Imaginez vous devant un écran de cinéma, c’est un bon film et son atmosphère vous élève, une musique vous berce, vous dorlote et vous prend avec elle… Vous vous identifiez au héro ou à l’héroïne, vous riez avec eux, vous souffrez avec eux ; mais toujours au fond de vous, vous savez que c’est juste un film. Alors la souffrance est presque agréable parce que vous savez que c’est juste pour rire, que c’est une farce, vous savez que tout va bien se finir car vous faites confiance au scénariste.
Et bien voilà exactement ce que nous sommes ; nous sommes dans un film, le nôtre, celui de notre vie, à aimer avec nous même, souffrir avec nous même ; mais toujours nous devrions savoir qu’au fond, tout cela n’est qu’un jeu, et qu’il s’agit juste d’une tragi-comédie. Oui voilà ce que nous sommes, les acteurs de notre propre film…
Mais est-ce une raison pour faire n’importe quoi, pour mentir, pour juger à l’emporte-pièce, pour agresser les gens, pour fourber, pour violer ?
Tout dépend de ce que vous voulez faire : si vous voulez avoir une vie de merde, oui absolument ! C’est la meilleure solution, car ce sont les meilleures techniques pour avoir un film tordu et violent, ou misérable ; mais ne venez pas vous plaindre après de vous sentir vide, ou seul, ou con(ne) ! Car le scénariste, c’est vous, et vous récoltez ce que vous avez imaginé comme histoires et actions, avec bien sûr un effet retard plus ou moins important…
Alors, souhaitez-vous être heureux ou malheureux ? Souhaitez-vous avoir pleins de soucis et de maladies et des cauchemars ? Parfait ! En avant les messages agressifs et tapageurs, les « moi je », les « on nous manipule », les « je méprise la spiritualité », les « vous êtes tous des brêles »…
Qu’est-ce qui fait que l’on adhère à un film ? De multiples choses, mais des points sont importants : la vraisemblance, la qualité de réalisation, les surprises du scénario…
Ce n’est pas une question vraiment de sujet d’histoire finalement, mais de qualité de fond et de forme du scénario. Apprécier un scénario, c’est faire confiance au scénariste, et savoir qu’il vous amènera à des rencontres, des voyages (intérieurs ou non), au rêve et à la magie de l’identification…
Et si l’on ne fait pas confiance au scénariste, et bien on quitte le film, on arrête de regarder, ce qui vous est déjà certainement arrivé. Le problème c’est qu’une fois que nous sommes incarnés, à part le suicide (scénario catastrophe hautement défavorable), impossible de quitter la salle.
Alors voici ce que nous devrions être : un scénariste de confiance pour nous-mêmes, et faire fonctionner notre imagination intelligemment en l’orientant vers le haut.
Mais qui est vraiment le scénariste de notre film ?
Est-ce nous ou NOUS qui avons pris la décision de faire ce film ? Et bien c’est NOUS, notre moi divin que l’on ne peut connaître qu’en se purifiant intérieurement et extérieurement.
Nous sommes tous les scénaristes de nos vies, guidés par la régie finale, le réalisateur unique qui veille sur nous : NOUS… Et si nous arrivions à nous fusionner avec notre NOUS, alors tout deviendrait possible, et notre scénario deviendrait alors miraculeux.
Oui, soyons des scénaristes de confiance pour nous même, et arrangeons nous pour passer un bon film qui nous amènera à découvrir, à aimer, à dépasser, à comprendre, et surtout : à se retrouver.
Gloire à Dieu, et gloire à NOUS !
Bonjour,
Longtemps j’ai cru que j’étais la créatrice de ma vie, et que le j’étais responsable de ce qui m’arrivais, l’agréable comme le moins agréable. J’étais persuadée que nous avions notre libre arbitre, et je défendais cette théorie haut et fort autour de moi.
Hors depuis peu, à la suite d’expériences et de lectures diverses, cette théorie est rudement remise en question ; je suis de plus en plus encline à penser que nous sommes des marionnettes entre les « mains » de l’Univers. Notre vie se déroulant suivant un scénario pré-établi et tout ce qui nous arrive, arrive en fonction dudit scénario.
Voilà j’aimerais avoir l’avis d’autres personnes, qu’en pensez-vous ?
Belle journée à tous
hello rose
oui c’est exactement ainsi que cela fonctionne ,
rien ne se déroule en dehors d’une infinité de scenarios prés-etabli fonctionnant simultanément , c’est comme dans la théorie des cordes .. c’est ce qui donne l’illusion du choix multiple et sans fin , et le sentiment d’etre le createur ou cocreateur de notre vie ,
ce qui se passe c’est que la totalité des scenarios s’agencent d’une facon tres complexe , comme dans une symphonie qui depasse l’entendement humain , mais tout en se déroulant toujours selon une mecanique de base hyper ultra simple .. qui peut etre resumé par » le debut et la fin » , » la naissance et la mort » .. c’est toujours ce meme scenario et cette meme mecanique a la base .. et il n’existe « personne » en dehors de ce mecanisme .. ou plutot personne « n’apparais » en dehors ou dela de ce mecanisme .. que l’on peus resumé par « la fiction » ..
ce qui existe en dehors du scenario de base « debut/fin » et qui en réalité est toujours présent en permanence mais masqué en apparence par les scenarios secondaires , c’est la nature du Soi ..la source , le silence , la plénitude de la conscience .. et c’est en réalité ce que chacun cherche inconsciement a atteindre a travers tout les scenario possible et imaginable , mais sans jamais réelement trouver ce qu’il désire … et quand lasser de ne pas trouver la joie sans cause et permanente de la nature du soi a travers les diverses et multiples dimensions du scenario originel .. c’est alors que le regard se retourne .. et que l’etre réalise qu’il est ce qu’il a toujours cherché .. sans le savoir , le soi dans sa nature absolu ..
