« La liberté concerne l’autorité. La liberté se rapporte à la volonté de chaque être humain de céder aux autorités législatives une grande quantité de discrétion sur ce que vous faites. »

Rudolf Giuliani, maire de New York de 1993 à 2001, « héros » des « événements » du 11 septembre 2001

Le dossier des ROMS ont fait couler de l’encre depuis cet été 2010 et de nombreuses associations se soulèvent contre l’état pour la création d’un fichier permettant de recenser la population roms ayant déjà été sous la contrainte d’un retour dans son pays.

Je parle ici de « contrainte » car bon nombre d’entre eux ne désirent pas retourner dans leurs pays d’origine pour de multiples raisons.

Le magasine « le monde » a dénoncé la semaine dernière l’existence d’un fichier « MENS »

Le fichier MENS désigne les « minorités ethniques non sédentarisées ».

Les fichiers ethniques n’ont pas lieu d’exister.

Ce fichier regrouperait des informations sur les ROMS.

Aussitôt prévenu, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a déclaré ce jour qu’il n’existait pas de fichier « ROMS »à la gendarmerie.

Mais, cela ne s’arrête pas la !

La Cnil relève cependant l’existence d’une « base de données » non déclarée mais sans références ethniques.

Que doit on comprendre ?

Il n’existe pas de fichier « roms » officiel mais il existe une base de donnée qui ne référence pas l’ethnie.

Nous jouons avec les mots certainement car la CNIL poursuit ses explications :

« le seul traitement connu » d’elle « visant spécifiquement les gens du voyage est le ‘SRDF' », c’est-à-dire un fichier des titres de circulation délivré aux personnes circulant en France sans domicile ni résidence fixes.

La CNIL a cependant découvert une base de donnée et elle explique qu’elle n’est pas illégale par rapport à son contenu mais simplement pour sa non déclaration.

Toutes nouvelles bases de données doit etreêtre soumise à une déclaration envers la CNIL et celle ci n’a pas été référencée.

Elle est donc « illégale ».

Dans la société dans laquelle nous vivons, l’informatique est au cœur du progrès.

Nous somme tous et toutes référencés dans des fichiers.

C’est la loi qui le veut…il leur faut un contrôle TOTAL de la population.

Il n’y a rien de surprenant dans cette annonce mais la seule chose qui est intolérable, c’est de ne pas avouer qu’un fichier existe.

Le général Jacques Mignaux, le directeur de la gendarmerie nationale, a été auditionné par la commission des lois de l’assemblée nationale.

Ce dernier a déclaré qu’une « base de travail » existait mais qu’il ne s’agissait en aucun cas d’un « fichier ethnique ».

La police et la gendarmerie savent jouer avec les mots, pourtant le fichier existe et son rôle est identique.

La CNIL aurait du être au courant de ce fichier !

Comment la gendarmerie va se sortir de ce mensonge ? En étouffant l’affaire comme l’état a l’habitude de le faire !

Un autre sujet m’interpelle aujourd’hui.

L’état est à la recherche de nouveaux fonds afin de redresser l’état financier de notre pays.

La hausse du carburant, de l’alcool et du tabac n’ont pas suffit pour satisfaire les caisses.

Dorénavant, l’état augmentera les amendes de première catégorie en passant de 11 euros a 20 euros.

C’est pratiquement 100 % d’augmentation !

Les amendes de première catégorie s’appliquent aux infractions simples au Code de la route, comme les mauvais stationnements.

Cette hausse sera effective dés l’année 2011 en cas d’adoption définitive d’un amendement UMP voté en commission des Finances à l’Assemblée nationale dans la nuit de mercredi à jeudi.

Gille Carrez (UMP) rapporteur général du budget écrit :

« Cette majoration entraînera un surcroît de recettes de 382 millions d’euros pour l’Etat, si le nombre d’amendes reste constant »,

Autant vous dire que le nombre restera constant voir augmentera car des pressions seront faits sur les policiers pour verbaliser.

Ne me dites pas que cela n’existe pas car je vous répondrais que vous êtes en dehors de la réalité.

Les mairies ainsi que la police nationale ont des directives !

Les recettes augmenteront certainement pour l’état croyez moi !

Le projet de loi de finances 2011 sera examiné à partir de la semaine prochaine en séance publique dans l’hémicycle, puis au Sénat.

L’affaire est à suivre mais je connais le résultat…

Borsalino