“C’est excitant d’avoir une vraie crise entre vos mains, quand vous avez passé la moitié de votre vie politique à vous occuper de questions assommantes comme l’environnement.”

Margaret Thatcher, première ministre britannique de 1979 à 1990

Il est vrai que notre société actuelle n’est pas au mieux avec toutes les manifestations et les grèves que notre pays connait depuis quelques jours…

Il était pourtant prévisible que l’échéance soit « compliquée » car nous n’écoutons pas la minorité de personnes qui semblent voir l’avenir.

Ces multiples personnes prévoyaient une évolution sociale difficile mais comme nous en avons l’habitude dans notre société, nous n’écoutons pas les personnes « pessimistes » qui nous annoncent des « malheurs ».

Pourtant, il serait judicieux de mettre en avant ces personnes compétentes pour divulguer à la population les vérités de notre société.

Aujourd’hui, ces personnes, quelles soient physiciennes ou philosophes ne sont pas prises au sérieux par notre opinion publique et nos médias car cela pourrait nuire à l’économie mondiale.

Il n’est pas nécessaire de dénoncer la vérité sous peine de voir une économie mondiale dégringoler…dans une société « capitaliste » basée essentiellement sur la « consommation ».

En 2010, il est devenu obsolète de parler de « consommation » car l’humanité toute entière est influencée afin de « surconsommer ».

A l’heure ou je vous écrits, nous ne devons plus parler de « consommation » mais de « surconsommation » humaine.

La biodiversité* de notre planète en subit les frais !

La Conférence de Nagoya s’ouvre, aujourd’hui, au Japon.

Le constat est unanime : c’est un échec.

Pourquoi ? Car les engagements tenus en 2002 afin de stopper l’érosion de la biodiversité n’ont pas été appliqués.

On nous parle de multiples choses dans nos médias mais pas de l’essentiel

Nous avons toujours la même proportion d’espèces menacées d’extinction en 2010 :

un tiers des amphibiens
un quart des mammifères,
un cinquième des oiseaux…
Les pressions – déforestation, urbanisation, pollutions agricoles, surpêche… – n’ont également pas diminué.

En plus, vous pouvez rajouter les effets du réchauffement climatique.

Malgré une mobilisation, cela ne suffit pas et nos états et plus particulièrement nos dirigeants doivent prendre les décisions adéquats afin d »améliorer notre biodiversité.

Le fonctionnement de notre société actuel ne permet pas d’améliorer les choses.

C’est pour cela que rien ne s’améliore et mon pessimisme s’étendra dans le futur.

Rien ne me laisse penser que nos pays changeront de cap.

Nous aurions peut être pu changer de direction en 2008 mais nos dirigeants élus ont pris la décision de renforcer un système « essoufflé » qui « tue » peu à peu notre planète…

Le souci principal de ce système économique actuel permet d’enrichir les personnes qui « surconsomment » les ressources.

Rien ne puni les personnes qui détruisent des milieux !

Malheureusement, nous nous rendons pas compte que la vie de nos espèces n’ont pas de prix.

L’humanité est aveuglé par notre société, l’économie et la surconsommation.

Nous prenons le chemin d’une extinction car les lois fondamentales sont celles de la biosphère.

Tout le monde le sait, mais personne n’agit !

Il paraitrait que le plus préoccupant est la dégradation des forêts tropicales et des récifs coralliens

Tout cela va entrainer des modifications climatiques, sociales et économiques.

Ne croyez pas que vous ne serez plus de ce monde le jour ou cela arrivera car notre planète s’est copieusement dégradée en l’espace d’un siècle alors que l’activité n’était aussi important e qu’aujourd’hui.

L’humain pourra t’il vivre ou plutôt « survivre » si notre biodiversité vient à complétement disparaître ?

Ne cherchez pas de « coupable » comme notre société le veut aujourd’hui car c’est l’humanité toute entière qui l’est !

Je doute que la vie est 4 milliards d’années devant elle !

*La biodiversité est la diversité naturelle des organismes vivants. Elle s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces, des populations et celle des gènes dans l’espace et dans le temps, ainsi que l’organisation et la répartition des écosystèmes aux échelles biogéographiques.
Le maintien de la biodiversité est une composante essentielle du développement durable

Borsalino