Oui…
la ménanique de base à connaitre dans notre univers est aussi la loi incontournable de cause à effet :
www.choix-realite.org
Il ne faut pas s’arretter a « la lois de cause a effet » , chers tomtom … ce qui est a réelement a connaitre et reconnaitre , … c’est que le scenario de base , la « loi de cause a effet » , la fiction de base , n’est pas une constante permanente , elle a un debut et une fin .. c’est cela qui est a (re)connaitre .. observer la naissance et la mort de la loi de cause a effet.. cela c’est ce qui s’appel dans certaine tradition etre libéré vivant ..
Etre est sans cause …
Oui l’individualité ou la conscience pure est sans cause, éternelle et divine. Mais pour aller la chercher, connaître et utiliser la loi de cause à effet est très utile…
D’autre part tout le monde n’a pas envie de se séparer de l’illusion du monde, mais souhaite simplement y être heureux…
Le bonheur du soi c’est le soi
le bonheur de l’etre c’est lui meme ..
etre est sans cause ..
c’est une joie universel et non pas individuel ,
on ne peut la connaitre par l’intermédiaire du monde , c’est pourquoi cette joie est permanente , pléniere et parfaite ..
il n’ya rien d’autre a réaliser et l’etre ne cherche en réalité jamais rien d’autre réaliser
c’est simplement qu’il l’ignore .. et c’est la , la « cause » de sa recherche dans l’illusion .. et c’est pourquoi il ne trouve pas cette joie ne permanence ..
Comme dit geundune rinpoché dans son poeme sur le bonheur
Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l’éléphant qui est tranquillement à la maison.
bref ya pas de quoi se casser la binette lol
Voilà j’aimerais avoir l’avis d’autres personnes, qu’en pensez-vous ?
bonjour Bonheur rose,
très intéressant ton intervention; tu exposes deux conceptions opposées dans ton commentaire, soit la fatalité soit le libre choix mais ton développement ne semble pas tout à fait inexact c’est la conclusion d’opposition absolue, par omission, que tu en fait qui l’est.
Dans l’Univers, tout existe et donc « son contraire », le contraire étant la partie complémentaire, donc partant de ce principe, l’on est soumis et au choix et à la fatalité, la stabilité ou l’instabilité, sauf que la fatalité, l’instabilité – ce que tu nommes
– provient des « dettes spirituelles » d’autres vies précédentes, ton patrimoine karmique enregistré dans les annales akashiques dont l’onde, les ondes se répercute(nt) aujourd’hui, et ça personne ne peut choisir de l’éviter.
Et l’expression »marionnette entre les mains de mon ignorance passée » que l’Univers a enregistré à ce moment là serait plus appropriée à mon sens que »marionnette entre les mains de l’Univers » qui est un raccourci déresponsabilisant d’un patrimoine débiteur.
Et c’est valable pour chacun d’entre nous.
Donc il est juste de comprendre qu’il y a des répercussions du passé inévitables (ce que tu appelles le scénario pré établi mais qui n’en est pas vraiment un, seulement des rivets incontournables mais déboulonnables; en littérature ou dans la scénarisation cinéma, ça s’appelle « les éléments perturbateurs et les péripéties » des passages instables suite à la situation initiale stable) que l’on a à vivre de façon plus lumineuse que par le passé et c’est nos choix qui feront la différence sinon la copie sera encore à refaire plus tard.
C’est l’instabilité car elle est mouvement qui fait évoluer le scénario.
Le but est la résolution de mixer les 2 : instabilité et stabilité pour créer de l’harmonie.
Belle journée
libre à toi d’imaginer que c’est NOUS qui veille sur nous, pour ma part, je trouve ça présomptueux, seul Dieu veille sur NOUS, et se voir veilleur c’est dégrader Dieu alors qu’on a du boulot et qu’on lui arrive pas à la cheville.
Bonjour Bonheur rose ^_^
Voici un lien qui répond vraiment bien à ces questions :
www.choix-realite.org
Paix et amour pour toi et pour nous tous
Le scénariste ne connait-il pas la fin du film, le message à passer avant même d’établir une trame qui l’y emmènera ?
doublecause.net
Ben c’est le Soi divin qui le connait…
Alors singkey, je viens de lire l’article que j’avais zappé parce que pas facile… C’est très intéressant, vraiment super…
Effectivement très concrétement j’ai vécu de multiples expériences de cross over dans ma vie. C’est à dire que mon futur me faisait entrevoir des clins d’oeils dans ma vie présente. Et cela doit arriver à tout le monde…
Par exemple il m’est revenu il y a peu une histoire pas mal : je me promenais tout petit à voiron avec ma maman, je devais avoir cinq ans. Elle me tenait par la main, et de l’autre côté je vis un homme en blanc, il me regarda intensément et me fit un signe de la main :
Il pointa son doigt sur le centre de sa poitrine…
Je demandais à ma maman qui était ce monsieur en blanc…
Des années plus tard je passais au Bonfin, la communauté du maître Omramm Mickaël Aïvanhov, et un soir dans mon fourgon aménagé j’avais l’image du maître qui s’affichait dans mon troisième oeil avec un geste particulier : il pointa son doigt sur le centre de sa poitrine pour me dire : l’amour tomtom, l’amour…
Et je me souvins plus tard que je l’avais vu tout petit…
–
C’est à dire que pour lui, ma relation à lui dans le futur lui était connu.