais heureux dans le passé , à présent je suis malheureux … « . L’idée de conscience est exprimée dans le Vedanta par le terme » Brahman » qui signifie la réalité la plus grande, qui est le substratum universel de tous les phénomènes extérieurs et intérieurs, limités dans le temps et l’espace.
La Conscience, telle qu’elle est décrite dans le Vedanta, représente le Soi suprême de l’individu. Ce Soi suprême, la Conscience Pure, existe en filigrane, en tant que substratum de la conscience empirique, l’ego, la notion de » Je » qui entreprend, fait des expériences et qui subit.
La Conscience Pure est décrite dans le Vedanta aussi en tant que réalité qui demeure dans le corps » sariraka « . Par le mot » corps « , il ne s’agit pas uniquement d’un corps grossier, produit des cinq éléments, qui se construit dans le ventre d’une mère, qui en sort, qui se détériore et disparaît. Il s’agit d’un corps durable jusqu’à la destruction de l’Ignorance fondamentale de l’individu, cause de formation de ce dernier. Ce corps véritable est appelé le corps subtil » suksma sarira » dans le Vedanta. Dans ce dernier demeurent toutes les facultés, les capacités pour construire une individualité qui agit et subit.
Dans la société, le terme » conscience » est utilisé pour exprimer plusieurs idées : l’esprit, l’âme, l’ego, la notion de ‘Je’ … Mais toutes les entités exprimées par un mot doivent être bien définies pour que l’individu soit conscient de l’existence de cette entité, en vue d’élucider les problèmes fondamentaux de sa vie et de retrouver sa joie véritable.
C’est la raison pour laquelle, dans le Vedanta, le terme » Aham pratyaya « , la notion de ‘Je’, est utilisé comme l’indice de la présence de la Conscience Pure, Brahman. La notion de ‘Je’ empirique est l’aspect illusoire de son substratum, l’entité réelle qui est Brahman. L’individu perçoit toujours les deux entités associées : réelle et irréelle, à l’instar d’un serpent illusoire perçu avec son substratum, la corde. La connaissance de Brahman ou de Soi n’est autre que la destruction de l’aspect illusoire du Soi de l’individu.
La connaissance de Soi
La connaissance de Soi ou de Brahman a un sens particulier dans le Vedanta. La connaissance de Soi n’épouse pas la même caractéristique que celle d’une connaissance empirique, habituelle qui se réalise par deux entités : l’une est le connaisseur et l’autre représente l’objet de la connaissance. Dans le cas de la connaissance de Soi, la dualité est impossible, car cela est incohérent, l’individu ne peut pas être à la fois le connaisseur et l’objet de connaissance.
La Connaissance de Soi représente la constatation d’un niveau de conscience dont l’existence est évidente et qui n’est pas l’objet de connaissance. Seule l’élimination des fluctuations mentales qui maintiennent l’aspect dualiste illusoire de l’individu peut mettre en évidence l’existence pure et la joie naturelle de l’individu, mais cette investigation personnelle appartient au domaine de la discipline spirituelle yogique.
Swami Shraddhananda Giri
En fait il ne s’agit pas de les éliminer mais de lâcher-prise de ces fluctuation mentales et de les laisser aller…à condition de bien identifier celles-ci qui font partie des quatre fonctions de l’esprit :
– Ahamkara (l’ego)
– Chitta ou citta (l’âme ; la Banque de mémoire)
– Manas (le mental inférieur)
et c’est le Buddhi (le mental supérieur) qui fait partie des quatre fonctions de l’esprit coordonne les trois fonctions de l’esprit citées précédemment.
