“Pour obtenir le contrôle total, deux ingrédients sont essentiels : une banque centrale, et un impôt progressif, pour que les gens ne s’en rendent pas compte.”

Karl Marx (1818-1883)

Votre texte à lier ici…

Hier, je prenais le temps de vous parler des énergies.

Comme je vous le décrivais, EDF, l’une des entreprises française qui n’a pas le droit de se plaindre a comme objectif de nous annoncer une nouvelle hausse de l’électricité alors que celle ci avait déjà augmentée le 15 aout 2010.

Quoi qu’il arrive, nous ne pouvons pas discuter sur ces décisions mais les associations mettent la main à la patte afin de dénoncer un nouvel abus.

Les prix sont vérifiés et décidés par notre gouvernement.

Le déroulement est simple :

EDF désire augmenter ses tarifs, il fait l’annonce au gouvernement en place et ce dernier prend une décision.

La loi est identique pour GDF.

En avril 2010, la compagnie a demandé à l’état une hausse de ses tarifs :

Après quelques hésitations, ce n’est pas la ministre de l’économie Christine Lagarde et son gouvernement qui ont annoncé cette hausse mais la Commission de régulation de l’énergie (CRE)

Dorénavant, pour éviter toute polémique, c’est le CRE qui détermine la hausse.

C’était une hausse de 9,7 % au 1 er avril 2010.

A ce moment là, le gaz augmentait peu mais les couts d’acheminement, eux, progressaient !

Elle se détaillait comme suit :

3,8 % de hausse de gaz

5,9 % pour l’acheminement (augmentation des coûts de transport, mais aussi des coûts de stockage et commerciaux)

Déjà, à cette époque le prix du marché du gaz était en baisse…

Pour se défendre, la CRE nous explique que les contrats d’approvisionnement à long terme de GDF protégeaient les consommateurs de la hausse des prix.

Aujourd’hui, il ne protège rien du tout.

Le hasard fait bien les choses car l’austérité est installée partout dans le monde et les citoyens (consommateurs) paient le prix.

Au 1 er juillet, le gaz à de nouveau augmenté de 2 % à 4,7 %.

Pourtant, avec la Crise économique, l’essor spectaculaire des gaz de schiste aux États-Unis, la mise en route de nouvelles usines de production de gaz liquéfié, le marché mondial est bouleversé.

Résultat : les prix chutent.

Nous payons pour des futures installations qui ne verront peut être pas le jour.

Aujourd’hui, la production de gaz est trop importante dans le monde ce qui provoque une offre importante alors que la demande à baissée.

La crise économique est le premier facteur de cette nette baisse de la consommation.

Alors pourquoi voit on notre facture augmentée ?

En France, le gouvernement a demandé à GDF Suez d’élaborer une nouvelle formule de calcul plus proche des réalités du marché.

Pour le moment, le calcul reste le même et les poches de GDF se remplissent…

Il y a une surproduction gazière actuellement mais elle pourrait rapidement prendre fin (entre 2013 et 2015).

L’entreprise française prépare peut être sa trésorerie pour des jours moins glorieux ?

L’incompréhension demeure dans les foyers…

Encore une fois, les citoyens payent… et s’appauvrissent…

La précarité prend le dessus et fragilise de plus en plus de consommateurs…

Le gouvernement devrait prendre le temps de nous expliquer les raisons de cette nouvelle hausse des prix !

Je dois perdre mon temps car nous n’avons pas le gouvernement le plus bavard et le plus explicite…

Ce dernier décide de réformer les retraites sans dialoguer avec les syndicats…

Je suis mauvaise langue de dire cela car, en effet, notre premier ministre a précisé aujourd’hui qu’il serait prêt a discuter de cette réforme APRES la promulgation de la loi…

En gros, je veux bien vous expliquer clairement ma réforme MAIS une fois que celle ci sera adoptée !

Quelle logique ! Quelle démocratie !

C’est un autre débat mais le chômage des jeunes et des séniors me parait pourtant assez urgent !

L’avenir se dessine doucement…

J’aimerais prendre le temps de vous parler d’Haïti…ce qui se passe dans ce pays est incompréhensible…l’article de demain sera consacrée a ce pays ravagé par un séisme et aujourd’hui envahi par une épidémie de choléra…

Hasard ou coïncidence ? La question mérite d’être posée !

Borsalino