Message de St Germain reçu par Agnès Bos-Masseron le 25 mai 2010

Vous vous souvenez, qui aime le cœur ? Une personne aimant le cœur ? Ceci n’est qu’une illusion, un déguisement. La personne essaie de réaliser l’Être ; l’Être est, splendide, magnifique, innocemment magnifique. Au-delà du devenir, l’Être aime l’Être, le cœur aime le cœur. La personne essaie de comprendre ; l’Être est, splendide, magnifique.
Vous vous souvenez : et s’il suffisait d’offrir l’attachement à la personne pour devenir ? Tout offrir à l’Être, l’ultime service.
On pourrait dire que le seul mouvement de la personne, la seule invitation pour la personne est la soumission dans l’amour. Non cette soumission qui signifie annihilation, la soumission qui signifie plénitude. Dans l’amour, se soumettre à la plénitude de sa nature, être, innocence d’être. Aimer le cœur, aimer l’infini, être, l’innocence d’être.
Vous le savez, bien des courants vous le disent, la terre est balayée de lumière, le rayonnement s’intensifie. Ne vous souciez pas des phénomènes. Certains vous parlent des phénomènes, ne vous souciez pas des phénomènes. Ne mettez votre attention que sur ce feu d’amour que vous êtes, et sur ce feu d’amour qu’est l’Être. Tout offrir au feu d’amour.
Comprenez-le bien, la seule intention de cet intense rayonnement est que l’illusion fonde, que la matière s’ouvre dans la joie du feu de l’amour, pour réaliser sa nature, être lumière. Cela n’est pas un devenir ni un phénomène, la simple plénitude d’être.
La personne pleure la séparation d’avec l’Être, comment l’Être pourrait-il être séparé de lui-même ? Sortir de la grande illusion pour connaître l’humilité que seul est l’Être. Et dans cette humilité, retrouver l’évidence de plénitude. Ne plus recevoir le rayonnement mais être rayonnement, ne plus se soucier des phénomènes, de ce que votre famille de lumière offre à la terre, à l’humanité, mais être rayonnement simplement à travers chaque geste, chaque mouvement, chaque non-mouvement, chaque intention, la plénitude d’être rayonnement.
Cette plénitude est initiée par l’intention. Alors chaque matin, ne vous souciez pas tant de ce que vous recevrez, ne vous souciez pas tant des phénomènes, ne vous souciez pas tant des attentes de la personne, animez l’intention d’être rayonnement, d’être feu d’amour. Car l’expression de cette intention est l’incarnation.
Belle est la danse de lumière. Voyez à quel point ceci simplifie tout. Vous offrez les attentes, les demandes, les phénomènes à cette intention unique, être rayonnement. L’intention est placée dans le cœur, simplement. Vous animez la présence à la circulation d’énergie qui traverse vos corps et vous ramenez la vision de vos corps au corps d’infini. Car les limites de vos corps font partie de la grande illusion, vous le savez, n’est-ce pas ? Vous laissez l’intention chanter dans les cellules, être rayonnement, une intention unique à la source et l’aboutissement de tous les phénomènes.
L’accompagnement est celui de la personne pour qu’elle ose offrir ses attentes, ses attachements, ses impatiences à l’ultime service, à l’ultime intention, être feu d’amour. Et ainsi les attentes, les impatiences se trouvent plénifiées, le devenir fond dans l’évidence d’être perfection.
Ne pas se soucier des phénomènes, se savoir la source des phénomènes. Ne plus croire que la joie est le fruit d’un événement, d’un devenir. Savourer la joie comme la nature de l’ultime service, comme la fibre de l’évidence d’être rayonnement.
Sentez-vous la différence ? Recevoir un rayonnement, le rayonnement semble extérieur ; être rayonnement, être l’intérieur, la spirale d’or, la source du flot de lumière. Tel est l’infini de la joie. Aucun devenir ne peut rivaliser avec la plénitude de joie d’être rayonnement.
Rester vigilant à ramener les illusions à leur source. Quelle que soit l’histoire que racontent le mental, la personne, le corps d’émotions, ramener cette histoire à sa source et choisir éternellement, encore et encore, dans chaque moment d’incarnation, l’ultime service, être rayonnement. Gratuitement, non pas pour un gain, non pas pour un devenir, gratuitement, car telle est la nature de l’Être, telle est la nature de la vie, être la vie. Ne plus attendre que la vie nous offre des causes de joie, être la vie dans sa nature de joie pure, l’ultime service. Le service est la plénitude, incarner la plénitude est l’ultime service.
Il est vrai, la terre est balayée de lumière. Dans cette danse, où vous situez-vous ? A la périphérie ou au cœur du cœur ? La périphérie n’est qu’une illusion puisque seul est le cœur du cœur.
Bientôt vos caméras sauront filmer l’essentiel, le feu d’amour, et vous verrez la magnitude, la beauté, l’amplitude de l’union de vos intentions, de l’union de vos individualisations à nos individualisations, l’union d’être l’unique à travers le multiple.
Là l’ascèse est plénifiée. L’austérité est plénitude dans cette union.