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* Heart relates to Buddhi (knows, decides, judges, discriminates)
* Soul relates to Chitta (storage of merits and demerits; memory)
* Mind relates to Manas (sensory motor mind)
* Strength relates to Ahamkara (Ego ; literally « I-maker »)
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Yoga and Christianity:
Loving with All Your Parts
by Swami Jnaneshvara Bharati
Four Instruments of Love: The « most important » instruction speaks of Loving with Four Instruments of Love:
* Heart
* Soul
* Mind
* Strength
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Un petit rappel…
Ahamkara
Ahaṃkāra (Devanagari: अहंकार)[1] est un terme sanskrit qui fait référence à l’ego lié à l’individualité humaine. C’est aussi dans l’Advaita vedanta l’identification au soi individuel ou personnel (Jiva). Ahaṃkāra est l’une des trois composantes de l’Antahkarana dans le système philosophique du Sâmkhya[2].
Notes et références
1.↑ The Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet
2.↑ Lorsque que l’on ajoute citta, on parlera d’organe interne quadruple (antahkarana catustaya). Voir The Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet
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Buddhi
Buddhi (Devanagari: बुद्धि)[1] est un terme sanskrit qui signifie dans la philosophie indienne la capacité d’intelligence liée à la réflexion et la discrimination. C’est le premier constituant de l’organe interne appelé Antahkarana[2] dans le Sâmkhya et le Vedanta.
Notes et références
1.↑ The Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet
2.↑ Lorsque que l’on ajoute citta, on parlera d’organe interne quadruple (antahkarana catustaya). Voir The Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet
fr.wikipedia.org
Citta
Citta[1] ou cittā (devanagari: चित्त)[2] est un terme sanskrit qui peut comporter de multiples acceptions. Dans les Yoga Sutras de Patañjali, ce terme désigne le réceptacle des impressions (Vritti) formées à partir des objets perçus ou conçus (conception) par le mental (manas)[3]. Il a également le sens de mémoire ou de pensée[4].
Citta peut se confondre avec le terme « antahkarana » qui désigne « l’organe interne » composé de buddhi (intellect), ahamkara (ego) et manas (mental) dans les philosophies indiennes du Sâmkhya et du Vedanta.
Dans le bouddhisme, citta désigne ce qu’on appelle habituellement l’esprit : l’ensemble des fonctions mentales, rationnelles, émotionnelles, conscientes ou inconscientes.
Note et référence
1.↑ Parfois le terme Citta (forme lexicographique) est écrit sous la forme Chitta. Il s’agit en fait d’une forme phonétique ou le c est remplacé par son équivalent phonétique ch
2.↑ The Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet
3.↑ Yoganusasanam: les yogasutras. Patañjali, Sadānanda Sarasvatī. Éd. Courrier du livre, 1976
4.↑ Monier Williams Sanskrit-English Dictionary (Révision 2008)
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Manas (hindouisme)
Manas (Devanagari: मनस् )[1] est un terme sanskrit qui peut comporter de multiples acceptions. Dans les Yoga Sutras de Patañjali, ce terme désigne le mental mais aussi l’intellect (buddhi), ou encore l’insconcient (citta). Il a également le sens de conscience ordinaire à l’état de veille ou ego (ahamkara). Il est l’un des trois constituants de l’antahkarana[2]. Dans la Taittiriya Upanishad Manas correspond à Manomaya-kosha qui est la deuxième enveloppe du Sûkshma-sharîra[3].
Notes et références
1.↑ The Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet)
2.↑ Lorsque que l’on ajoute citta, on parlera d’organe interne quadruple (antahkarana catustaya). Voir The Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet
3.↑ Il ne faut pas confondre ce concept de la philosophie indienne avec l’expression corps subtil qui peut avoir différents sens dans la littérature occidentale.
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En fait dans le yoga il y a le lâcher-prise des fluctuations mentales par exemple mais aussi la (reprogrammation et purification intérieures) grâce aux mantras.
Et en plus des mantras il y a aussi les yantras…
Les yantras agissent (si j’ai bien compris) au niveau du troisième œil et du chakra couronne.
[b]tu joues au professeur…tu fais un cour…
tu nous enseignes ce que tu as appris dans les livres…. :mrgreen:
ces lectures deviennent tes verités….que tu veus partager et defendre aussi..tu fais de petit rappel…
tu me fais simplement sourire…[/b]
Bonjour…
nan…je m’entraine…
nan…j’apprends mes leçons…
nan…Je réapprends ce que j’ai appris dans les lives…
tu me fais simplement sourire…
Mes vérités sont bien en dehors de ta manière de me percevoir…
Ceci dit, puisque tu nous perçois en tant que professeur avec tes gentilles fluctuations mentales…tu vas nous recopier 10 fois la phrase suivante sur une feuille de papier que tu vas nous envoyer en fichier scanné demain matin sans fautes à Six Heures pétantes, et ce, avec ta plus belle écriture :
[b] »Je te vois tel(le) que t’es et non pas tel(le) que je voudrais que tu sois. »[/b]
Ps : Pas la peine de le faire avec l’ordinateur car l’écrire de tes propres mains il le faudra…
Est-ce clair ?
:mrgreen:
Soleil bleu à le sourire facile , est-ce un sourire béatifique ou de commisération ? :roll:
Touché jacou… bien vu…
ce sourire de bouddha tu le connais ..puisque tu as le meme..
Ll’enseignement bouddhiste est d’une très grande qualité, d’une très grande force, je pense aux mantras bien sûr, et aux ascèses qui vont avec …Ceci dit, comme tout enseignement, il demande à être appliqué, vécu en conscience…
Merci Barbidou joli
L’enseignement bouddhiste d’une très grande qualité ??? !!!
Remise des pendules à l’heure… :mrgreen:
***
Le bouddhisme n’admet pas l’existence de l’Âtman. Selon sa conception, il n’existerait aucune entité indépendante et impérissable que l’on puisse appeler le « Soi ». C’est la non-existence du soi (Anātman) , la notion complémentaire de l’ ātman, qui est employé pour désigner le non-soi des pudgalas et des dharmas. Le Traité de la porte claire des cent dharmas du mahāyāna (sk: Mahāyāna śatadharma prakāśamukha śāstra; ch: Dàchéng bǎifǎ míngmén lùn 《大乘百法明门论》) de Vasubandhu est destiné à démontrer ce point essentiel dans la philosophie bouddhiste[7].
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Je te souhaite une Merveilleuse journée !
Pour plus de précisions…
www.choix-realite.org
There’s really nothing new,
but below are some of my versions
of the same old stuff.
– Swami Jnaneshvara[/b][/i]
Without resistance there would be no will power.
With no will power, there is all Power.
Any sentence that starts with « I want… »
is a false identity expressing itself.
May your sentences be wise and loving.
What the mind dwells on, the mind becomes.
I, on the other hand, remain Unchanged.
The soul may come and go,
from this world to that, and back.
I am the one who neither comes nor goes,
but remains within that body called soul.
Study leads to knowing.
When study leads to un-knowing,
it leads to wisdom.
First is « I. »
Second is « I am. »
Third is « I am this, and that. »
Fourth is « Who am I? »
Fifth is « I am not this, nor that. »
Sixth is « I am that I am. »
Seventh is Silence.
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« La connaissance de Soi ou de Brahman a un sens particulier dans le Vedanta. La connaissance de Soi n’épouse pas la même caractéristique que celle d’une connaissance empirique, habituelle qui se réalise par deux entités : l’une est le connaisseur et l’autre représente l’objet de la connaissance. Dans le cas de la connaissance de Soi, la dualité est impossible, car cela est incohérent, l’individu ne peut pas être à la fois le connaisseur et l’objet de connaissance. »
Très juste ,donc on ne peut parler de connaissance de Soi.
Le Soi est connaissance absolue, qui n’a pas besoin d’être connu, et n’est
pas connaissable par aucun connaisseur,Il est absolu, donc sans qualité ou
caractéristique,car tout attribut a son opposé. l’Absolu est le Soi, le Soi
est absolu .