Montrez au corps de vos émotions que ses peurs sont des illusions comme à des enfants qui auraient peur de leur ombre. Il suffit de leur montrer ce qu’est l’ombre. Il suffit de leur montrer que l’ombre est part de leur lumière pour que la peur fonde et que l’ombre danse la danse de lumière.
Il en est ainsi de toutes vos peurs, il en est ainsi de tous vos attachements. Offrez-les au resplendissement d’être, l’Être resplendissant que vous êtes éternellement. Que la personne fasse semblant de ne pas y croire ou non, ne change rien au resplendissement.
Certains vous parlent de phénomènes, souvenez-vous, la périphérie n’existe pas, seul est le cœur du cœur, la source de tout, la source des phénomènes. N’attendez pas le rayonnement, soyez rayonnement. C’est inévitable de toutes façons car telle est la vie. C’est magnifique, n’est-ce pas ?
La libération est la fin des illusions. Retrouvez la simplicité d’être, l’innocence d’être. Offrir à l’innocence d’être l’attachement à l’expérience pour que le corps d’expérience se fluidifie et reflète la perfection de l’Être.
Si vous continuez ainsi à amplifier la spirale d’énergie qui traverse vos corps jusqu’à ce que le corps retrouve sa valeur, le corps d’infini, les yeux du cœur s’ouvrent dans chaque cellule. Et vous voyez ainsi que la famille de lumière inspire, expire à l’unisson le souffle cosmique. De ce qui semble d’autres galaxies, dans les confins de vos déserts, en haut de vos montagnes, dans les étoiles, au cœur de la terre, au-delà de l’espace, le même partage d’intention, le même inspir, le même expir, la danse d’être. La beauté de l’union.
Vos fils et vos frères dans la lumière partagent ce même inspir et ce même expir, même s’ils n’ont plus de corps pour inspirer ou expirer. Le souffle cosmique est la nature de la vie. Et ceux que vous nommez maîtres, unis à vous dans leur retraite silencieuse, l’infini de leur temple, unis à vous dans la simplicité d’être, être rayonnement, être adoration.
Et la matière s’ouvre. Au creux des grains de sable, la spirale d’infini ; au creux des gouttes de vos océans, la spirale d’infini ; au creux de la matière des étoiles, la spirale d’infini. L’unité se glorifie à travers la multiplicité, au-delà du temps, au-delà de l’espace, maintenant.
Souvenez-vous que le temps est l’une des grandes illusions. Ne vous souciez pas de demain, ne vous souciez pas des phénomènes prédits dans quelque futur imaginaire. Maintenant, être la plénitude d’être, être rayonnement, telle est l’unique intention.
L’on pourrait dire que les Mères cosmiques étreignent le groupe. L’on pourrait dire qu’à travers le groupe, elles étreignent l’humanité. L’étreinte est offerte par l’Être à l’Être. Seul est l’Être magnifique, splendide, innocemment splendide. L’on pourrait dire que les Mères cosmiques étreignent le cœur du cœur. L’on pourrait dire qu’elles étreignent le silence. Le silence étreint le silence à travers l’incarnation. La beauté de la vie.
Confortez la personne et rappelez-lui : peu importent les événements, peu importent les phénomènes, la plénitude de tous les événements, l’aboutissement de tous les événements et de tous les phénomènes est d’être simple rayonnement. Ne pas attendre de recevoir, être rayonnement. Ne même pas attendre de donner, être rayonnement.
Et que grandisse la plénitude jusqu’à ce qu’elle résonne de sa propre perfection. Ainsi la plénitude réalise qu’elle n’a jamais grandi, que le devenir est une illusion puisque chaque vague de plénitude est perfection de plénitude.
Être la totalité. Être la totalité en mouvement à travers l’incarnation et cette danse éternelle qu’est l’autodépassement de la vie. La spirale s’étend à l’infini. L’infini n’est jamais fini, la spirale s’étend à l’infini. La vie s’autodépasse, se glorifie sans cesse. Là est le grand mystère et le grand merveilleux.
Ensemble, être silence, être feu d’amour. Le feu d’amour est infini, non une flamme dont on peut mesurer l’intensité mais l’infini. Chaque flamme, tel un lion rugissant, rugissement de joie. La joie offerte au silence, le silence offert à la joie. Ensemble, être feu d’amour. Ne plus se soucier des mesures d’intensité, être l’infini de la flamme qui ne peut être mesurée. L’Être est l’immesurable.
Dans ce partage d’adoration, nous sommes un. Et la rencontre est éternelle. L’on pourrait dire qu’avec infiniment d’amour, de tendresse, à chacun d’entre vous, à chacune d’entre vous, frères et sœurs de lumière, nous offrons les larmes de joie, cette joie qui est le nectar de la vie et la vie même. Nous offrons le lys, la rose. L’Être offre à l’Être les dons sacrés, dans l’intimité totale de ce partage d’être, dans l’infinie tendresse de ce partage d’être, dans l’infinie joie d’être l’infini du feu d’amour.
N’oubliez pas, ne vous souciez pas des phénomènes. N’attendez pas de recevoir ou de donner, soyez rayonnement. Cela est inévitable de toutes façons.
Nous vous remercions. Nous vous bénissons. L’Être bénit l’Être à travers l’incarnation.

Agnès Bos-masseron